[Recit - Atia]decadance

[HRP: une petite nouvelle sur ce qu'il c'est deroulé dans la vie d'Atia entre sa rupture avec Angelir et la bataille d'Adia.]

Sybil observait sa maîtresse le regard plein de désarroi. Celle-ci affalé nue sur son lit fumait une pipe d'opium, le regard complètement vide et hagard à ses coté des pichets d'alcool vidé et abattu, ornant ce lit aux allures de champs de bataille. Depuis quelque jour, la dame Silverswell prenait des airs de catin dévergondée, restant nue à longueur de journée, s'enivrant et fumant diverses drogues. Sybil se sentait désarmée face à l'état de sa maîtresse.

« Pourquoi me regarde tu comme ça? Balbutia Atia
- Maîtresse... vous ne devriez pas vous mettre dans des états pareils... »

Atia esquissa un sourire et fit signe à sa servante d'approcher avec le doigt. Celle ci s'exécuta docilement et Atia lui mis une grande gifle en ricanant.

« A l'avenir ne me dicte plus ma conduite!
- pardonnez moi maîtresse... »

L’humaine s'écarta en se massant la joue endolorie, sa maîtresse subissait bien des méchéances mais cela n'arrangerait rien... il fallait qu'elle trouve une solution et vite. Seulement elle était impuissante, il lui fallait de l'aide.

« Sybil, amène moi encore à boire, cette pipe me donne soif.
- bien maîtresse. »

Dans un soupire, la servante quitta la chambre et arpenta les couloirs riche de la demeure ; se dirigeant vers la cuisine. Une fois dans la pièce, une idée lui vint en voyant une bouteille de lait. Elle savait qui pourrait l'aider. Elle attendait patiemment le soir, continuant de servir Atia aussi bien qu’elle le pouvait et la nuit venu elle eu la visite attendu. Frappant avec ce rythme si distinctif, ce ne pouvait être qu’elle. L’humaine se rua vers l’entrée avant que le garde ne la renvoie. Elle arriva a temps, juste au moment ou le garde expliquait à la trollesse que sa maîtresse n’était pas en état de recevoir qui que ce soit.

« Ennea ! Attendez ! Je dois vous parler.
- ouaip Syb ?
- suivez moi je vous pris. »

Ennea haussa les épaules et suivit l’humaine sans poser de question, elle avait l’air inquiète et cela suffisait comme justification a la trollesse. Ennea observait les décoration imaginant en souriant la tête de Mawu dans une telle débauche de luxueuse. Elles arrivèrent enfin devant la chambre d’Atia. Sybil resta pétrifié un moment, hésitante puis elle se tourna vers Ennea.

« Vous allez voir pourquoi je vous ai fait venir… je ne sais plus quoi faire… »

Elle ouvrit la porte et laissa entrer Ennea qui découvrit avec stupeur les bouteilles vides, la pipe a opium, la fumée, le capharnaüm défigurant la sublime chambre. Mais surtout elle vit Atia nue dans son lit, dormant d’un sommeille lourd, une succube nue à ses coté qui entortillait amoureusement la chevelure blonde de l’elfe autour de son doigt. La succube se redressa et observa Ennea avec un petit sourire pervers. La trollesse grimaça et pointa son doigt vers la succube qui fronça les sourcils. Un horion de glace jaillit et se ficha dans le crâne de la démone qui s’écroula lourdement sur lit réveillant Atia.

« Que… ? Murmura la sin’dorei en ouvrant difficilement les yeux. »

Les yeux rouges et bouffis de l’elfe se posèrent sur la trollesse dont elle ne voyait qu’une silhouette brumeuse et bleutée. Ennea grommela et se jeta sur son ami, lui saisissant le crâne avec sa main. Atia se mis à crier et essaya de se débattre mais vainement face à cette étreinte impitoyable que subissait sa tête endolorie.

« Regarde ton état…»

Elle murmura une petite phrase et Atia se mis a suer, suer un flot de liquide laiteux qui s’évaporait au contacte de l’air. Le regard de la sin’dorei se faisait de moins en moins brumeux et son teint moins blême. Elle évacuait le poison de son organisme sous l’action d’un sort d’Ennea.

« Que fait tu la ? demanda d’une voix pâteuse la sin’dorei a présent débarrassé des substance nocives qui corrompaient son corps.
- et tu oses le demander… »

Ennea saisi brutalement Atia a la mâchoire et la souleva pour la mettre a la hauteur de son visage. L’elfe écarquilla les yeux de douleur et de surprise, les doigts lui écrasant le visage. Elle se débattit et griffa les bras de la trollesse en vain, chaque griffures se refermant presque aussitôt. Ennea de son coté ne bougeait pas fixant Atia dans les yeux avec froideur. A mesure que le temps passait cette dernière, déjà épuisée semblait se vider de toute sa force et de sa volonté. Les yeux féroce de la créature en face d’elle la terrifiait, un regard froide, impitoyable et sans remord. C’est tremblante qu’elle comprenait, qu’elle comprenait cette terreur qu’avait connu Severnaya quand Ennea l’avait attaqué, cette terreur que devait ressentir ses ennemis, elle était un monstre sans scrupule, une créature fait pour tuer. La sin’dorei sanglota sentant son dernier instant arriver.

« Arrête ça tu ne m’attendrira pas, pas après ce spectacle désolant. Crois tu être la seule a avoir connu des malheur dans ta vie ? a avoir subit des blessures, avoir été meurtrie a la guerre, a avoir vue les tiens massacré et a perdre un être aimé ? Tu crois être la seule ? Toute ma tribu a disparu quand j’était adolescente, j’ai eu deux époux mort a la guerre, j’ai été laissé pour morte, ravagé par la légion, j’ai connu les cachots de Darnassus et d’Orgrimmar, j’ai été violé, torturé, trahi et pire que tout je poursuit un but inatteignable, éradiquer les kaldorei, comme si c’était a ma porté ! Pourtant jeune j’ai prêté serment devant les loas d’accomplir cet tache et je ne me suis jamais dérogé, je n’ai jamais abandonné, malgré tout ce que j’ai subit j’ai continué la tête haute a me battre. Et toi, à la moindre petite contrariété, tu te caches dans la folie, la débauche ou t’isole. Tu es pathétique Atia, j’ai fait des efforts pour toi et je ne veux pas les avoir fait pour une faible ! Tu croises un nerubien, au lieu d’affronter ta peur tu laisses tes émotions prendre le dessus et devenir folle. Quand tu as découvert que ta maladie empirait, est ce que tu as cherché une solution ? Non tu t’es isolé et t’es montré invivable avec tes proches, moi compris. Quand tu as libéré Angelir de sa possession, as-tu honoré sa mémoire ? Non tu t’es caché dans la démence une fois de plus. Et la votre couple s’effondre et tu livre a ça ? Tu t’écoute trop Atia, tu t’apitoie trop sur toi-même, fait honneur a ta famille, a ta race et tes amis ! Deviens forte et pas cette pathétique petit chose fragile ! »

Atia restait immobile fixant les yeux devant elle, sa peur disparaissait et laissait par au doute. Un doute sans doute bénéfique, du moins Ennea l’espérait. Un dernier petit coup de pouce, peut être.

« Ou alors tu n’est qu’un déchet et que je me suis totalement trompé sur ton compte. Peut-être qu’Angelir ta quitté car il a découvert qu’en fait tu n’était qu’une lâche. »

Ce fut le déclique, Atia fulmina et gifla violement Ennea qui lâcha prise. L’elfe retomba mollement sur son lit et regarda avec fureur la trollesse.

« C’est moi qui l’ai quitté et je ne te permet pas de me traité de faible ! »

Ennea éclata de rire et fixa son amie qui se massait la mâchoire.

« Je sais, je voulait que tu réagisse un peu et tu as bien réagit. Maintenant range ça et que je n’entende plus de telle histoire, la prochaine fois je serai moins gentille. »

Atia grimaça, elle avait était gentille la ? Ennea décapita soudainement la succube et brandis la tête devant Atia.

« Je vais la réduire et te la rendre, ça te rappellera à quelle point tu as été misérable. »

Ennea sortie de la chambre et arpenta les couloirs pour quitter la maison. Atia de son coté resta sur le lit massant sa mâchoire marquée par trois grosses marques violacées. Quelques larmes coulaient sur ses joues, elle avait raison, Ennea avait raison et cela la bouleversait.

« Maîtresse ? » murmura Sybil qui avait passé toute la scène blottie dans un coin de la pièce, s’étant fait toute petite.

Atia releva la tête vers elle. Elle approcha alors timidement les mains jointes devant son visage. Elle s’assis à coté d’Atia et la regarda avec compassion.

« Pardonnez moi maîtresse, je ne pensait pas qu’elle vous ferait autant de mal…
- elle ne m’a pas fait de mal, au contraire, alors ne t’excuse pas. Tu as très bien fait, la seule personne a m’avoir fait du mal c’est moi-même. »

Sybil sourit et se blotti contre sa maîtresse. Atia regarda la petite humaine en souriant et la serra contre elle.

« Ma petite Sybil, tu pourra jeter tout ça, je n’en aurai plus besoin.
- bien maîtresse. »

La servante sourit, toujours pelotonnée contre Atia. Finalement tout allait pour le mieux.

Nietzche a écrit:Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort

Tu t'es inspirée de sa prose philosophique quand tu as crée Ennea ?

J'aime bien, malgrès des fautes de syntaxe, prête une petite attention au fait que parfois tu laisses des mots en trop dans tes phrases

(Oui, honte à moi, j'ai pas lu l'aigle et les lances, mais c'est plus facile de lire un petit texte entre deux lignes de code )

Il a tellement raison ce bon Nietzche !

Même avis que Svet sur le texte C'est vrai que c'est dommage car la scène est intéressante.