[Recit - Atia]Another day

[HRP] Un petit texte anodin sans pretention ni tuerie, ni scenario. apres avoir ecrit les deux lances de l'aigle (dont le viole que j'ai ecrit mais pas publié) et les castelnord, j'ai eu envi d'ecrire un truc plus leger, d'ou cette nouvelle ecrite hier matin a qui suivra une autre ecrite ce matin. [/HRP]

Another day

Le soleil pénétra par la fenêtre, se frayant un chemin à travers le voile azur et venant se poser sur son doux visage. Elle émis un léger gémissement et sourit cette caresse chaude et apaisante de l’astre de vie. Ses yeux s’ouvrir laissant voir le curieux contraste de l’œil ambre et de l’œil turquoise. Se redressant pour regarder par la fenêtre, elle émis un sourire, la mer jusqu'à l’horizon. Elle recoiffa sa chevelure doré miroitant la lumière, le son de l’onde se mêlait a la douce lumière du soleil pour offrir a l’elfe un sentiment de bien être divin.

Elle resta blotti dans ses draps de soie, assise a regarder vers se lointain mystérieux que la mer enfantait toujours. Elle demeura ainsi jusqu’au moment ou, prenant son courage a deux main, elle sortie du lit marchant pied nue sur le marbre simplement revêtu de sa petite nuisette en soie pourpre. Elle entra dans la salle de bain laissant choir son vêtement dans un feulement qui la fit sourire. Elle effleura le cristal bleuté du bout de ses doigts et une eau chaude jailli. Elle leva la tête vers le cristal laissant l’eau couvrir son visage et couler dans sa chevelure et son corps, la chaleur délassant ses muscles. L’eau était vraiment son élément, son contact comme son doux bruit la rendait tellement paisible.

La salle de bain devint rapidement un sauna, la vapeur envahissant l’air et la condensation formait une myriade de gouttelette sur le marbre blanc. Mais ce laissant aller a son hédonisme de jadis, dans le lit, Atia profita de cette eau chaude et relaxante avec excès et plaisir. Qu’existait-il de plus doux que ce délicat liquide caressant son visage, son cou, ses épaules et glissant dans son dos et son ventre en suivant les lignes et les creux pour arpenté le galbe de ses fesses et de ses hanches ou dévalé le creux de son bas ventre. Le tout débouchant sur son entrejambe avant de prend un autre chemin en suivant les cuisses et les mollets finissant sa route avec les pieds. Hélas il lui fallut laisser ce jeu et elle effleura a nouveau le cristal coupant de par le fait le jet.

Une fois sèche et vêtu d’une robe de soie écarlate, elle quitta sa chambre et observa le garde qui attendait devant la porte de sa chambre bien droit son mousquet contre l’épaule et une épée a la ceinture.

« Dame Silverswell, dit le garde en lui adressant un salut militaire.
- Bonjour Reinhardt, je suis levé, vous pouvez aller vous coucher, vous l’avez bien mérité.
- Bien ma dame. »

Le garde salua a nouveau sa maîtresse et quitta son poste en marchant au pas. Atia haussa les épaules et se remis à arpenter le long couloir bordé de colonnade de marbre blanc orné de motifs végétaux en argent. Chaque colonne était rattachée à sa voisine par des voilages d’azur en son sommet et décoré d’un écu aux couleurs des Silverswell. Un décor de merveille que la dame ne remarquait même plus, écoutant plutôt le plissement de sa robe et le bruit de ses bottines sur le sol. Tout était tellement parfait dans cette demeure, à l’image de Silvermoon, une façade dorée cachant une réalité bien plus terne.

Elle déboucha sur une grande salle à manger d’où tombant du plafond un immense lustre de cristal et d’or embellissant, la pièce déjà bien doté par des murs aux tapisseries fines et aux colonnades recouvertes d’une fine couche d’or. Une fois de plus les voilages azur et argent donnait le ton, aux couleurs de la famille, et l’ornement ostentatoire la mesure de la richesse de cette famille marchande ayant acquis sa noblesse à grand coup de bourse d’or. Au centre de la pièce la table, œuvre bellissime d’ébénisterie au pied finement sculpté représentant des femmes au bras levés et dont les rebords illustrait des fresques historiques sur la famille.

« Sybil ! Cria soudain Atia en approchant de la table.
- J’arrive maîtresse ! »

Déboulant d’une petite porte donnant sur les cuisines, la jeune humaine aux cheveux châtain arriva vêtu de son uniforme de soubrette. Elle s’inclina devant l’elfe et vint tirer sa chaise veillant à son confort. Atia s’assis et annonça qu’elle avait faim. Une fois de plus l’humaine passa la porte mais cette fois en sens inverse pour réapparaître une tasse de thé et une corbeille de fruit sur un plateau d’argent peu après. Elle déposant le tout sur la table face a sa maîtresse puis s’inclina et se tint a ses coté, paisible et dévouée.

« Merci ma chère, dit simplement Atia. »

Elle commença a déguster son petit déjeuné et eu un petit rire d’apparence injustifié mais en réalité c’était l’ironie qui s’exprimait a travers elle. Une ironie d’autant plus grande quand elle voyait tout ce qui l’entourait, une vrai petite noble hautaine et pourtant elle demeurait une tueuse, commandos et assassin mandaté des fils de quel’thalas. Le contraste était frappant a l’image de ces deux yeux, l’un sauvage et impitoyable, l’autre beau et doux. Telle était sa vie, fastueuse et riche mais aussi sombre et macabre. Un autre rire lui vint puis elle secoua la tête ce n’était qu’un autre jour qui commençait, un jour comme les autres. La Marassa des elfes de sang, mangea son petit déjeuné s’imaginant ce qu’elle allait faire, commercer ? Tuer ? Espionner ? Torturer ? Voyager ? Faire des dons de charité ? Quelle importance après tout. Elle haussa les épaules, juste un autre jour.


Ps : Marassa est la loa du contraste.