Les Fils de Quel'Thalas
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[recit - serie]La famille de Castelnord.

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Message  Atia Lun 29 Sep 2008 - 19:03

La famille de Castelnord.

Prologue :

L’histoire de la famille se perd dans les légendes et les mythes du début de l’ère humaine. Au commencement de l’histoire des Castelnord il y a un homme, comme cela est souvent le cas, un chevalier fougueux, Philippe le téméraire. Il était le troisième fils d’un petit noble de l’empire d’Arathor, venant des hautes terres d’Arathi. N’ayant peu de chance de devenir héritier Philippe devint un guerrier, un conquérant pour ces vastes terres encore vierges. C’est en chevalier errant qu’il vogua de tournois en tournois, de bataille en bataille. C’est alors que vint une grande opportunité, alliance avec les haut-elfes.

Les humains prêtèrent assistance au quel’dorei et s’enfoncèrent vers le nord. Philippe fut du voyage avec ses suivants, des combattants en quête de gloire et aveuglé par l’aura de leur maître. C’est lors des excursion dans le nord que Philippe se tailla un fief parmi les terres amanis dans les Northlands, près de la frontière avec quel’thalas. L’on raconte qu’ils tua a lui seul autant de troll qu’un régiment tant ses charges étaient féroces.

C’est dans les montagnes, sur les ruines d’une grande cité troll qu’il décida de fonder son château. Pour cela il utilisa les pierres d’un immense temple amani, Castelnord était née. Les années passant la forteresse se renforça et des avants postes furent fondé délimitant le comté. Le comte autoproclamé passa ces années à guerroyer contre les créatures infestant ses terres, gnolls, trolls, kobolds et tant d’autre. Il tailla de petit fief pour ses suivants les plus fidèles faisant d’eux des chevaliers.

Il fut rapidement temps pour le comte de trouver une épouse et d’avoir un héritier. Il trouva un bon parti avec une dame de Lorderon, une magicienne, Gwendoline. C’est aussi à cette période que naquis la plus grande légende de la famille, celle de l’aigle d’or. Blessé lors d’une bataille contre des pillards amanis, Philippe s’écroula au sol maculé de sang. C’est alors qu’un aigle d’or, brillant de mille feux, telle une boule de lumière vint se poser sur lui et l’aigle changea de teinte devenant rouge sang à mesure que les blessures de Philippe se refermaient. L’aigle repartie alors dans les cieux, disparaissant dans la lumière du soleil. Ce miracle changea le blason de la famille, il ne fut plus de sable (noir) à tour d’argent (blanc) mais de gueule (rouge) a aigle d’or (jaune).

Le temps s’écoula et Storm se disloqua et les Northlands devinrent un protectorat du royaume de Lordaeron. Les Castelnord furent de fervent partisan de Lordaeron alors que d’autre semblait préférer Alterac ou d’autre royaumes. Le blason changea une fois de plus, l’aigle se vit affubler de deux têtes, représentant la fidélité au roi et à la lumière.

Une période de paix et de prospérité s’installa, la ville de Valnord fut fondée et la ville de Castelnord grandis au pied des montagnes. Malgré des combats incessants contre brigands et monstres dans le comté, la lignée s’étendit et gagna en renom.

La seconde guerre bouleversa les choses. La horde s’étendit à travers les Northlands aidé par les traîtres d’Alterac. Les premières bataille livrés par les Castelnord furent des défaites cuisante, le comte Raymond fut tué et son fils Charles décida de changer la tactique de combat. La horde ne pouvait être vaincu en les affrontant en grande bataille a découvert sans avantage numérique. Il décida de se retrancher dans ses forteresses et de lancer de petit assaut sur les arrières de la horde. Une tactique empruntée aux rangers haut-elfes.

Malgré tout leur effort les compagnies des Castelnord ne parvirent qu’a égratigner la horde qui ne cessa d’avancer jusqu'à mettre le siège sur la forteresse du comte. Trop occupé par les haut-elfes et Stratholme les forces contre le château ne furent pas impressionnante et le siège se prolongea jusqu'à la contre attaque humaine qui balaya la horde. Charles fut surnommé le tenace et poursuivit la lutte jusqu'à Blackrock spire. Ses fils Abélard et Louis furent avec lui, chevaliers accomplis, père et fils chargeant de leur monture féroce les serviteurs de la légion. Charles fut célébré par la famille et son peuple comme le digne héritier de Philippe le téméraire.

Abélard succéda à Charles, s’efforçant d’être aussi illustre que son père. Il eut de nombreux enfant de son épouse, Marianne, une prêtresse de la lumière née a Stromgarde. Le premier fut Onfroy puis Illucia, Catherine, Charles, Guy, Maddalena et enfin Serena dont l naissance causa tragiquement la mort de sa mère.

L’enfance de ses enfants furent mouvementé, Onfroy quitta rapidement le domicile familiale pour devenir page puis écuyer auprès de l’ordre de la main d’argent, Guy deviens l’écuyer de son oncle Louis, Charles n’eut pas cette chance. Prenant un malin plaisir à torturer sa petite sœur Serena par des jeux cruels, lui reprochant sans cesse la mort de sa mère, il fit l’acte de trop. Tuant le chien de la petite âgé d’a peine 12 ans, il déclencha sa fureur et celle-ci a l’aide d’un banc en bois lui fracassa le crâne l’handicapant a vie.

Les filles eurent une vie certes peu facile. Illucia fut enlevé a l’age de treize ans pour être marié a Alexis Barov, Catherine marié au vicomte de Valnord et Maddalena des sa naissance eut une santé extrêmement fragile. Anémique, elle fut faible toute son enfance ce qui la condamna a ne pas se marier, ce qu’elle vit comme une bénédiction et elle passa son enfance a étudier. Serena vécu dans l’ignorance de son père et les maltraitance de son frère mais après l’avoir meurtrie, son père décida de la bannir de la famille et l’envoya au couvant de Northshire.

C’est lorsqu’un un étrange fléau s’étendit sur ces terres, succédé par une étrange secte que Abélard fut mis à l’épreuve.

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Message  Atia Lun 29 Sep 2008 - 19:04

Chapitre 1 : la chute.

An 20 après l’invasion orc

Leurs membres traînant et leurs regards hagards, la petite troupe trébuchante s’avançaient lentement en un cortège ridicule de cadavre suivant inlassablement un homme vêtu d’une robe à capuchon noire. Il balançait de gauche a droite un encensoir en fer exhalant une fumé à l’odeur infâme. Seul son menton et sa bouche au sourire édenté dépassaient de sa capuche. Il se dirigeait droit vers un petit hameau dont le cimetière était bien garni. Une prise de choix pour tester ces dons.

Soudain, venant de sa gauche, du nord un brouhaha s’éleva et un cri de guerre résonna :

« Que l’aigle d’or me donne la force ! Pour la lumière et le roi!»

Surgissant de derrière une colline des chevaliers s’élancèrent sur eux. Il pointa sa main griffue vers les intrus et son cortège macabre se mis en une masse compacte entre lui et les chevaliers. Les guerriers chargèrent férocement la masse pitoyable de cadavre. En tête de cette troupe le comte de Castelnord arborant fièrement son blason et a ses coté son frère Louis et quelques chevaliers déterminé.

L’impact fut brutal et sans surprise, les cadavres se disloquèrent sous les coup de lance, les sabots des chevaux et les caparaçon protégeant les montures. L’homme en bure grimaça et se fit trancher le col d’un coup d’épée par le comte.

« Encore un de ces immondice encagoulé, maugréa Louis.
- ils se font de plus en plus nombreux… rentrons et fait appeler nos vassaux, je veux les voir au plus vite !
- nous levons l’ost, mon frère? demanda surpris Louis.
- c’est ce que nous déterminerons. Allons y et faite brûler ça. »

Les corps furent brûlés et la troupe retourna à Castelnord. Le pays était paisible, mais ces individus devenant de sérieux problème. Une décision devait être prise. La réunion allait servir a ça.

Les vassaux du comte répondirent rapidement et furent rassemblé dans la grande salle du château.

« Messieurs, mesdames je vous ai rassemblé pour parler de ces maraudeur accompagné de cadavres qui arpentent nos terres depuis quelque temps.
- Sans oublier le culte étrange qui les précèdes et dévient les masses du culte de la lumière.
- Père, dit Maddelana, a vos dire leur pouvoir ressemble grandement a ceux de ces chevaliers de la mort qui accompagnaient gul’dan durant la grande guerre contre les orcs. »

Tout le monde se tourna vers la jeune femme frêle et pale. La maladie l’avait rendu faible et maigre mais tout le monde connaissait son intelligence.

« C’est exacte ma nièce, dit Louis. Leurs pouvoirs sont semblables.
- Devons nous en déduire un retour des orcs ? demanda un saigneur.
- Aucunement, dit Maddalena, ce sont des humains bien vivants, sans doute une secte ayant dérobé les secrets de l’immonde sorcier orc.
- Il nous faut enquêter afin de vérifier ces dires, dit le comte Abélard, en attendant que décidons nous pour la sécurité de nos terres ?
- Je préconise un couvre-feu et une levée partielle de troupe pour créer des milices, annonça Louis.
- Excellente idée, vos conseils sont toujours avisé, dit un seigneur.
- J’ai une autre idée pour ma part, dit soudain une voix venant de la porte. »

Tout le monde se tourna et découvrit avec stupeur, Charles, debout. Lui qui fut infirme depuis son accident avec sa sœur, bien des années auparavant semblait vibrant de santé et de force. Sa paralysie avait disparue, tout simplement.

« Charles ? Mais comment ?
- Un miracle cher père. Un miracle comme ceux que font ses gens qui relèvent les morts et offrent la vie éternelle a leur adepte.
- Qu’est ce que cela signifie ? demanda Louis.
- Ceux que vous combattez ne peuvent être vaincu, vous opposez à eux c’est mourir alors que les rejoindre c’est s’assurer la vie éternelle et la santé ! Regardez moi ! Regardez ce qu’ils ont fait ? Comment ils m’ont « ressuscité » !
- Charles vous êtes fou ? demanda le seigneur de Valnord.
- J’en ai assez entendu ! J’ai tué ses immondices et vue comment ils ont massacré le peuple ! Rugit Louis en approchant de son neveu. Je refuse de vendre mon âme à un culte aussi immonde !
- Vous devriez vous méfier mon cher oncle, ils n’ont pas seulement accordé la santé. »

Louis grogna face à son neveu, celui-ci ricana et effleura l’oreille de son oncle. D’une parole il la gela et d’une chiquenaude la fit exploser. Le chevalier tomba a terre en criant de douleur alors qu’exultant comme un dément Charles s’exclama :

« Voyez, voyez la force que j’ai obtenu ! Sachez que les Barov ont d’ors et déjà rejoint le culte, bien d’autre suivent leur exemple, bientôt vous verrez s’accomplir la volonté du roi Liche dans le monde, soyez avec nous !
- Mon fils vous êtes devenu dément…
- Non père, si ce miracle ne vous suffit pas voyez le suivant. »

Il approcha de Maddalena qui l’observait, tremblotante et la respiration sifflante comme a son habitude, et trempa son pouce dans une huile étrange, il oint le front de sa sœur en prononçant des paroles magiques. C’est alors que la jeune femme retrouva soudain des couleurs et respira mieux. Elle se dressa surprise et pleine de vigueur et observa ses mains tout en faisant quelques pas, émerveillée.

« Comprenez vous ?
- Père ! s’écria Maddalena, c’est un miracle ! Mon frère ! Je… je vous suis ! »

Abélard et les seigneurs s’observaient avec étonnement. Charles exultait intérieurement, torturer sa sœur Serena pendant son enfance avec des jeux cruels lui avait semblé être l’erreur de sa vie pendant toute sa pathétique existence. Aujourd’hui, il se disait que c’était grâce à cela, grâce à ce handicape qu’il avait put découvrir la voie du culte et devenir cela.

Abélard, réfléchissait, les sourcils froncé, pesant le pour et le contre avec ferveur, que devait-il faire ? Les miracles était tout simplement effrayant mais cela était-il un culte digne ? C’est en entendant les rire de sa fille qu’il redressa la tête et la hocha en regardant son fils. Sa décision était prise.

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Message  Atia Lun 29 Sep 2008 - 19:04

2eme chapitre : l’offrande.

An 21

« Quelle est la situation capitaine ? demanda Louis.
- leur nombre ne cesse de croître c’est un cauchemar mon seigneur ! »

Le chevalier grogna. Sa tunique était en lambeau, sa cotte de maille était dans un piètre état sans parler de son bouclier qui n’était plus qu’un fétu de petit bois. Il couru au rempart et observa la masse grouillante qui assaillait la cité. Des cadavres à n’en plus finir qui marchaient et combattaient, tous muent par une volonté unique. C’était effrayant mais le temps n’était plus à la peur. La cité de Valnord devait tenir ! Andorhal, Stratholme et récemment Darrowshire, toute ces villes étaient tombé, seul résistaient encore la Main-de-Tyr, Valnord et Ebonearth. Tout n’était pas encore perdu, des renforts pourrait venir du sud, de Stromgard, Stormwind, Alterac, Hillsbrad, Kul’Thiras, Gilneas. Ils devaient tenir.

« Sir ! Venez vite ! Les corps du cimetière se relèvent ! Il y a des traîtres dans la cité ! »

Un vrai cauchemar. Louis de Castelnord s’élança avec quelques chevaliers vers le cimetière abattant les zombies avec férocité. Si, en plus de la peste, il fallait surveiller chaque parcelle de terre ou un corps pouvait être enfouie… cela devenait insurmontable. Le plus infamant vint de la vision du saint enterré dans l’église qui s’élança avec sa crosse contre les chevaliers. Il ne fut guerre plus efficace que les autres. Des chevaliers ne se laissaient pas avoir si facilement.

« Avons-nous de nouveau cas de peste se renseigna le chevalier auprès d’un prêtre.
- non mon fils nous n’en avons plus.
- c’est déjà ça, que l’on recherche activement le traître, il pourrait chercher à empoisonner les vivres.
- bien mon seigneur. »

Et la lutte repris au rempart. A la différence des vivants, les créatures du fléau ne s’épuisaient jamais, la lutte faisait donc rage jour et nuit. Mais Louis était un lion qui ne faiblissait pas et cela inspirait ses hommes. Les jours se succédèrent au même rythme, à l’image des semaines précédente. Mais les remparts et les hommes tenaient bon. Du moins jusqu'à ce que le fléau invente un nouveau procédé. Des formes blanches avancèrent doucement, des banshees, qui s’attaquèrent directement au cœur des soldats, tournant le frère contre le frère. Pire cela laissa le soupçon sur tous. La confiance de Louis commença à chanceler. L’espoir de voir un renfort arriver s’amenuisait à mesure que le temps s’écoulait, sans parler de la panique dans le cœur des hommes. Et un matin, une voix familière et tragique se fit entendre.

« Mon frère ! Mon très cher et entêté frère ! Ne vois tu pas que c’est folie ? Je te laisse une dernière chance de nous rejoindre.
- Jamais ! Regarde toi, Abélard ! Comment ose tu encore vivre ! Tu as combattu au coté de père contre le mal, pour le peuple et vois ce que tu fais de lui ! Tu massacres ton peuple ! Pire tu profane ses sépulture ! tu es un monstre abjecte !
- Ainsi tu as fait ton choix… »

Une armée d’abomination s’élança vers les murs couverts par des tirs d’artillerie qui entamèrent le mur. Louis adressa une prière à la lumière et brandis sa lame en rugissant le cri de guerre des Castelnord. Le combat fut le plus violent livré depuis la grande guerre contre les orcs et le plus désespéré aussi. Le vieux chevalier le savait, ce jour serai le dernier… que restait il de sa famille… Abélard, Maddalena, Guy, Charles, Illucia tous au service du fléau, Onfroy était le dernier espoir, luttant dans la Main-de-Tyr avec ces compagnons et Serena aussi, perdu dans le royaume de Stormwind. Eux deux représentaient l’espoir, pour lui tout était terminé. Ils acheva une abomination et se lança sur la seconde. Le mur céda à de nombreux endroit, laissant béant de nombreuse brèche d’où se déversait le flot immonde des morts. Les cris des vivants tranchèrent le bruit de la bataille. Tout était perdu la seul chose qui restait a sauver était leur propre honneur et ils le méritèrent, combattant avec violence et détermination, ne cédant pas un pouce de terrain sans prélever un lourd tribut. Il n’y avait pas a dire Louis était fier de ces hommes.

Deux cavaliers noir jaillirent par une des brèches du rempart, un homme et une femme. Abélard et Maddalena, cette dernière avait bien changé, sa musculature était devenue saillante sous sa peau blanche, une vraie guerrière bien loin de la pauvre fille malade et maigre. Elle se tailla un chemin avec son épée runique à travers les rangs des soldats tandis que son père fonçait vers Louis.

« Mon frère tu m’a dit que je ne devait plus vivre. Dans ce cas ôte moi la vie. »

Louis ricana et s’élança sur son frère. Un combat fratricide débuta, prélude a une longue série de combat entre les différents partisans Castelnord. Ce combat fut acharné à l’image de la passion qui alimentait les combattant, eux ayant lutté cote a cote toute leur vie, traversé les mêmes épreuves. Les deux frères les plus proches se faisait face et se tuait à petit feu, les blessures zébrant leurs corps et déchiquetant leurs armures. Louis avait l’avantage sur le combat à l’épée mais Abélard avait de nouveau dons qu’il exploita. Et alors que la ville était en proie aux flammes et sa population décimée entièrement, la lutte entre les deux frères se poursuivait jusqu'à la nuit ou les flammes jouaient à se refléter sur les lames et les armures. Chocs et étincelles rythmait cet affrontement absurde. Mais, enfin, il s’acheva désignant un vainqueur qui n’en était pas vraiment un aux vues de son état. Louis gisait au sol sous les yeux hagard de son frère meurtri de toute part.

« Maddalena ! Cria le chevalier de la mort. Viens. »

Elle approcha doucement. Ses yeux entièrement noir a l’exception de ses iris argenté se posèrent sur le corps de son oncle un instant.

« Père ? demanda-t-elle sans exprimer la moindre émotion.
- Je n’ai plus la force d’accomplir une dernière chose, fait le pour moi. Fait de lui une goule, punie le d’avoir osé usurpé mon titre.
- Bien père.»

Maddalena s’exécuta sans sourcilier. La prise de Valnord signait la fin de la guerre dans le comté de Castelnord. Ainsi qu’une brève trêve parmi les membre de la famille. Louis devint une goule redoutable, transformé et modifié pour être la pire arme du chevalier de la mort Abélard. L’honneur du vieux chevalier était sauf mais son corps sans âme et bafoué s’évertua a le détruire a chaque ravage qu’il causait.[u]

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Message  Atia Lun 29 Sep 2008 - 19:05

3eme partie : renaissance.

An 22

Il chancelait, les yeux agars, ses doigts parcheminés agrippés a sa lame. Sa jambe droite, trop décomposait, le tenait a peine debout, c’est pour cela qu’il se battait a cheval le plus souvent. Sa volonté lui appartenait désormais, longtemps après avoir succombé a la peste, asservi a se Roi fou vivant au nord. A présent, lui qui fut chevalier, était à présent un cadavre déambulant sans vie, ignorant sa propre identité. Seul son médaillon en argent représentant un aigle à deux tètes ou était inscrit « Guy de Castelnord » le renvoyait a un passé ignoré.

Il approcha de sa monture et la chevaucha, palefroi décharné par la mort et les ans mais toujours vif et fougueux comme au premier jour. La dame noire, son seul amour, sa seule raison de vivre, demandait le service de tous les siens et il le lui donnait. Avec ses compagnon, il quitta la ville délabrée de Brill s’élançant vers les contrées désolés encore détenu par le Fléau, il savait que les serviteurs du Roi Liche et que la croisade écarlate étaient leur pire ennemis, c’est tout ce dont il avait besoin de savoir, ses talents de stratèges n’avaient pas disparut, ses capacité de combats étaient les même, du moins le pensait-il. Son état était quelque chose de curieux, quelque chose de plus grand que le vivant, immortel, délivré de la maladie, ceux la même qu’on traitait de monstre. Monstre non, tous étaient jaloux.

Sa compagnie de cavalier était composée de quatre autres cadavres plus ou moins gâtés, engoncé dans d’imposantes armures. Ils chevauchaient au travers de la forêt putréfiée, les arbres décomposés, le sol mort et pourrit, l’air nauséabond, de ci de la des animaux pestiféré se trainaient sans but. Ils avancèrent inexorablement dans un bruit de sabot, de cliquetis de métal et d’os. Leurs mission était aisé, réduire le nombre des troupes du Fléau pour facilité le transite des troupes vers la barricade.

La femme du groupe, pointa son doigt griffu vers un groupe de goules et de zombies déambulant dans un vieux champ abandonné. Ses yeux brillèrent d’une lueur malsaine a travers la fente de son heaume et elle chargea couchant sa lance. Les autres l’imitèrent courant sus aux adversaires. Le menu fretin n’opposa guère de résistance, frappé de plein fouet par les charges, ils ne purent tout au plus que blesser les montures. Des rires malsains s’élevèrent par les orifices des heaumes, des rires lointains, venu d’ailleurs, d’outre-tombe. Mais une goule pourtant parvint à sauter par-dessus un cheval renversant son cavalier et déchiquetant l’armure avec une fureur impie de ses dents et de ses griffes. Le reprouvés fut sauvé, un temps, car très vite toutes les créatures du Fléau convergèrent vers l’ennemi à terre. La bataille continua de faire rage mais le reprouvé a terre succomba comme succombèrent tout les sbires du roi liche. Les rires s’amplifièrent alors, nulle plainte pour leur compagnon tombé, seule comptait le devoir accomplie.

La troupe rebroussa chemin quand une complainte se fit entendre derrière elle. Ils se retournèrent et virent leur compagnon se relever dans un grognement, ses yeux irradiant de bleu.

« ne…cro… man… cien ? marmonna la femelle. A… tten… tion…
- en formation ! grogna Guy. »

Ils attaquèrent le zombi de leur compagnon mais alors qu’ils approchèrent tous les corps que leur œuvre avait fait joncher le sol explosèrent abattant leur monture et les blessants. Hébétés, ils observèrent autour d’eux. Une gargouille les attaqua puis des goules. La lutte fut féroce mais les reprouvés triomphèrent, blessés et agars. Ils assurèrent les alentours, un froid nouveau les engourdissait lentement.

« Et bien… je ne vous aurai pas cru si tenace… dit une voix féminine. »

Ils se tournèrent et virent une femme dont la chevelure de jais se parsemait de cheveux blancs. Son armure noir et sa grande lame couvert de rune ne laissait pas de doute, un chevalier de la mort.

« Mon frère, dit elle en pointant sa lame vers Guy, père réclame ton trépas !
- père ? Frère ? Qui es-tu toi ?
- Ta sœur Maddalena de Castelnord. As-tu oublié ? Ce n’est pas grave la ou tu n’a pas besoin de savoir. »

Elle fit exploser les nouveau corps achevant quelque reprouvé ne laissant que la femelle et Guy. Une lutte inégale commençant entre les trois combattants, les reprouvés, déjà très largement entamé, étaient acculé. La femelle tomba la première mais rapidement, sous les assauts répétés de la chevalier de la mort, Guy succombât aussi. Maddalena le regarda froidement, pas une expression ne lui barrait le visage, elle ramassa le médaillon sur le corps de son frère et reparti comme elle était venu, laissant sur ce champs désolé un parterre de mort et d’horreur comme c’était si commun en ce lieu. Elle allait partir pour Nordfendre et avait détruit le premier traitre au Fléau de la famille.

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Message  Atia Lun 29 Sep 2008 - 19:06

4eme partie : l’échine de glace

An 26

Il dictait de sa voix lointaine et venu d’ailleurs, l’acolyte griffonnait de ses doigts crochus sur un parchemin en peau humaine. Sa main exhalant d’une aura de glace approcha du sujet, une femme de l’aube d’argent.

« Sujet : humaine de 19 ans, bonne constitution, doué de sort de lumière. Allégeance : aube d’argent. »

L’acolyte retranscrit scrupuleusement alors que la liche trempa son doigt squelettique dans un bocal et piqua la chair du bras de l’humaine. Celle-ci entravé et la langue tranché n’exprimé qu’un grognement en lieu et place d’un cri.

« Première injection, agent Z-B : première minute, premier signe visible, peau rougi et cloque au niveau de l’injection. »

La liche scruta le corps attendant que les minutes passent. Les grognements de l’humaine se poursuivaient. Il reprit alors :

« Cinq minutes, les veines périphériques commencent à noircir montrant de façon visible le parcours du poison, la nécrose est effective, les extrémités du bras commencent déjà a noircir. »

Une nouvelle pause. La crypte suintait d’humidité, les pierres sombres couraient du sol fait de dalles froides jusqu'à la clef d’ogive qui servait de plafond au laboratoire. Ci et la, tout autour, des tables, des pupitres, des flacons, alambiques et autres objets alchimique. Dans un coin de la pièce des cuves ou était conservé les sujet d’expériences précédents. Le tout était éclairait par des bougies brulant d’une flamme verdâtre a reflet violacé.

« Dix minutes : le bras du sujet est entièrement nécrosé, les premières gènes respiratoires se font entendre, la fièvre a rendu inconsciente le sujet. »

La liche continuait d’observé avec une curiosité quand un acolyte entra en trombe, l’air paniqué.

« Maitre ! Une femme disant être votre sœur vous demande a l’extérieur !
- Ma sœur est à Nordfendre cretin !
- pas cette sœur…
- Illucia ?
- non…
- me dit pas que… »

La liche éclata d’un rire sinistre qui se répercuta sur les pierres à nue de l’endroit. Alors c’était cela, celle qui l’avait meurtrie, celle qui avait fait de lui cet être. Il fallait qu’il la remercie car elle fut en vérité sa bénédiction. Un remerciement spécial, goule Serena. Il rit à nouveau.

« Est-elle seule ?
- les ombres affirment que des troupes de la fraternité de la lumières sont présent.
- aube d’argent et croisés hein ? Envoyez les troupes vous en débarrasser et je veux ma sœur vivante ! »

L’acolyte reparti. La liche repris son observation mais son sujet avait succombé, pourtant le poison continuait de se rependre, animant le cœur par magie pour que l’infection soit total.

« Quinze minute, le sujet est décédé et la toxine anime le cœur pour se rependre comme prévu, l’expérience semble concluante. »

L’acolyte réapparut, l’air encore plus paniqué que jadis.

« Maitre ! Nos troupes ! »

Un trait de glace transperça le corps de l’humain et la liche rugissante se déplaça en personne vers l’extérieur de la crypte, découvrant le champ de mort, son armée décimé mais celle de l’ennemi bien entamée aussi.

« Ma chère sœur, dit-il. Quelle plaisir de te revoir ! Regarde moi, regarde ce que tu as fait de moi, sache que je t’en remercie, grâce a toi j’ai échappé a cette stupide vie de chevalier sans cervelle comme nos frères, grâce a toi j’ai pu guérir Maddalena de sa maladie et convaincre père de nous rejoindre. Merci ma sœur et pour te montrer ma gratitude je vais te faire nous rejoindre ! »

Il éclata de rire observant la frêle silhouette de sa sœur en ces terres corrompu. Si Maddelana fut maigre et à présent belle et athlétique, Serena est trop petite, de petite rondeur, des hanches trop large, une poitrine trop petite. Charles la jugea bien moins belle que ses autres sœurs.

« Charles, dit-elle froidement, il est temps que je répare mon erreur, que j’expie cette faute… ton heure est venu… pardonne moi pour ce que je t’ai fait et ce que je vais te faire… »

La liche éclata de rire.

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5eme partie : Rédemption

An 26

A genou devant l’autel, torse nue, son puissant fouet a la main, il chantait des litanies et des cantiques les ponctuant d’un coup de fouet sur son dos, se mortifiant pour trouver l’absolution face a la toute puissante et sainte lumière. En état de grâce, il pleurait d’extase en fixant l’autel, la douleur ne faisant qu’ajouter a sa foi, son sang et sa chair rependu au sol faisait de doux sacrifices. La lumière le remerciait de sa fidélité, le comblait de grâce. Un nouveau coup de fouet creusa un sillon dans sa chair quand il entendit des pas venant de derrière.

« Frère Onfroy, votre sœur est arrivée.
- j’arrive. »

Il se releva son corps musclé tendu par la douleur, ses yeux marron plein de détermination et sa longue chevelure noir tombant sur ses épaules, des mèches lui barrant le visage. Il joint ses mains devant lui, paumes vers le ciel et prononça un compliment a la lumière, les meurtrissures de son dos disparurent soudain. Il ramassa son pourpoint rouge et s’en revêtit puis remit son tabard blanc frappé d’une flamme rouge. Sa sœur… il n’aurait jamais cru ce qu’elle était devenu, faible certes mais déterminée et d’une foi sans faille. Au combien il fut surprise quand il apprit que quelque mois à peine elle avait tué son frère Charles… Ce geste avait ravivé sa foi, ce geste faisait que Serena allait entrer dans la croisade écarlate.

Il sortit de la chapelle et se dirigea vers le fort escorté du chevalier qui l’avait prévenu. Onfroy portait une longue lame à deux mains à la ceinture, a la manière des nobles, la main posé sur le pommeau. Il entra dans la bâtisse et monta les escaliers jusqu'à la salle principale. La dans la grande pièce de pierres nue, un officier écarlate parlait avec Serena, elle venait de finir le mois d’isolement nécessaire a la disculper de toute corruption, elle avait minci.

« Onfroy ! Vous voila, approchez, ayez l’honneur de lui remettre son tabard.
- Mon frère, quelle plaisir de vous revoir, dit Serena l’air fatigué. »

Elle avait subit bien des épreuves, un complot de la part de noble véreux, puis les epreuves d’entrée dans la croisade. Elle était plus résistant qu’il ne l’aurai cru.

« Le plaisir me reviens, enfin quelqu’un d’autre dans la famille pour défendre la vertu et l’honneur. »

Elle lui sourit et il lui remit le tabard de la croisade. Le cérémonial se poursuivit quelques minutes. Serena resta digne et calme, Onfroy lui était content de voir qu’il n’était pas le dernier membre de sa famille à être sain d’esprit.

Une fois la cérémonie terminée, Onfroy pris à part Serena.

« J’ai entendu dire que tu avais reçu le titre de Comtesse.
- Oui… mais un titre de principe, Castelnord est devenu la clairière nocive…
- Si père apprend cela… Tu sais ce qu’il a fait à Louis et Catherine ? Louis a pris le titre de comte et Catherine de vicomtesse de Valnord. Père a tué Louis et Maddalena a tué Catherine avant de changer Louis en goule. S’ils apprennent que tu as ce titre ils voudront te tuer.
- Je sais…
- Mais ca peut nous servir. Si nous détruisons Louis puis faisons savoir que tu as le titre, nous leur tendrons un piège. »

Serena lâcha un soupire puis acquiesça doucement. Onfroy inclina la tète puis l’amena visiter la main de Tyr.

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Message  Atia Lun 29 Sep 2008 - 19:07

6eme partie : Expiation
An 27

Castelnord, jadis une forteresse de pierre sombre, bâtis là, entre ces piques montagneux. A présent, plus de forteresse, plus de grand étendard de gueule à aigle bicéphale d’or claquant aux vents. Seule une base impie, exhalant les fumées nocives du fléau, a ce point tel que le lieu fut nommé a juste titre la clairière nocive. Tout aussi inexpugnable que la forteresse de jadis la nouvelle base du Fléau se dressait fièrement avec ses défenseurs non-morts. Et en cette saison, la neige donnait une allure des plus sinistres aux lieux.

Onfroy dans son armure d’or l’observait depuis la scierie en contrebat de la montagne. Il portait une armure de plate imposante peint a l’huile de lin pour la rendre immaculé et étincelante, les bordure rehaussait de letton polie lui donnant l’allure d’un chevalier d’argent et d’or, sa tunique blanche voletait au grés du vent, souillé du sang noir et de la bile des mort vivant gisant inanimé au sol, autour de lui. Il était beau, il était fière, son regard imperturbable. La compagnie de chevalier derrière lui s’était assemblée de manière à former un triangle dont le Castelnord formait la pointe. Il brandit son long espadon, la lame terne faisait prés d’un mètre vingt avec un pommeau d’une trentaine de centimètre.

Il rugit alors un cri de guerre retentissant et la formation s’ébranla chargeant à travers l’étroit chemin menant à la clairière. Chaque créature se dressant sur le chemin fut frappé de milles horions. Lance, épée, poitrail et sabots des montures frappèrent, rien ne ralenti la charge dont le tumulte fit trembler le sol. Au sommet enfin, l’étroite entré de la base du Fléau était fermé par un carré de squelette brandissant lance et hallebarde.

Une belle formation, songea Onfroy, mais vaine. Lui et les autres paladins usèrent de leur dont pour repousser le mal et une peur panique dispersa l’impressionnante formation que la charge ininterrompue tailla en pièce.

La course frénétique s’arrêta enfin. Et les chevaliers observèrent les lieux. Abattoir, ziggourat, ouvrage de défense en ossement, une base classique. Des abominations jaillirent de l’abattoir et les nécromanciens élancèrent leur horde de goules et de squelettes accompagnés de nerubien. Et d’une nouvelle exhortation le Castelnord encouragea ses compagnons. La bataille reprit, un groupe chargea les abominations, un autre les nécromanciens. La fureur sacrée anima chacun des croisés écarlate, ils exorcisèrent, frappèrent, brulèrent chaque créatures impies, les blessures s’accumulèrent sur leur corps, certain tombèrent mais ils ne désespérèrent pas.

D’une ziggourat surgit alors une féroce goule dont l’apparence n’avait rien à voir avec les autres, plus massive, chaque articulation munie de pointe osseuse. L’apparence de celle-ci n’avait rien du ridicule des autres goules. Elle émit un rugissement feroce et a sa vue Onfroy poussa un nouveau cri de guerre et la chargea. C’était une affaire personnel cette fois, la goule n’était autre que Louis, cette oncle bienveillant que, honni soit-il, Abélard de Castelnord avait perverti. Onfroy était la pour lui, pour lui offrir le repos eternel.

Le premier coup vint de la goule qui, se jetant sur le chevalier, le fit choir de sa monture avec violence. Les crocs et les griffes entaillèrent l’acier de l’armure sans réussir à la percer, laissant un répit bienheureux à Onfroy qui parvient à se dégager et reprendre pied. Il fit face serrant son épée fermement. La goule décrivait de léger cercle autour du chevalier. Celui-ci baissa sa lame et la tendis horizontalement derrière lui, la garde de la queue tendu. Croyant a une ouverture la goule bondit mais la lame fendit l’air, la pointe creusant un fin sillon dans la neige puis remontant de bas en haut frappa de taille avec une violence inouïe. Le corps de la goule décolla de terre et s’écrasa violement par terre à quelque mètre. Mais Onfroy était déjà sur elle pour donner le coup de grâce. Elle se releva mais trop tard, l’épée lui trancha le col d’un coup sec.

« Tuer son propre oncle, dit une voix, voila que tu commence à me ressembler.
- Il était déjà mort, dit calmement Onfroy en se retournant, tu as tué ton frère et tes enfants, père. Cela je ne me le serai pas permis.
- Dois-je en déduire que tu m’épargneras ? »

Le chevalier de la mort approcha, son crane rasé était couvert de cicatrice et un bouc broussailleux et gris lui encadrait la bouche. Il portait une armure noire qui semblait faite d’obscurité pur, sa main tenait un imposant heaume.

« Mon père est mort il y a longtemps, vous n’êtes que de la viande froide. »

Il éclata de rire et a ce moment la de derrière Onfroy jailli Maddalena qui tenta une attaque que para sans peine Onfroy. Il lança un regard froid à ca sœur puis s’en détourna pour fixer a nouveau son père. Maddalena grogna d’être ainsi ignoré. Mais elle se trompait lourdement. Onfroy pivota soudain et lui assena un coup de pommeau brutal dans le heaume puis saisissant la lame de son épée se servit de la garde comme d’un épieu de guerre, elle esquiva de justesse l’attaque mais la garde perça l’épaulière et la meurtrie. Il n’en resta pas la réarmant une nouvelle attaque tenant toujours son épée par la lame pour frapper son père, qui approchait, avec le pommeau et se ressaisi de la garde de son épée, faisant face. Les deux chevaliers de la mort abasourdie fixèrent le paladin qui derrière l’acier de son casque souriait.

Maddalena attaqua mais sans aucun succès, Onfroy para, esquiva avec une aisance déconcertante puis contre attaqua, frappant de l’épaule, sa sœur qu’il la fit trébuché sur sa lame placé derrière elle. Il enchaina alors férocement sur son père. Ils échangèrent moult coups féroce, les armures s’usaient et les lames crissaient. Pourtant, aucun des deux combattants ne fatiguait, chacun maintenu debout pour la puissance de leur foi. Maddalena encore assise dans la neige observa le spectacle comme hypnotisée. Mais le combat s’acheva quand, perdant un instant l’équilibre, Abélard laissa voir une ouverture. Onfroy s’en saisi et d’une attaque de bas en haut parvint d’un coup net a tranche le bras gauche de son père, prenant le défaut de l’armure a l’aisselle. Le chevalier de la mort hurla de douleur alors qu’un flot de sang noir se déversa dans la neige.

Maddelana reprit ses esprits à ce moment et attaqua prenant à contre-pied son frère. Mais une fois encore il parât l’attaque, offrant à la dame de la mort une peur qu’elle n’avait plus connue depuis tellement longtemps, un sentiment d’impuissance. Il entreprit d’attaquer sa sœur mais Abélard bien que gravement blessé n’acheva pas la lutte. A nouveau le paladin faisait face au deux chevalier mais l’une mourrait de peur et l’autre avait perdu un bras, les chances était de son coté. Il lui fallait ajouter à son avantage moral. Il consacrât le sol autour de lui et d’un sort d’exorcisme fit bruler le bras tranché. Plus de retour, plus de guérison possible, sans le bras, l’handicape serai a vie. Onfroy en ricana.

« Tu es déterminé mon fils, je suis fier de toi, dommage que tu n’as pas prit le bon partie. »

Onfroy se contenta de lever son épée la tenant horizontale au niveau de ses yeux, comme le prolongement de son regard, la garde de la fenêtre. Abélard attaqua, épaulé par Maddelana, comprenant que l’union était la seule clef de la victoire. Mais le paladin ne semblait en rien décidé à perdre du terrain. Au contraire, rapidement Maddalena fut mise à terre, blessé et a moitié sonné. Elle resta immobile au sol, attendant le bon moment pour frapper.

Tout autour, la bataille entre les croisés et les morts vivant faisait toujours rage, nul ne se mêlant de l’affaire de famille d’à coté. Les abominations étaient a terre, les nerubiens de même, seul restait les nécromanciens et leur légion de squelettes et de goules, mais le nombre de croisés était fortement réduit.

Un coup d’épée arracha le heaume d’Abélard lui entaillant le visage profondément. Le chevalier de la mort tituba en arrière, Onfroy sourit et attaqua vers la tête pour mettre fin au combat mais il fut soudain stoppé net. L’épée de sa sœur venait de parer la sienne. Elle rugit et attaqua de toute ces forces, de toute sa rage, comment ce simple humain pouvait-être si fort qu’il tenait en échec deux élus du roi liche ? Ce n’était pas possible. Elle redoubla d’effort, fit usage de ses pouvoirs, un déchainement qui commença à acculer le paladin dont la longueur de la lutte commençait à épuiser. Abélard, tenant à peine debout, usa aussi de ses sorts pour aider sa fille. Onfroy commença enfin à lâcher doucement prise face a sa sœur. Puis elle y parvint, d’une contre-parade elle le frappa à la gorge. La lame s’enfonça profondément et Maddalena fut elle-même surprise de sa réussite. Dans un gargouillis s’écroula le puissant paladin.

Abélard fit un sourire et s’écroula. Maddalena évacua son père avec peine, son corps martelé et zébré de blessure, l’éloignant de la bataille qui faisait toujours rage.

Onfroy gisant dans la neige observa leur fuite et expira son dernier souffle. Ce fut la fin du plus puissant des Castelnord depuis Philippe.

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Message  Atia Dim 5 Oct 2008 - 13:33

Partie 7 : Le repos du guerrier

Elle était assise sur son lit rudimentaire, autour d’elle les murs de pierre noir ne renvoyait nul écho de lumière, seule la lueur vacillante de la bougie éclairait la pièce. Elle était à peine vêtue, ne portant sur elle que ses bottes et son gambison ouvert porté sur une petite tunique de lin sale. Sa chevelure d’albâtre était désordonnée et sale.

Elle était appuyée sur ses genoux, ses mains enserrant son front. Son père s’en était bien sortie, ho certes il avait perdu le bras gauche et une profonde entaille sur le visage mais il avait surmonté cela, s’entrainant a l’épée a une main et renforçant sa magie. Son enthousiasme faisait peur à voir.

Pour elle, les choses étaient différentes, elle n’était certes pas blessé physiquement mais moralement Elle ne comprenait pas comment c’était possible… elle avait toujours cru que les élus du roi Liche étaient invincible, les plus fort. Et pourtant… Se simple humains, son frère, seul, avait failli les vaincre, dont Père, qui fut l’un des chevaliers les plus puissant qu’elle connaisse. Seul a seul, il aurait été vaincu sans difficultés… c’était impossible, irréaliste, s’était-elle trompé a ce point ? La foi en la lumière était elle si puissante ou Onfroy était il une exception ? Le doute et l’inactivité la torturait jour et nuit.

Quelqu’un frappa soudain à sa porte, la tirant de sa torpeur. Elle leva la tète et lança un « entrez » sans conviction. Un acolyte entra et l’avisa avec surprise. Jamais il n’avait vue la damoiselle de Castelnord ainsi.

« Et bien ? Parle ! Jappa l’humaine.
- Excusez-moi, votre père vous convie à un amusement qu’il organise avec les derniers prisonniers écarlates.
- Je les connais ses amusement et je n’ai aucun envi d’y participer, sortez ! »

Ho oui elle les connaissait, toujours les mêmes, d’écœurante séance de torture a seul fin de satisfaire ses appétits sadiques. Les femmes c’était ce qu’il préférait, ils leur faisaient subir mille tourments et humiliations. Sa préféré était de les suspendre par les pouces et de les laisser ainsi une journée, puis au deuxième jour de les faire boire un verre d’eau avant de leur couper les seins et de cautériser les plaies au fer rouge et, en guise d’apothéose, le 3eme jour il les éventrait et laissait des rat remonter le long des entrailles pour les dévorer de l’intérieur. Imaginatif mais écœurant. Si cela ne l’avait pas préoccupait avant aujourd’hui les choses était différente, quelle intérêt a cela ? Pourquoi faire souffrir quand on peu se contenter de tuer. Elle secoua la tète, Onfroy ne l’avait pas blessé physiquement mais décidément sacrement chamboulé.

« Dame… j’insiste…
- Damoiselle ! Je ne suis pas une trainé, ni marié donc je n’ai pas à être appelé dame.
- Pardonnez moi Damoiselle Maddalena mais j’insiste, votre père veux que vous veniez pour vous entretenir de quelque chose.
- j’arrive, grogna l’humaine. Faite moi apporter un bain. »

L’acolyte s’inclina et s’éclipsa. Peu après, il revient avec un comparse, transportant un baquet en bois suivit d’autre serviteur qui le remplirent d’eau glacé comme l’aimait Maddalena, l’eau chaude affaibli et épuise, l’eau froide rend les corps tel l’acier trempé. D’un geste dédaigneux elle renvoya les acolytes et s’immergea après s’être débarrassé de ses vêtements. Le froid électrisa sont corps entier et un vivifiant frisson parcouru son échine. Délectable.

Une fois propre, elle se choisi chausse gambisonné et gambison propre puis remis son armure attachant sa longue épée a sa ceinture. Elle parcourra Stratholme sans conviction jusqu'à rejoindre son père afféré à observer le spectacle grotesque d’un homme dont le bras gauche était enchainé par trois lourdes chaines, elles-mêmes rattaché au mur de la petite arène ronde. Ce faisant l’homme ne pouvait bouger efficacement, il n’était armé que d’une épée rouillé. Sans surprise, le jeu classique, des goules allait attaquer obligeant le type à se couper le bras pour pouvoir se battre. Sans intérêt…

« Père, me voila, dit elle sans émotion.
- Attend, laisse-moi regarder. Installe-toi. »

Elle s’installa et observa les gens présent.

« Le baron n’est pas la ?
- Non le roi liche l’a appelé pour superviser de pathétiques recrus. »

Elle fronça les sourcils et s’apprêta à ajouter quelque chose quand les grilles de l’arène s’ouvrir et que des goules s’élancèrent contre l’humain. Ce fut sans surprise, l’humain s’amputa et attaqua les goules, il fut vite noyé sous la masse et dévoré là. Décidément un spectacle a l’intérêt discutable…

« Vous vouliez me voir pour quoi ? demanda Maddalena une fois le « spectacle » terminé.
- Une mission, j’ai des affaires à régler donc je te laisse cet honneur, j’espère que cela raffermira ta foi vacillante.
- Que…
- Je te connais, je lis dans tes yeux les doutes qui te rongent, tu es ma dernière héritière, je veux savoir si tu es digne de cet honneur alors écoute moi bien. Le roi liche a lancé une attaque final contre la croisade écarlate avec une armée de nouveau chevalier de la mort, va y aussi et trouve ta sœur Serena avant eux. Tue la avant qu’un de ces demi-chevalier arriviste ne le fasse. N’oublie pas qu’elle a osé usurper mon titre. Fait lui payer.
- bien Père. »

Elle se leva et s’éloigna sous le regard lourd de son père, elle n’avait pas le droit a l’erreur… mais comme il disait elle avait besoin d’exercice cela réaffirmerai sans doute sa foi.

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Message  Atia Sam 18 Oct 2008 - 12:07

Partie 8 : Portée manquante.

Qu’est ce que c’était cette mascarade ? Tous ces pseudos chevaliers de la mort… des gnomes, des trolls… rêvait-elle ? Des haut-elfes et des nains a la rigueur mais ca… même des elfes de la nuit ? Mais le roi liche était-il devenu fou ?

Maddalena observait avec dégoût ce tapie de misérable chevalier de la mort se battant bêtement entre eux et déjà ivre de leur pouvoir. De la chair a goule, rien de plus… elle fixa la ville de new Avallon a ses pieds, les chevaliers s’y donnaient a cœur joie, trop émotif, trop impétueux, en définitive trop humains, trop « vivant ». Elle arpenta le camp du Fléau a la recherche d’une tète connu ou au moins un officier quelconque. Soudain un chevalier se planta devant elle, épée à la main.

« Chevalier je te défi ! Maugréa le tauren. »

Elle l’avisa d’un air neutre, était-il fou ? Ne voyait-il pas qu’elle avait une armure différente de la sienne ? Son armure d’albâtre était pourtant un suprême contraste avec le reste de l’armée du Fléau…

« Tu as entendu ou tu abandonne tout de suite ! Grogna à nouveau le tauren. »

Elle haussa les épaules et se saisi de sa la lame. Le tauren partie dans un éclat de rire et attaqua. Comme elle s’en doutait le tauren était ridicule tant sa maitrise était médiocre. Son épée ressemblait a bâton dans les mains d’un enfant, il le balançait en tout sans, bêtement sans réfléchir, il ne pensait même pas a l’estoc, a utiliser le pommeau ou la garde de son épée. Elle se contenta de parer en soupirant. La lassitude la gagna en quelques minutes, elle décida d’en finir à l’aide un petit cours pratique à l’adresse de ceux qui observait le combat. Le tauren frappa à nouveau et d’une parade Maddalena stoppa l’attaque saisi sa lame frappa la tempe du tauren avec le pommeau puis pirouetta et frappa la clavicule de la garde de son arme, s’en servant comme un bec-de-corbin, l’enfonçant dans la chair. Tirant d’un coup sec, elle brisa l’os, le tauren en lâcha son arme. Plus qu’a achever songea-t-elle. D’un estoc brutal, elle perfora la gorge. Ceci fait, elle se détourna avec mépris de la masse qui s’écroulait au sol et rengaina son arme toujours à la recherche d’un officier.

Ce fut l’un d’eux qui la trouva, il posa sa main gantelet sur son épaulière et avec son émotivité coutumière Maddalena le regarda. C’était le baron lui-même. Elle s’inclina poliment.

« Belle démonstration, vous êtes la fille du comte de Castelnord n’est ce pas ?
- C’est bien cela messire.
- Qu’est ce qui vous amène ?
- Ma sœur, Père veux que je l’élimine.
- Serena de Castelnord ? Etonnement j’ai étendu parler d’elle des rapports disent qu’elle et Boneskin on quitté ces terres afin de sauver des civils, un jolie geste n’est ce pas ? Elles sont partie à Austrivage puis plus de trace, sans doute Hurlevent.
- Voila qui est fâcheux… Merci de votre aide Baron, je vais essayer de la retrouver. »

Elle s’inclina et s’éloigna en enjambant négligemment le corps du tauren. Hurlevent, Austrivage… problématique… ses yeux la trahirait à coup sur si elle approchait trop des villes. Il lui faudrait une idée et une bonne.

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Message  Atia Dim 19 Oct 2008 - 14:41

Partie 9 : fratricide.

De loque, jadis blanche, vêtu, un bandeau sur les yeux, une odeur puissante et une canne tâtonnant le sol. Elle tendait sa main en quête de piécette. Elle bousculait les gens et se complaisait muette, une aveugle misérable perdu en plein Hurlevent. Elle se dirigeait vers le vieux quartier. Personne ne faisait attention à elle, ils l’ignoraient et c’était tant mieux. Elle fini par arriver dans le quartier et entra dans une ruelle coupe-gorge. Là, des malandrins discutait mais leur voix s’estompèrent quand ils l’observèrent.

Elle tendit la main en guise d’aumône sans dire un mot pour ne pas se trahir. Les malandrins approchèrent lame en main. L’aveugle se mis à sourire et se redressa, fier et altière sans ôter son bandeau. Les bandits hésitèrent un instant.

« Messieurs, j’ai un service à vous demander, un service payant bien sur.
- m’fout t’service, fil ton or gamine.
- je vais devoir vous convaincre donc. »

Elle leva son bâton et se mis en garde comme si elle tenait une rapière puis retira son bandeau. Voyant la lueur des yeux les malandrins s’interrogèrent mais ils étaient trop stupides pour savoir ce qu’était un chevalier de la mort, ce que Maddalena avait escompté. Ils attaquèrent et se firent rosser sans autre forme de procès. Maddalena les domina de toute sa hauteur alors qu’ils gisaient à terre.

« Êtes-vous plus enclin à écouter a présent ? Je veux que vous me trouviez ou habite la comtesse Serena de Castelnord, voila un acompte. »

Elle fit tinter des pièces sur le sol. Puis remis son bandeau et s’éloigna avec sa posture de mendiante.

« Vous aurez le double quand j’aurai l’infos, vous avez deux jours. »

La mandiante repris son errance dans les rues pavé de la capital humaine. Et revint au même endroit à la date prévu.

Là, les bandits attendaient déjà. Ils approchèrent de la mendiante.

« M’dame, z’avons vot’e info, mais faites gaffe, l’est pas seul la donzelle, deux ch’valiers avec elle, une boniche pour son môme et un paladin d’fiancé, un grande z’oreilles, m’voyez ?
- Vous vous intéressez à mon devenir ? Vous êtes trop sentimental. Où est-ce ?
- Oignon v’z’a fait un plan, mais avec sa vrai paluche hein ? »

L’homme partie dans un rire qui laissa Maddalena perplexe mais en voyant Oignon approcher elle comprit, sa main gauche n’était qu’un moignon dont l’apparence expliquait son surnom. Il donna le plan qui se révéla étonnement précis et Maddalena eu la satisfaction de voir que c’était en dehors de la ville.

« Jolie coup de crayon, voila vos pièces. »

Elle leur lança une bourse puis observa plus en détail le plan, afin de déterminer un angle d’attaque mais la petite n’avait pas été stupide… il n’y a qu’un unique accès pour aller dans sa maison perdu dans les montagne, un étroit sentier, en pente bien sur pour donner du poids a la charge de ses hommes, et la maison dos a une falaise était bordé par une rivière, un vrai étaux. Pas si bête que ca d’avoir construit en dehors de la ville…

« Z’avez b’soin d’aut’e chose m’dame ?
- Non, je prends le relai, merci de votre aide.
- a vot’e service. »

Il ricana en tapotant la bourse et très vite les hommes se querellèrent sur comment la partager mais Maddalena n’avait cure de leur exclamation, elle marchait déjà vers la sortie de la ville. Première étape retrouver son équipement puis observer et enfin attaquer.

Elle accomplie le premier rapidement, son armure blanche mise et son épée dans son fourreau, elle chevaucha son destrier de guerre. Toute de blanche couverte et sa chevelure d’argent lui avait valu le surnom de « vierge d’albâtre » par un autre chevalier de la mort, ce qui lui allait parfaitement.

Elle avança sa lourde monture à travers la forêt d’Elwynn en prenant soin d’éviter les patrouilles de garde. Puis approcha prudemment du sentier menant à la maison. Elle aperçu au bout du chemin un groupe, les deux chevaliers et l’usurpatrice elle-même. Mauvais timing… elle s’écarta du chemin et se mis en position pour charger sur le flanc d’un des chevaliers, dissimulé derrière un bosquet. La surprise allait l’avantager, elle n’était pas prête à faire la même erreur que contre Onfroy, elle n’allait pas sous-estimer l’ennemis.

Les chevaliers arboraient des tabards de gueule à aigle bicéphale d’or, les couleurs Castelnord, un sacrilège. Elle coucha sa lance et chargea quand les chevaliers passèrent a sa hauteur. Sa lance faucha le premier chevalier et se brisa. Le cavalier frappé sur la droite, le flanc sans bouclier, fut projeté à terre. Mais le deuxième cavalier réagit avec une réactivité fulgurante et la chargea, son flanc fut perforé par la lance, elle grogna en sentant le fer mordre légèrement sa chair. Mais elle ne se laissa pas faire pour autant son épée fusa et frappa la monture de l’ennemis dont l’échine fut sectionné net faisant chuter son cavalier.

« Qui êtes vous ? grogna Serena dont la voix trahissait la peur. »

Maddalena ne pris pas la peine de répondre et attaqua les chevaliers, le premier qu’elle avait frappé avait une large plaie entre les cotes, l’autre semblait intacte. Elle se décida à éliminer le plus faible d’abord. Elle gela le plus vif et frappa le second visant la brèche dans son armure et enfonça profondément son épée à l’ endroit exacte du précèdent impacte.

« Christoff ! Rugit le second chevalier. Tu va payer chienne ! Subit le courroux d’Aimery Fierlame ! »

Le chevalier l’attaqua avec fureur, il était très doué mais trop jeune, trop impétueux. Elle contre attaqua mais la douleur de son flanc la tiraillait a chaque mouvement. Elle n’avait pas de temps à perdre, elle perdait trop de sang. Elle renouvela ses assauts les mêlant de magie impie, faisait grimper à chaque coup la maladie et la gangrène dans le corps du chevalier épuisé par les attaques. C’est alors que l’impensable se produit, Serena l’attaqua. Le feu sacrée qui lui rongeait la chair avait au moins le mérite d’avoir en partie cautérisé la plaie de son flanc malgré la vive douleur. Le chevalier face à elle, épuisé s’écroula, rongé par la maladie, Maddalena s’élança alors sur Serena avec son zèle de fille et de disciple du seul vrai roi.

« Arrière ! hurla Serena au désespoir. »

Elle frappa de sa masse d’arme et l’atteignit a la tète. Le heaume du chevalier de la mort vola et Serena resta pétrifié en voyant le visage de son assaillante.

« Maddalena… ma sœur… c’est toi…
- C’est moi, père réclame ton trépas.
- Tu m’as toujours défendu contre l’ire de nos frères et de père quand nous étions jeunes, le disant injuste dans son traitement contre moi et voila qu’aujourd’hui tu lui obéi aveuglement ?
- Tel est la volonté de Père et du Roi Liche.
- Dans ce cas ma sœur bien aimée est bien morte… Je n’ai pas à me retenir alors ! »

Serena rugit un cri psychique qui paniqua la chevalier de la mort et déchaina sur elle un flot de flamme sacrée et de mot d’ombre. Maddalena hurla de douleur, sa sœur devenait sérieuse, mais elle pleurait, contrairement au autre, elle semblait triste de la combattre. C’était troublant. Troublant… depuis quand éprouvait-elle cela ? Depuis Onfroy… Non ce combat ne renforçait pas sa foi et ne diminuait décidément pas son doute… cela voulait-il dire qu’il n’y avait plus d’espoir pour elle ? Devenait-elle faible ? Non ! Elle n’était pas faible !

Elle attira Serena à elle avec un sort et frappa violement. La lame mordit la chair de la prêtresse de l’épaule au ventre en passant ente les seins, creusant un profond sillon sanglant. Dans un hurlement, Serena tomba au sol, les yeux écarquillés de douleur. Maddalena frappa à nouveau pour l’achever mais la lame fut stoppée par un halo de lumière doré. Elle observa sa sœur à terre, elle tremblotait de douleur, là, vulnérable et apeuré comme jadis quand Charles la battait, les souvenirs fusèrent dans son esprit tel une gangrène implacable. Sa force l’abandonna, son épée lui paru si lourde et son armure si étouffante, une douleur dans la gorge l’étrangla, son gorgerin était trop serré ? Non… c’était la tristesse. Maddalena se mit à verser des larmes aussi puis recula.

Serena se redressa doucement et l’observa. Maddalena recula encore puis s’élança vers sa monture et pris la fuite. Quelle était cette peur ? Ce malaise… elle avait échoué ? Que faire ? Comment l’expliquer a Père ? Elle trembla a cette pensée. Que faire… ?

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