[recit- serie] l'heritage [8eme partie dispo]

[HRP]voila je commence une petite serie intitulé l'heritage dont l'heroine est Atia. [/HRP]

L’héritage :

1er partie : les liens du sang ne trahissent pas.

Atia était allongé sur une dalle froide, son corps refusait de bouger. Elle sentait courir dans ses veines un poison puissant qui anesthésiait ses muscles. Comment était elle arrivé la ? Soudain, près d’elle, elle entendit un bruit funeste de mastication. Osant tourner les yeux elle aperçu un spectacle atroce, une goule dévorait les entrailles d’un autre sin’dorei, le corps méconnaissable avait le visage et le ventre dévoré. Une envi de vomir la pris soudain mais elle n’eu le temps quand une autre goule la remarqua et approcha. Une profonde terreur la saisi quand la goule se pencha au dessus d’elle. Par la lumière du soleil comment était elle arrivé la ?! La goule planta alors ses immenses mâchoires dans la cuisse d’Atia. C’est dans un hurlement que la mémoire lui revint telle un choc.

***

La journée était si douce, le soleil inondait la capitale des elfes de sang de ces doux rayons. Atia leva le visage vers lui, les yeux clos, s’inondant de la chaleur bienfaitrice de l’astre. Elle déambula un moment dans la cité un moment au bout duquel, face a une bâtisse d’où émanait une étrange énergie, elle s’arrêta. Elle observa la porte noire sur laquelle était gravé un sceau, celui des Spelltaint. Elle frappa à ladite porte et attendis. Un elfe pale et blême dépourvu de cheveux lui ouvrit et la regarda d’un air inquisiteur avec ces yeux pulsants d’une obscure énergie verte, il ressemblait a un elfe sur le point de devenir un déshérité, cette vision provoqua un frisson le long de l’échine de la sin’dorei.

« Qui êtes vous ? demanda t il avec une voix nasillarde et déplaisante.

- Je suis Dame Atia Silverswell.

- Ho pardonnez moi gente dame, nous sommes régulièrement importuné ces dernier temps et je ne vous avait point reconnu. Vous souvenez vous de moi ? Je suis Illrick le chambellan dévoué de votre oncle.

- Oui je me souviens de vous, vous avez bien changé Illrick.

- Hélas oui, entrez dame je vous en prie, c’est un honneur pour nous de vous recevoir. »

Ils entrèrent dans la demeure, l’intérieur richement décoré ne suffisait pas à cacher la puanteur qui envahissait les lieux, une odeur de corruption, de maladie et de mort. Partout ces cristaux verts qui vous observait de leur yeux maléfiques, partout le souffle glacial de fantôme vous faisait frissonnait. Cette maison était bien devenu l’entre du mal de la famille Silverswell et l’ironie voulait que cette branche de la famille fut la plus épargné par le fléau.

Au détour des couloirs, elle observait Illrick, comment avait-il pu dégénérer ainsi ? Jadis il était l’elfe le plus élégant, le plus poli, pas une parole au dessus de l’autre, toujours impeccable et habillé avec goût. Aujourd’hui ce n’était plus qu’une loque même plus un reflet de lui-même, une épave.

Là, sortant d’une pièce, Aela, la cousine d’Atia. Elle observa la Silverswell en arquant un sourcil ne se dépossédant pas de son air hautin puis ramenant une de ses mèches de cheveux rouge continua sa route sans un mot. Le chambellan indiqua la porte d’où venait de sortir Aela puis invita Atia a attendre avant d’entrer. Apres quelque minute il revint et fit entrer son invité dans la pièce. Celle-ci était encore plus richement décorée que le reste de la maison, tout de noir, de rouge et d’or, de l’encens inondait la pièce de sa senteur enivrante. La sin’dorei observa la bibliothèque un instant puis vint sur l’immense coussin où son oncle était assis, ses jambes ne lui était encore d’aucune utilité mais ses bras était a nouveau en pleine fonction.

« Ma chère nièce ! s’exclama Elian Spelltaint en voyant entrer Atia, avec une pointe d’hypocrisie dans la voix. Qu’elle ravissement pour moi de vous voir ainsi saine et sauve ! J’avait ouie dire que vous étiez sauve mais je n’en avait eu confirmation.

- Je suis ravi de vous revoir mon oncle, je suis heureuse que vous surmontiez votre handicape avec autant de bravoure, j’ai appris la nouvelle et aussi que vous arriviez a vaincre cette infirmité. Vous faite honneur a notre lignée.

- Pas autant que vous très chère. Que me vaux l’immense plaisir de votre visite ?

- J’aurai deux petits services à vous demander sans vouloir abuser de votre générosité.

- Allons, allons, dite ma chère, que puis-je pour vous ? demanda Elian, un sourire malsain au lèvres.

- Premièrement j’aimerai avoir le pendentif de Gwental, j’ai appris que vous l’aviez récupéré en héritage lorsque ma famille a disparut. Ensuite si vous pouviez me donner des renseignements sur la lycanthropie, une amie en est atteinte et j’aimerai la soigner.

- Hmmm voila de bien singulière demande mais ce sera avec plaisir que je vous aiderai. J’ai toujours été loyal envers la famille mais hélas comme vous le savez les temps sont durs et j’aimerai de vous un peu d’aide également. »

Voila, Atia l’attendait venant de son oncle, une contrepartie et celle-ci serai sans doute loin d’être joli a voir. Patiente et un peu sur ses gardes l’elfe entendait quelle serai les termes de l’échange.

« Connaissez vous Dark’han ?

- Bien sur.

- Il possède quelque objet fort intéressant dont un livre que j’aimerai grandement voir enrichir ma collection. J’ai demandé à mon fils Rhys de me le ramener mais j’aimerai que vous alliez avec lui, ça évitera qu’il engage des mercenaires peu fiables et sans honneur. Les liens du sang ne trahissent jamais.

- Vous voulez qu’on infiltre Mortholme ?

- Oui, avec vos talents et ceux de mon fils cela ne sera guère un problème pour vous deux.

- Bien… j’accepte, pour aider la famille.

- Vous m’en voyez ravi, demain attendez mon fils a l’entré de la cité a l’aube. »

***

Voila comment elle en était arrivé la… elle avait retrouvé son cousin, ils avaient infiltré la forteresse des mort-vivant et tous s’était bien passé jusqu'à ce qu’un nerubien les attaque par surprise et qu’Atia perde le contrôle au profit de sa « bête ». La suite… elle ne savait pas, peut-être avait-elle tué son cousin, peut-être était-ce lui a coté en train de se faire dévorer, peut-être l’avait-il abandonné. Elle n’en savait rien et n’était plus en mesure de se souvenir alors que les dents aiguisées de la goule s’enfonçaient plus profondément dans sa chair.

Soudain l’étreinte des crocs cessa et la goule lâcha prise en hurlant. Il y eu un grand fracas puis plus rien. La sin’dorei osa ouvrir les yeux et vis son cousin penché au dessus d’elle, ses mains jointe au dessus de la blessure a sa cuisse. Il prononça une légère incantation et elle senti une énergie bienfaitrice réparer la blessure.

« Excuse-moi cousine pour ce petit retard, quand tu as perdu la raison tu a foncé de façon inconsidéré vers les nerubien et l’un d’eu t’as empoisonné. Alors qu’il t’emmenait ici j’ai du me débarrasser de ces frangins.

- Merci Rhys…

- Ho mais de rien t’a petit diversion, m’a permis de prendre quelque mesure discrète. »

Atia arqua un sourcil puis le chevalier de sang approcha du cadavre de l’elfe près d’eu. Il s’entoura d’une aura verdâtre et sombre puis la projeta sur le corps qui se ranima. La sin’dorei fut frappé de dégoût, la nécromancie était une chose qu’elle haïssait profondément. Lui en était un contraste maléfique, paladin et nécromancien a la fois, une abomination. Il anima un autre corps puis se dirigea vers la sorti accompagné de ces morbides serviteurs. Atia les suivit sans grande conviction.
Juste face à l’entrée de la crypte, six goules se dressaient. L’assassin soupira, il allait falloir se tailler un chemin a coup de dague. Mais Rhys ricana et tendit son bras vers les goules, l’une d’elle se mit alors à approcher, un livre a la main. Le sin’dorei s’en saisi en ricanant.

« Nous pouvons partir a présent. Prend cette rune, elle te amènera chez moi.

- Ce sera plus simple oui. »

Les deux elfes de sang, activèrent la rune et disparurent dans un grand éclat de lumière bleu. Ils se retrouver, légèrement désorienté, au cœur du manoir Spelltaint. Rhys affichait un grand sourire conquérant.

« C’était donc ça que tu avait prévu pendant ma… enfin ce que tu a fait quand je faisait diversion.

- oui j’ai exorcisé des goules et les ai ranimé après, comme elle avait toujours leur ancienne odeur elles ont pu s’infiltrer, il fallait faire vite avant que l’ancienne odeur se dissipe mais l’essentiel à été fait. J’ai le livre. »

Atia haussa les épaules puis pris la suite de Rhys dans les dédale de ce manoir macabre. Ils retournèrent vers les appartements d’Elian. Le chevalier de sang ouvrit brutalement la porte, faisant une entrée théâtral le livre en main. Il fixa son père avec un air triomphal et lui donna l’ouvrage. Atia a coté de son cousin fixait Elian avec arrogance, la tête légèrement incliné sur le coté et la main droit sur la hanche. Elian observa les deux elfes face a lui, l’arrogance de son fils l’amusait celle d’Atia l’agaçait. Il aurait préféré la voir disparaître mais il savait que son fils adorait sa cousine, c’était une tentative échouée mais qu’importait, il avait son livre.

« Félicitation a vous deux, Atia tel que promis je vous donnerai ce que vous voulez. »

Il appela Illrick qui immédiatement entra dans la pièce telle un fantôme. Il lui demanda les objets dont il avait besoin. Il revint rapidement et les donna à Atia.

« Voila le pendentif et un livre sur la lycanthropie.

- Merci bien Elian.

- Puis-je me permettre une question ?

- Bien sur.

- Pourquoi ce pendentif ?

- Des raisons sentimentales.

- Je vois… répondit le nécromancien un brin agacé.

- Je vous remercie pour cette échange mon cher oncle, comme vous l’avez dit les liens du sang le trahissent jamais, nous avons tout deux tenu parole. Je vous souhaite une excellente journée a vous, messieurs. Au plaisir. »

Atia ressorti sans attendre de réponse et se dirigea vers la sorti, elle se souvenait parfaitement du chemin, elle l’avait vue une fois cela suffisait. Elle quitta ce manoir qu’elle ne désirait pas revoir de si tôt. Mais l’essentiel était qu’elle avait le pendentif. Elle donnerait le livre à Ennea et s’occuperait de ses propres affaires, le pendentif en sa possession. Elle sourit.

2em partie : une dette est une dette.

Atia s’observait dans le grand miroir en face d’elle, elle ajusta sa robe rouge au niveau de sa poitrine. Ce décolleté était le plus plongeant qu’elle n’avait jamais mis, de plus le tissu moulait parfaitement ses formes et commençait à s’évaser sous les hanches, mesure nécessaire aux vues de ce qu’elle avait camouflé, bien attaché contre l’intérieur de sa cuisse. Elle n’était pas vraiment a l’aise, dévoiler ces formes avec autant d’ostentation, elle n’en avait pas l’habitude mais il fallait avouer que c’était efficace. Elle était divine du moins à un détail près, elle toucha la cicatrice sur son œil droit en soupirant.

« C’est le moment de vérité… bon sang si il m’a vendu de la camelote il va s’en souvenir ! »

Elle se mit un pendentif muni d’une pierre bleu miroitante et prononça une petite incantation. Une lueur jailli du bijou et enveloppa Atia, ses cheveux devinrent noir, et la cicatrice ainsi que la couleur ambre de l’œil disparurent. La sin’dorei s’observa dans le miroir un grand sourire au lèvres, finalement elle avait fait une bonne affaire.

Achevant de s’admirer elle sorti de sa demeure. Elle arpenta les rues faisant tourner les têtes et se dirigea vers un manoir qui sentait la richesse à plein nez. Les abords de la bâtissent étaient effervescents, de nombreux convives discutaient a l’extérieur sous le regard vigilant de quelque gardes personnels. De l’intérieur sortait un brouhaha de musique et des discutions enflammés. Atia approcha avec arrogance et ostentation. Très vite une foule de mâles lui proposèrent leur bras. L’effet de son accoutrement était vraiment stupéfiant sur ces esprits faibles que sont les hommes. C’est ainsi que sans être invité elle réussi a pénétrer dans une des fêtes les plus réservé de la ville. Elle afficha un discret sourire en coin, la première phase de son plan était accomplie, le plus dur était fait en vérité. Elle arpenta l’immense salle de réception aux dorures étincelantes de mille feux, au marbre blanc si pur et si polie qu’on s’y voyait, aux multiples vitraux de cristal. Un palais du luxe ou elle semblait être le rubis, sa sublime robe rouge brillant dans ce flot de lumière. Bien sur il y avait bien d’autre très belle femme mais aucune n’avait l’éducation d’Atia, une nouvelle noblesse bâti sur les ruine de l’ancienne qui a présent s’amusait fière de son nouveau statut. L’ancienne noblesse n’avait pas fait le déplacement, préférant s’accrocher a leur derniers avoir et intriguant a tout va pour accroître leur bien, seul la nouvelle noblesse avait l’insouciance nécessaire pour s’organiser de grande fête de ce genre en temps troublé. Ca en était purement pathétique.

Atia s’efforça de l’être tout autant que les gens présent, elle qui venait d’une famille noble de Silvermoon, elle qui avait connu la cour de Lorderon et étudié a Dalaran, elle savait ce qu’était les jeu de pouvoir et comment s’attirer a elle ceux qu’elle désirait. Et ce soir là, celui qu’elle désirait était l’organisateur de cette fête, le baron autoproclamé Relian. Elle l’aperçu enfin riant fort et ergotant devant ses convive, lui aussi attirai l’attention comme elle le faisait a une nuance près, elle avait une grâce et une aisance qu’il n’avait pas, il était ridicule et presque grossier, mais il n’était pas le moment de juger, elle devait le séduire. Elle approcha discrètement sans poser le moindre regard sur lui, semblant s’intéresser a un des tableaux de maître a proximité. Approche réussi, il la regardait. Elle continua de l’ignorer titillant son ego. Il vint alors immédiatement, pour voir qui était cette belle inconnu qui ne daigner lui accorder un regard. Ca en était trop facile.

« Magnifique œuvre, n’est ce pas ? dit il, fixant lui aussi le tableau.

- En effet, une maîtrise du geste et de la lumière qui me laisse sans voix, dit Atia avec une voix douce, une voix de nunuche comme elle aimer a l’appeler.

- C’est vrai, mais je ne me suis pas présenté, je suis le baron Relian.

- Hoo c’est vous ! Magnifique fête baron, je suis vraiment époustouflé par tant de splendeur.

- Grand merci dame, dame ?

- Dame Lleyn seigneur baron.

- C’est un plaisir pour moi de rencontrer une elfe aussi éblouissante que vous.

- Ho vous me flattez baron, dit Atia avec un petit rire niais.

- Ho non croyez moi je ne vous dit que la strict vérité. »

Atia détourna le regard en faisant un petit sourire timide. Elle riait intérieurement tant elle faisait bien la nunuche. Mais cela faisait son effet, le baron était ferré comme un poisson, il fallait a présent le ramener doucement avant de le sortir brusquement de l’eau.

« Vous êtes si gentil baron et tout cela montre a quelle point vous êtes un homme de goût, votre compliment me touche d’autant plus, dit elle en enroulant une de ses mèches autour de son doigt. En plus vous êtes si bien mis, d’une grande élégance et vous avez l’air si fort et intelligent, que vous vous intéressiez a moi… ça m’intimide…

- Allons dame Lleyn ne soyez pas intimidé ainsi, je ne suis que mortel.

- Vous semblez pourtant bien plus.

- N’exagérons pas, dit le baron en souriant puis s’approchant d’Atia pour lui effleurer la hanche de sa main.

- Vous me troublez baron, dit Atia en se retournant légèrement pour ne plus être face à lui. »

Relian se mit à rire doucement. Il était si stupide de se laisser avoir ainsi, c’était navrant. Il lui passa la main sur son dos dénudé avec douceur et lui demanda :

« Voulez vous que je vous ramène à boire ?

- Ho ne vous dérangez pas pour moi…

- Cela m’enchante au contraire, qu’est ce qui vous ferait plaisir ?

- Ce qui vous chantera, je vous laisse le soin de choisir vous êtes sans doute bien plus expert que moi en la matière. mais prenez moi quelque chose de pas trop fort, je ne tiens pas a être pompette et commencer a faire des bêtise devant tout le monde, dit elle en faisant un petit sourire malicieux.

- Je vous apporte cela, ne bougez pas.

- ho merci ! Vous êtes si gentil monsieur le baron. »

Le noble souriait et s’éloigna. Atia souffla un moment, ce jeu finissait pas la lasser. Pour se détendre un peu elle s’imagina combien pouvait coûter le tableau en face d’elle. La valeur devait être colossal ! En vérité, si il était original. Elle commença à chercher les signes qui pourraient trahir l’œuvre, elle connaissait l’original, elle l’avait vue étant jeune. Elle n’eu le temps de regarder en profondeur, Relian était déjà la.

« Voila votre verre Lleyn.

- Ho grand merci baron ! Voyons voir ce que vous m’avez choisi. »

Atia goûta, comme elle s’y attendait ce n’était pas un alcool léger. Sans être fort, pour ne pas être démasqué, il était loin d’être léger. Prévisible, maintenant a elle de faire ce qu’il fallait pour lui faire croire qu’il avait gagné.

« Hoo c’est très bon ! dit elle avec un enthousiasme soudain grandi. Mais un peu fort pour moi je crains. »

Elle rit doucement en plissant les yeux. L’elfe la fixait avec un faux air innocent. Elle fini son verre et inclina la tête sur le coté fixant le baron dans les yeux d’un air torride. Elle l’entendit déglutir puis elle secoua la tête en disant avec douceur :

« Hooo… vous voyez. L’alcool me monte déjà à la tête…

- Vous voulez prendre un peu l’air ? J’ai dans ma chambre un balcon avec une vue sublime sur la ville. »

Et voila le travail, pensa Atia, d’une simplicité enfantine mais il fallait commencer a tourner le jeu a sa façon :

« Hmm mon cher baron que vous auriez une idée derrière la tête que ça ne m’étonnerai pas.

- Moi ? Allons ou allez vous chercher de telle idée ?

- Ah non ? Quel dommage ça pourrait être intéressent. »

Le baron paru surpris par la dernière tirade puis reprit sa constance :

« Il se peut que j’ai quelque idée en effet.

- Hmmm… montrez-les moi. »

Atia afficha son sourire le plus coquin et Relian soudain pressé l’invita à la suivre. Ils avancèrent rapidement dans des couloir tous plus somptueux les uns que les autres, des richesses qu’elle rêvait de voir entre ces mains. Ils montèrent au deuxième étage de la bâtisse puis arrivèrent devant une grande porte couverte de dorure et d’émaille au couleur du baron. Ce dernier se mis devant la porte et d’un geste solennelle l’ouvrit :

« Le palais de madame est avancé. »

Il rit puis ils entrèrent, Atia resta un instant pétrifié par le décor mais déjà Relian se fit entreprenant. Il la saisi par la taille et lui couvrit le cou de baisés, ses mains parcourant son ventre, ses hanche, palpant sa poitrine. Atia se laissa faire en gémissant. Il l’embrassa alors avec passion la menant jusqu’au lit. Elle s’allongea sans résistance et il se mit au dessus d’elle la couvrant toujours de baisé mais au moment ou il allait dégrafer sa robe Atia d’un geste vif passa sa main sous sa robe elle sorti une fine dague qu’elle plaça sous la gorge du baron. Celui-ci surpris s’apprêta a hurler mais la sin’dorei lui donna un coup de poing qui fit mourir le son dans sa gorge. Il chuta a terre et Atia se mit a dessus de lui le ceinturant de ses jambes, la dague sous la gorge. Elle se mit alors a rire puis désactiva le pendentif magique laissant apparaître son œil ambre.

« Qui ? Qui êtes vous donc ?

- Je suis Atia Silverswell de la maison des Silverswell. Nous avons un petit compte à régler mon cher.

- Je… je ne comprend pas…

- ah nous ? Vraiment ? Je vais te rafraîchir la mémoire alors. Il y a de cela 12 ans tu a emprunter de l’argent a ma famille et tu avait 10 ans pour rembourser l’intégralité plus une petite prime, tu te souviens ? Je serai courtoise et ne te demanderai pas le malus des deux ans de retard. Restitue moi cette somme immédiatement !

- Mais…

- Ne me fait pas croire que tu ne peu pas ! regarde autour de toi pauvre idiot, tu pue la richesse a plein nez ! Une dette est une dette et je veux mon argent. N’oublie pas ce que la famille réserve a ceux qui lui manque de respect et ne s’acquitte pas de son due.

- Je… je doit aller au coffre chercher cette somme… je…

- Tu perd ton temps je sais que tu as un coffre dans ta chambre, j’ai mes sources.

- Vous pensez que j’ai 2000 pièces d’or dans ce coffre ? Vous savez ce que ça représente ?

- Tu avait cas faire un emprunt ailleurs que dans la famille. Je veux ce fric ne m’oblige pas a allez devant les tribunaux, ça te coûtera bien plus cher ainsi. Ho je me doute bien que tu as des amis la bas mais ne t’en fait pas j’en ai aussi, n’oublie pas que la branche Spelltaint existe toujours et est très apprécié des autorités. »

Le baron se mit a sangloter puis accepta. Atia s’écarta sa dague toujours à la main, dans son état de nerf plus l’alcool qu’il avait bu il n’aurait pas les mêmes réflexes, rien qu’Atia puisse contrer. Il semblait le savoir ne faisant aucun geste brusque ou déplacé, se contentant d’aller vers un tableau, de l’enlever et d’ouvrir le coffre dissimulé derrière. Il prit 20 bourses qui tintaient du doux chant de l’or. Atia les pris avec avidité et les mis dans un sac.

« Je ne compte pas hein, si ils en manque je reviens te voir et te réclamerai les arriérés.

- Tout y est…

- Tant mieux, ho et si tu t’avise de chercher la garde n’oublie pas qu’on t’as vue monter avec une jeune femme brune tout a fait normal, pas une femme avec un œil de fauve. Œil qui une fois hors d’ici redeviendra normale. Wildeye te salut très cher, c’est un plaisir de faire affaire avec toi. Voila ton reçu. »

Atia jeta une copie du document de prêt rédigé jadis par son père. Une manière de lui faire comprendre qu’elle le laisserait en paix à partir de maintenant. Elle se dirigea vers le balcon et y attachant une petite corde, qui fut elle aussi dissimulé contre sa cuisse descendit dans la rue avant de disparaître dans l’ombre. Le pendentif plus un capital conséquent, les affaire allait plutôt bien. Elle se mit à sourire.

3eme partie : retrouvailles


« Je vous ressert quelque chose monsieur, demanda Délia d’une voix douce.

- non merci, répondit froidement l’elfe de sang au cheveux noir. »

La sin’dorei ramena une de ses mèches châtain derrière son oreille et retourna vers le bar. Les affaires n’allait pas très fort en ce moment, depuis quelque jour la ville semblait endormi, ce n’était pas forcement un mal pour elle mais son patron devenait acariâtre. Elle, ancienne ranger-general de la famille Silverswell, Délia Reddart, qui se retrouvait a se faire rabrouer par fils de manant, c’était ironique.

« Délia ! Viens en cuisine ! »

Soupirant, elle s’exécuta quittant la salle principale et, contournant le bar, elle entra dans la cuisine.

« Prépare le plat du jour pour les clients qui ont réservé !

- ils arrivent dans une heure, il y a le temps…

- ne discute pas ! »

Ronchon le patron, un elfe de sang avec un léger embonpoint et au visage écarlate, partie dans la salle laissant enfin Délia seule. Celle ci se mis alors au travail préparant le plat du jour sans grande motivation. Elle avait choisi se travail pour être au calme et loin des carnage mais au fond ce n’était pas beaucoup mieux. Enfin si au moins ici elle avait les mains propre et la conscience tranquille. Enfin propre… elle se mit a rire puis s’affaira a son labeur.

Dans la pièce a coté le tintement caractéristique de la porte ce fit entendre. Enfin un client, c’est le patron qui allait être heureux. Il y eu un petit silence puis une discussion, c’était une cliente nota la sin’dorei. La discussion était trop calme pour que Délia entende.

« Cet établissement n’es pas à vendre madame ! Hurla soudain le patron. »

Délia soudain intéressé approcha discrètement de l’entrée pour mieux entendre.

« Alors je désir devenir votre associée, je prend 45% de bénéfice vous gardez le reste.

- et en quoi ça m’avantage ?

- je prends le salaire de Délia à ma charge. »

Qui ? Qui parlais d’elle ? Qui osais se mêler de ces affaires ? Elle se précipita dans la salle voyant le patron serrer la main d’une elfe de sang blonde. La femme se tourna vers elle et Délia fut frappé. Cette femme devant elle était un fantôme ressurgi du passé. La blonde fit un petit sourire amical. Pas de doute possible c’était bien elle, mais comment ? Elle était cessé être morte !

« Bonjour Délia, dit calmement la femme.

- Atia ? C’est bien toi ? Mais… mais comment ?

- Je te raconterai tout en temps et en heure. »

Délia observa sa cousine un moment complètement silencieuse, se retenant tant bien que mal de laisser éclater son émotion. La lutte fut veine quand l’ex-ranger éclata en sanglot avant de serer sa cousine dans ses bras. Délia était plus grande qu’Atia, moins séduisante aussi, son physique moins féminin. L’étreinte des deux cousines s’éternisa quelque longue minute. Le patron observa Atia d’un air inquisiteur puis dit en se reculant comme inquiet:

« Vous ? Vous êtes Atia Silverswell ?

- C’est bien moi. Félicitation mon cher vous êtes a présent un associé de la famille Silverswell renaissante. »

Le patron resta bouche bée un instant puis se redressa fièrement, il n’avait plus a payer le salaire de Délia, bénéficierait de la notoriété et de la protection des Silverswell, ce serai bon pour les affaires, très bon.

Les filles, de leur coté, s’était installé a une table, Atia entama le récit son histoire avec une débauche de détails. Ca cousine captivé écoutait cette histoire, ses yeux retrouvant leur vie et leur feu de jadis. A la fin pour, ponctuer ses dernières paroles, Atia montra le pendentif qu’elle avait récupéré chez les Spelltaint. Délia écarquilla les yeux en le voyant puis se mit a rire :

« Les idiots ! Si ils savaient ce que ça représentait !

- Prions qu’ils n’en sachent rien, ils vont très mal le prendre. Nous ne somme que deux contre trois plus leur employés.

- Rhys est amoureux de toi depuis que vous êtes gamins, je pense pas qu’il prendrait des mesures contre toi, comme tu l’a dit il est venu te sauver a Mortholme alors qu’il avait déjà ce qu’il cherchait.

- Tu as raison Délia, un allié chez Elian peut que nous être profitable.

- Les affaires reprennent alors ?

- Les affaires reprennent. »

Les deux femmes se fixèrent avec un sourire cruel puis se tapèrent dans la main avec conviction. Silverswell et Reddart a nouveau réuni pour le meilleur et le pire, comme au bon vieux temps. Atia, avait le pendentif, de l’argent, un quartier général et sa cousine comme alliés. Que pouvait elle rêver de mieux pour un nouveau départ ? Elle souriait.

4eme partie: vol a la citadelle violette.

Là, quatre mages et trois élémentaires. Ici trois mages et trois élémentaire. Là aussi et là également. Pas une parcelle non surveillée, la paranoïa des mages n’avait pas changé d’un pouce, ce dôme magique le montrait d’autant plus. Témoignage flagrant, a des kilomètres à la ronde, de cette paranoïa, ce dôme restait une énigme. Il devait bien y avoir une brèche quelque part ! Continuant d’observer au travers de sa longue vue, Atia perdait patience, elle devait entrer ! Adossé au grand lac, les ruine de l’antique cité s’étendait blotti entre les montagnes d’Alterac et de pins d’argent, au centre des ruines, plus de flèches ou de grande tour de mage, juste ce dôme, ce dôme impénétrable. Ce qu’elle cherchait elle devait le prendre ici, elle ne pouvait pas demander a un mage de Silvermoon de lui fabriquer, ce serai risqué, Stormwind était bien trop puissante pour être investie et après tout rien n’indiquait que cette objet ai été fabriqué par les humains. Ici elle savait où et comment le prendre.

Elle quitta sa position et chercha un autre point de vue, comment entrer dans cette fichue bulle sans utiliser la magie ? Impossible sans doute, deux jours qu’elle observait en vain. Prendre en otage un mage peut être. Elle repris son observation sans grande conviction, finalement elle allait demander ça a un mage de Silvermoon.

Soudain son souffle se coupa et son cœur se mis a battre la chamade, ce mage qu’elle voyait a travers la lunette… oui c’était lui… ces mains se mirent a trembler a mesure que les souvenir jaillirent de sa mémoires. C’était lui avec vingt cinq ans de plus. Elle reposa la lunette a terre et resta immobile un instant pour se remettre de ce qu’elle avait vue. Il était encore en vie, qu’allait il penser en la revoyant ? Son trouble grandis. Lui. Lui, celui qu’elle avait tant aimé, il était un jeune humain frêle et maladroit, plein de conviction, toujours mal coiffé. Mais il lui avait tant plus, cette naïveté et cette innocence était tellement touchante, et son petit air perdu et débraillé tellement attirant. Aujourd’hui il avait bien changé, bien portant , de fier allure, ses cheveux brun ayant fait place a des cheveux grisonnant et son visage imberbe a présent couvert d’une légère barbe de quelque jour. Il n’était plus celui qu’il était, il était devenu un homme extrêmement charismatique et respecté, mais Atia voyait en lui le petit jeune intelligent qui se faisait rabrouer par ses aînés.

Elle sourit en repensant au premier jour. Elle s’était moquée de lui comme tout le monde mais sa vivacité et son flegme face aux railleries l’avait touché. Et il avait un talent indéniable et il avait sue la séduire. Il fut le premier et seul amour de la sin’dorei. Et aujourd’hui elle le voyant elle avait peur, peur comme une adolescente face a la célébrité du moment. Puis soudain la peur se dissipa, sa nature de Silverswell se réveilla, Onfroy serai le moyen de la faire entrer.

Elle rangea sa lunette dans son sac et sortie sa bonne vieille robe de sorcière de Dalaran, elle la revêtis et se dirigea vers la citadelle. Ses yeux vert allait poser problème, cela la désignait comme elfe de sang, il allait falloir être discrète mais pas trop pour ne pas attirer l’attention. Une fois auprès d’Onfroy, qu’allait il se passer ? Elle avait déjà une poignet de poudre éclipsante en main, juste au cas ou.

Elle approcha du groupe de mage avec Onfroy, elle se massa les tempes comme pour indiquer un mal de tête, en vérité elle cachait la lueur de ses yeux. Le groupe de mage se tourna vers elle, il fallait tenter le tout pour le tout.

« Onfroy, dit elle calmement en relevant la tête pour laisser voir son visage, c’est moi, Atia. »

Une stupeur se dessina sur tout les visage et déjà les élémentaire grondèrent vers elle tandis que les mages commencèrent à prononcer des paroles qu’Atia connaissait par cœur. Onfroy resta pétrifié un moment puis fit signe a ses alliés de stopper. Ils s’exécutèrent.

« Tu n’as pas changé Atia, dit le sorcier une point de tristesse dans la voix. Tu es la même que ce jour ou tu m’as quitté sans te retourner. »

Atia retint son souffle, il avait l’air de lui en vouloir… l’idée n’était peut-être pas si bonne que ça finalement…

« Que s’est il passé pour que tu ne m’écrive plus depuis quelque années ?
- Le fléau… je ne peut pas t’expliquer comme ça devant… tes amis.
- Je comprends… »

Un silence gêné s’installa dans le petit groupe alors que les mages avec Onfroy la dévisageaient. Finalement une des mages pris la parole :

« Qui êtes vous, elfe ?
- Je suis Atia Silverswell, j’ai été mage ici pendant de nombreuses années.
- Ho oui, dit un des mages, j’ai entendu parlé de vous, talentueuse mais indiscipliné.
- Oui, je le reconnais, dit Atia en souriant.
- On me compare souvent a vous, ajouta le mage en riant doucement. »

Finalement cela se passait plutôt bien, il n’y avait de franche hostilité peut être étaient ils les élèves d’Onfroy.

« Malheureusement je ne peux plus utiliser la magie, dit en soupirant la sin’dorei.
- Vraiment ? demanda surpris Onfroy.
- Je suis très malade, si j’utilise la magie je risque de mourir.
- Navré, dit le mage de tout a l’heure. On ne peut vous guérir ?
- Je n’ai pas encore trouvé la solution.
- Je la chercherai Atia, décrit moi ce qui ne va pas, dit son ami avec conviction.
- Très bien, je te décrirais ça. »

Le vieux mage fit un grand sourire, Atia le fixa avec dans le fond des yeux une émotion non dissimulé, ce sourire, il était le même, toujours aussi charmeur et fatal sur elle. Elle observa les jeunes puis se tournant vers son ami dit.

« Pouvons nous nous retirer dans un endroit tranquille ?
- Oui je possède une petite bicoque hors du dôme, tu m’excuseras de ne pas t’autoriser à entrer.
- Je comprend ne t’en fait pas. »

Il salua les autres mages puis accompagna Atia a travers les décombres de la cité. La sin’dorei était fasciné par ce dôme qui pulsait de tant d’énergie arcanique. Onfroy ne parlait pas, pas de tout le trajet si ce n’est pour rassurer les mages qui observaient l’elfe de sang avec appréhension. Ils arrivèrent à une petite maison très proche de la barrière magique. Ils entrèrent et Atia put constater l’aménagement très spartiate de la demeure. Il était clair que c’était juste un dortoir pour les nuits hors du dôme, rien de plus. Ils s’assirent sur des chaise et l’humain observa la femme devant lui sans la quitter des yeux une seule seconde. Ils restèrent silencieux en cette manière un moment au bout duquel Onfroy dit :

« Tu es si belle Atia… tellement belle après presque trente ans… je doit te paraître bien laid.
- Non Onfroy tu n’est pas laid je vois toujours en toi ce jeune homme qui a sus me séduire. Quand a moi je ne suis pas si belle que les apparence semble le montrer. Le fléau m’a fait bien plus de mal que tu ne peux l’imaginer.
- Qu’importe, je n’ai jamais une autre que toi de toute ma vie, ces vingt cinq années sans te voir furent une épreuve que seul tes lettres on su ensoleiller. Quand j’ai appris pour le puit… j’ai tant pleuré… mais tu es la en vie, resplendissante. »

Il fit un grand sourire puis approcha d’Atia qui n’osa bouger. Il l’enlaça alors et elle se blotti dans ses bras. Ils s’offrirent un moment de tendresse et d’innocence, deux personnes que désormais tout opposait.

« Onfroy… on ne devrait pas, tu imagine si on nous surprenait.
- Qu’importe, qu’ils me tuent si ça les chante si ça peu m’offrir un instant de tendresse avec toi.
- Avant tout, j’aimerai que tu vois une chose, car comme je te l’ai dit je ne suis pas si belle que les apparences veulent le faire croire.
- Me montrer quoi ? demanda le mage visiblement inquiet. »

Atia poussa un petit soupire et désactiva le pendentif, son œil ambre réapparu alors avec sa cicatrice outrageuse qui barrait se doux visage. Le sorcier observa son amie après un petit sursaut.

« Que ? Qu’est ce que c’est ?
- de la magie troll, dit Atia en baissant les yeux. Une trollesse de la jungle m’as mis cet œil pour remplacer celui que le fléau m’avait arraché.
- Ma pauvre Atia ! s’exclama Onfroy en passant ses doigt sur la cicatrice. Raconte moi, raconte moi tout ce que tu ne m’a dit durant les cinq dernières années. »

La sin’dorei acquiesça et commença a raconter son histoire. Onfroy était a nouveau assis sur sa chaise, écoutant sans dire un mot ce récit, pourtant ses expression trahissait ses émotions. Des émotions contradictoires mais intenses. A la fin du récit il dit :

« Cette trolle, c’est vraiment quelqu’un de particulier mais je lui suis reconnaissant pour ce qu’elle a fait pour toi ma pauvre Atia. Je vais m’efforcer de trouver moi aussi le remède a ton mal.
- Merci Onfroy, merci du fond du cœur, dit Atia avant de marquer une petite pause. J’aurai un autre service à te demander.
- Oui ? Que puis-je pour toi ?
- Tu te souviens le cristal de transport photo-arcanique que j’ai crée il y a bien longtemps ?
- Bien sur oui, de la belle ouvrage même si il n’a jamais pu servir.
- Justement je compte lui faire passer l’épreuve du feu, sais tu ou il est ?
- Sans doute encore à l’académie, tu voudrais que je te le ramène ?
- Si cela ne te dérange pas… bien sur en échange je te rendrai n’importe quelle service.
- Allons, tu viens de me faire revivre un vieux rêve vieux de trente ans en te montrant ainsi a moi. Tu ne peut pas comprendre ce que c’est pour un homme de mon age de revoir son amour de jeunesse inchangé devant soit.
- A t’entendre on te croirait vieillard, tu n’as même pas encore cinquante ans.
- Bientôt. »

Il se mis à sourire et observa a nouveau l’elfe. Cet échange de regard se prolongea tandis qu’un vieux désir se réveillait, un désir ardant vieux de plusieurs décennies. Atia se dressa alors et, soulevant son partenaire avec une force insoupçonné, l’embrassa avec passion. Onfroy resta immobile, un instant surpris par ce soudain baisé. Il avait tant rêvé de ce moment qu’il ne pouvait rester sans agir, se faisant plus entreprenant il saisi la sin’dorei dans ses bras et la posa sur son lit. Au dessus d’elle il la couvrit d’ardent baisés, l’elfe déboutonnant à la hâte les boutons de la chemise d’Onfroy.

« J’ai tellement attendu ce moment mon amour, dit avec douceur Onfroy.
- Moi aussi, répondit Atia dans un soupire. »

Affichant un petit sourire, le mage retira le haut de la sin’dorei dévorant ces seins avec passion, elle se cambra en gémissant. Amusé l’humain se fit plus aventurier glissant une main jusqu’au pantalon de sa compagne qu’il déboutonna. Atia sentait l’excitation grandir tandis que les baisés quittèrent la poitrine descendant lentement le long du ventre. Arrivé au pantalon, il fit un sourire carnassier et l’abaissa d’un coup sec avant de l’ôter entièrement, il repris alors ses baisé descendant un peu plus jusqu’au fruit défendu qu’il goûta avec avidité. Atia poussa un petit cri qu’elle étouffa avec ses mains. Il n’avait décidément rien perdu de son talent, l’elfe était ivre de plaisir. Elle se délectait de ce doux moment, son esprit s’évadant, oubliant tout, seul Onfroy, elle et ses douces caresses occupaient son esprit. Lui, lui s’amusait, heureux des sensations qu’il offrait à sa compagne, ses mains parcourant ses cuisses, revenant sur son ventre pour venir doucement à ses seins. Atia, les yeux clos, gémissait, ses mains s’agrippant aux draps alors qu’en elle montait la douce sensation d’une proche jouissance. Il ramena une de ses mains pour prêter main fort à sa langue. Vingt cinq ans sans ressentir cela, Atia se demandait bien comment elle avait fait. La raison la quittait doucement pour déboucher sur une explosion, une jouissance, une extase qu’elle semblait redécouvrir après ces décennies de privation. Onfroy eu un petit rire alors qu’il continuait de laper l’intimité de son aimée. Celle-ci tentait de reprendre son souffle, essuyant la sueur qui perlait sur son front. Il revint au dessus d’elle l’embrassant doucement, plein de tendresse. Qu’importait l’extase sans l’amour ? C’est la qu’elle comprit comment elle fut si patiente durant ces années. Elle se blotti alors contre lui avec passion, l’amour était la alors autant profiter. L’humain semblait lire dans ses pensés, il retira a la hâte le reste de ses vêtements puis, revenant au dessus d’elle, il eu un sourire carnassier que lui rendit l’elfe en plissant doucement les yeux. C’est par ce regard complice qu’il entra doucement en elle. Elle le sera dans ses bras, ses ongles meurtrissant légèrement son dos. Il sourit et entama un va et viens qu’il perpétua inlassablement et passionnément jusqu'à ce que lui aussi redécouvre cette douce et enivrante sensation de jouissance. Atia insatiable, ne laissa pas de répit a son partenaire, roulant sur le coté, elle se retrouva dessus, un sourire conquérant au lèvre. Elle entama le second round, pour leur grand plaisir mutuel. Ainsi se passa cette nuit de délice et d’amour retrouvé, une nuit de passion.
( a suivre... )

( ... la suite )

Quand les premières lueurs du soleil emplirent la petite maisonnette, Atia s’éveilla avec difficulté, sa main venant instinctivement se poser sur son ventre qu’elle massa doucement.

« Onfroy ? »

Elle se tourna et trouva le lit vide. Se dressant d’un coup elle observa autour d’elle. Où était-il ? Elle constata une petite bassine d’eau avec un linge propre, agréable attention, après une nuit comme ça un brin d’hygiène ne serait pas du luxe. Elle se fit une toilette rapide puis se rhabilla, attendant assise sur le lit le retour de son aimé. En espérant qu’il revienne, l’idée lui avait traversé l’esprit et l’inquiétait. Un craquement se fit soudain entendre dehors, Atia se camoufla dans les ombres ses épées en mains.

« Atia ? demanda une voix familière. Tu es là ?
- Oui je suis là, dit la sin’dorei en sortant des ombres, j’ai cru que tu m’avait abandonné !
- Par la lumière jamais. Regarde plutôt ce que je te rapporte. »

Il sortit d’un linge deux bracelets et un diadème d’argent, tous munis de châsses vides. L’elfe observa ces objets puis soupira.

« C’est pour les enfants…
- aider les enfant a gérer leur mana est une des application, je sais que tu fut une des magicienne les plus talentueuse depuis des années mais les faits sont la, tu ne peut plus utiliser ton mana, avec ça tu pourrai au moins lancer des rituels ou faire des sorts mineurs.
- tu as raison… excuse moi…
- tu sauras te trouver du mana condensé où tu veux que je t’en fournisse ?
- Quel’Thalas en regorge, j’aurai de quoi faire ne t’en fait pas. »

Onfroy sourit puis l’elfe les pris, les observant calmement. Le mage saisit alors un coffret en fer noir et en sorti un petit disque de métal poli avec en son centre une pierre violette pulsant d’une douce énergie violette. Il sourit.

« Tu l’a retrouvé ! dit Atia en souriant.
- oui, j’ignore si il marche encore hélas.
- vérifions, nous allons le charger.
- tu es sur ?
- bien sur, je trace les lignes et tu t’occupes d’activer le rituel.
- très bien. »

Atia saisi une craie dans le matériel d’Onfroy et commença a tracer au sol une série de cercles complexe. Le mage observa la manœuvre silencieux, souriant parfois. Le dessin géant sur le sol achevé, elle pris une teinture violette et repassa sur le sol les dessins fait a la craie. Une fois achevé elle se redressa et observa son œuvre.

« J’ai toujours aimé ton style, dit Onfroy en souriant. Tout a ton image, imprévisible, indiscipliné, passionné et tellement puissant.
- les professeur me l’on toujours reproché.
- ils étaient jaloux, tu savais aller la ou ils n’osait jamais aller, restant bien dans les frontière qu’on leur avait imposé, ils n’ont jamais cherché a explorer, aller plus loin. Ton rituel n’est pas conventionnelle ses deux rune ne devrait pas y être, pourtant cela rendre la rituel plus efficace…
- mais plus dangereux aussi.
- certes mais on ne découvre pas ses limites dans la simplicité.
- moi j’ai vue la mienne contre le fléau, le sort que je voulait lancé était bien plus osé que ces deux petites runes, je voulait déclenché un cataclysme sur le fléau, un sort interdit, et voila le résultat, interrompu je n’ai su entièrement dispersé la puissance que j’avait invoqué.
- mais si tu avais réussi…
- ça n’aurai pas changé grand-chose on arrête pas le fléau aussi facilement, et de toute manière je n’ai pas réussi, ajouta Atia avant de baisser la tête silencieuse.
- activons se rituel rapidement, dit Onfroy changeant de sujet, on va commencer a se demander ou je suis… mes élèves ne dirons rien mais mes supérieur vont pas laisser ça passer.
- navré de te créer du souci.
- allons, je suis tellement heureux de te revoir, a l’avenir n’hésite plus.
- merci. »

Elle lui sourit puis s’assis calmement sur le lit laissant son compagnon activer le sort. Il prononça l’incantation coutumière, puis géra le flux de mana vers le centre du cercle, vers le disque de métal. La pierre se mis à briller de milles feux, l’énergie se concentra visiblement vers l’appareil en une myriade de fins cheveux de mana. Atia déglutis, prise d’une étrange faim à la vue de ce mana, mais parvint à la réprimer. Le rituel s’acheva et Onfroy afficha un sourire vainqueur.

« Il marche toujours aussi bien et le voila chargé ma petite Atia. Il est a toi.
- merci encore pour tout Onfroy. »

Elle le sera dans ses bras et ramassa l’appareil l’observant. Elle souriait.

Partie 5 : le secret.

Atia observait la montagne avec attention. Comment pouvait-elle se tromper ? Elle approcha le pendentif en main. Caché dans les entrelacs, une description, la description d’un lieu. Ce lieu était la elle ne pouvait se trompé, comme toute les Silverswell elle avait appris a déchiffrer ce code.

« Le croc de la terre qui éventre l’abîme, niché près du serpent d’azur. Lui qui abrite les oiseau de proie. C’est la près de la fille du colosse que tu dois te tenir et ouvrir la porte. »

Atia observa la montagne dont le pied se trouvait sur la coté et dont le fleuve bordait l’autre coté. Cette montagne que les pérégrins avaient choisie pour bâtir leur sanctuaire. Et c’était la près d’un rocher d’apparence semblable à la montagne qu’Atia se tenait. Un code a déchiffrer, une petite énigme a résoudre maintenant le plus dur. Le secret des Silverswell n’était pas quelque chose à la portée de tous. Elle plaça sur ses poignets et son front les étranges bijoux enchâssés de cristaux de mana qu’Onfroy lui avait offert. Elle vérifia autour d’elle que personne ne rode puis pris le cristal de transport photo-arcanique.

« Allons y… »

Une fois le disque dirigé vers le soleil, elle l’inonda de mana en utilisant ces appareils. Une belle aura violette l’entoura, scintillant de ci de la par de petit éclat doré. L’aura éclata dans un puissant éclat lumineux.

Elle se retrouva dans une immense pièce souterraine fait de marbre blanc avec des sublimes colonnades au frise finement ciselé et des statues de bien-nées et de haut-elfe. Elle observa cette pièce sachant qu’elle n’était pas encore au bout. Les statues, les frises, tout ceci devait avoir un rôle. Elle décida de commencer par les frises. Elle remarqua qu’entre les motifs végétaux et les entrelacs, des motifs représentait une histoire. Elle se mis a les observer avec attention, c’était l’histoire du voyage de Gwental Silverswell au coté des biens nées vers Quel’thalas. Bien sur elle connaissait cette histoire par cœur. Mais elle découvrit quelques petites incohérences, comme la folie de sa femme a Tirisfal, sa blessure face a un troll et son anoblissement. La femme de Gwental ne devint jamais folle, ni même qu’il ne fut blessé par un troll et il ne fut pas anobli, la maison Silverswell fut toujours considérée comme noble sans jamais l’être officiellement. Elle toucha ces trois frises curieuses qui s’illuminèrent. Ensuite elle fixa les statues d’un œil inquisiteur. La aussi il devait y avoir un problème, une incohérence. Des statues de kaldorei et de quel’dorei. Homme et femmes, elle reconnu les traits des premiers Silverswell. Elle observa avec attention Aleera la femme de Gwental puis découvrit le détail fâcheux, son pendentif orné d’une petite flamme, un détail infime mais tout Silverswell savait qu’Aleera était une hydromancienne manipulant l’eau et la glace. Elle appuya sur le pendentif qui s’enfonça. Un craquement se fit entendre dans la pièce et un pant de mur s’évapora dans un flux de mana laissant voir dans le mur un petit panneau de bronze avec en son centre une petite alcôve circulaire.

Atia approcha et y plaça le pendentif de Gwental. Un déclic se fit entendre et le mur se scinda en deux et laissa apparaître une immense pièce aux parois recouvertes de rune magique, des protections anti-intrusion. Au centre de la pièce au sublime décors de colonnades, de fontaines et de dorures, des coffres finement ouvragés. Elle approcha et ouvrit ses coffres découvrant d’immenses richesses en or, bijou, pierres précieuses. Elle hocha la tête puis vis un coffre assez étroit, très long. Elle l’ouvrit et découvrit avec stupeur Tal’Serar, la lame valeureuse. Restant béate devant la lame un instant, elle fini par se demander comment elle avait pu finir ici. Cette lame fut celle du chef de la famille Silverswell depuis ses débuts, forgé à partir de la lame d’un chasseur des ombres Amani, elle fut le symbole de la famille. Mais comment avait-elle fini ici ? Peut-être que son père sentant la défaite proche l’avait mise a l’abri… elle s’en saisi et la brandissant avec fierté se sentit habité d’une force nouvelle.

« Me voila réellement la dirigeante de la maison Silverswell, dit elle en souriant. »

Elle ouvrit les coffres et remplis deux gros sacs d’or. Plus d’or qu’elle n’en avait vue, dans cette salle était entreposé 10% de la fortune amassée par les Silverswell tout les quinze ans. Une somme colossal était entreposé ici en prévision qu’une situation comme celle que vivait Atia arrive.

Geignant, elle traîna avec peine les deux sacs jusqu'à l’orbe de transport situé au bout de la pièce. Elle fut transportée près du rocher où jadis elle se tenait, ce rocher ou elle s’était transportée. Elle fit un signe de tête à sa monture qui approcha. Elle la chargea de l’or puis se dirigea vers la cité. Il ne lui restait plus qu’une chose a faire pour reprendre totalement l’héritage Silverswell, une chose sur laquelle elle travaillait depuis des mois. Bientôt, très bientôt. Elle se mis a sourire, rayonnante.

Partie 6 : les affaires sont les affaires.


Le gobelin tremblait comme une feuille, il était vraiment pathétique… il fixait le canon pointé sur son nez et imagina l’état atroce de son crâne une fois l’arme actionné. Il ne voulait pas mourir, pas comme ça se serait trop bête.

« Je te laisse cinq secondes pour me répondre, dit une voix féminine à l’autre bout du pistolet. D’où vient la prime ?
- je… je ne sais pas… je vous en prix laissez moi…
- cesse de geindre stupide créature ! Tu me donnes encore plus envie d’appuyer sur la détente ! Alors répond !
- pitiés…
- quand mon peuple se défendait contre la mort incarné et que vous lui avez vendu votre matériel afin qui survol nos défenses avez-vous eu le moindre remord ? Je ne pense pas. Je n’en aurai pas plus.
- non ! Laissez moi !
- 5.
- arrêtez !
- 4.
- je ne sais rien !
- dans ce cas tu ne me sert a rien.
- hein ? »

La détonation fit sursauter tout le monde dans le bar, du moins quelque seconde le temps qu’ils en reviennent a leur occupation. Ratchet était la cité du vice, ce genre de chose était devenu monnaie courante. L’elfe rechargea son arme paisiblement puis se tourna vers le deuxième gobelin qui observait le cadavre de son ami, tétanisé.

« Et toi ? Tu peux me répondre ?
- Oui ! Oui ! C’est l’Amiral Malvoisin !
- Le plus puissant pirate de la région ?
- Un déserteur de la flotte de Kul’Tiras.
- Parfait. »

Atia rangea sont arme puis laissa le gobelin partir en courant. Mawu, à la table a coté revint vers son ami. Celle-ci observa la trollesse en souriant. Tuer l’amiral Malvoisin en prouvant que la prime venait de lui, voila le coup final de son plan. La mort de ce pirate, le plus fort, laisserait un vide qui déclenchera une lutte pour le pouvoir. De plus en prouvant a tous qu’elle était capable de tuer celui la même qui avait lancé en secret tout les tueur de la ville sur elle, elle créerai une terreur. La chasse au sorcière pour trouver le traître ayant parlé, voila qui achèverai de semer le chaos. Bientôt elle en aurait fini ici.

« Mawu, va donner cette lettre a Telios Suntree, tu sais le capitaine sans bateau.
- A vi ! Le pitit aux cheveux noirs.
- C’est ça avec sa longue épée toute fine.
- D’accord Mawu y va. »

La petite trollesse pris la lettre et se dirigea vers la sortie. Atia n’avait plus qu’une chose à faire et l’assaut final commencerait.

C’est alors qu’un humain barra la route de Mawu en apparaissant par la porte. Il tenait un fusil qu’il braqua sur Atia. Il pressa doucement la détente et la trollesse dans un réflexe fulgurant le bouscula. Le tir fut dévié mais la balle se logea dans l’épaule droite d’Atia. L’elfe s’écroula lourdement au sol en criant. Mawu observa choqué son amie blessé gisant au sol.

« Mawu va te faire payer ! Hurla-t-elle au tireur les yeux rougeoyants. »

L’homme se redressa et saisi rapidement sa dague cherchant a se défendre. Il donna un coup d’estoc mais la trollesse se laissa choir en arrière puis se rattrapant sur une de ses main pivota et asséna un violent coup de pied a l’assassin qui perdit l’équilibre. Poursuivant son élan Mawu se redressa et lui sauta dessus et ses crocs arrachèrent violement la peau de son cou. Elle regarda avec satisfaction son ennemi agoniser, les yeux furieux. Mais soudain son visage doux et enfantin revint comme il avait disparu et elle se mit à courir vers Atia.

« Tiatia ! Faut pas que tu meures ! »

La petite trollesse fit un bandage à son amie puis se mis à courir dans la ville a la recherche d’un soigneur. Les clients de la taverne restèrent immobiles, s’effaçant, aucun ne voulait se mêler de cette histoire.

Apres quelque minute d’absence Mawu revint tirant un moine humain qui n’était la qu’en transite. Le malheureux n’eut guère le choix de faire preuve de ses dons, la trollesse grognant derrière. Alors que le moine prodiguait ces soin, Atia se senti en paix, la douleur disparaissant. Elle se mit à sourire.

Partie 7 : carnage !

Il écrivait patiemment sur un bout de parchemin. Son bureau était couvert de parchemin divers et de livre. Un capharnaüm indescriptible que seul son propriétaire semblait pouvoir amadouer. Il se saisi d’une carte, ajouta une annotation puis repris son écriture. Il avait bien des choses à gérer, à explorer. Son rang lui donnait moult responsabilité dont il était difficile de se départir mais l’argent coulait a flot, lui le plus puissant pirate de la région, l’amiral Malvoisin. Il préparait une nouvelle expédition tout en surveillant les agissements de chacun. Il avait délégué aux pirates des zones bien précise en échange d’une trêve et le chaos actuel engendré par cette funeste série d’assassinat rendait la tache bien ardu. La prime semblait ne pas fonctionner comme elle le devrait, Wildeye, voila le nom de tous ces problèmes, survivait. Cette femme semait le doute et le chaos, poussait les bandes a se battre les un les autres, tuait les dignitaires. Cela durait depuis trop longtemps, mais le pire était que nul ne savait qui était le moteur derrière cette tueuse. Cela, bien sur, augmentait la paranoïa.

« J’ai besoin d’un verre, grogna-t-il chassant ces mauvaises pensés. »

Il quitta son bureau et entra dans la bruyante taverne qui lui servait de repaire. Là, ses hommes buvaient et prenaient du bon temps avec des putains. Il ricana et pris une bouteille de rhum en saluant ses hommes. Il était imposant, un puissant et pur marin de Kul’Tiras, un fidèle de l’amiral Proudmoore. Sa barbe blanche entourait un visage beau et marqué par les ages, ses yeux bleus glacials faisaient montre des batailles innombrables qu’il avait vue. Non il n’était pas un pirate comme les autres, il avait vue son amiral trahis par sa fille, l’alliance faire front avec la horde. Il n’était pas la pour jouir de la violence, jamais il n’avait attaqué un navire de l’alliance. Non, il était la pour continuer la guerre contre la horde, une guerre que l’alliance avait été trop faible pour décider de l’arrêter.

Il retourna dans son bureau buvant à sa bouteille et repris son travail. Il était particulièrement intéressé par un commandeur ambitieux et plein de talent, Ironeye, il était commandant de trois navires de Kul’Tiras, un patriote partageant certaine de ses vision. Une alliance pourrait être fort intéressante.

Soudain, un grand fracas se fit entendre dans la salle a coté ainsi que des cris. Ces saoulards était encore en train de se battre ? Il se leva avec son sabre de capitaine et sortie de son bureau pour découvrir face a lui une grande créature couverte de sang ou on pouvait distinguer par endroit la peau bleue. Ses vêtements rouges étaient détrempés de cet épais liquide rouge qui l’enduisait.

« Qui ? Qui êtes vo… »

Sa voix fut coupée en voyant derrière la trollesse les corps lacérés de ses hommes. Un macabre spectacle de chair et de sang, les murs rougis couvert d’entrailles, les os brisés et saillant hors des corps… c’était terrifiant, il y avait même un cadavre accroché au lustre… comment diable était-il arrivé la ?

« Malvoisin a été méchant avec Tiatia ! dit la trollesse. Mawu va te punir ! »

L’amiral éclata de rire et dégaina son sabre cherchant à estoquer et trancher la trollesse dont l’agilité inhérente a sa race s’exprimer par des mouvements d’esquive véloce. Elle se laissa chuter, pivota, s’accroupi, sauta, un véritable balai qui exaspérait le Tirassien. Mais il parvint enfin à la toucher à plusieurs reprises lacérant la chair de son bras droit, son ventre et sa cuisse. Il ricana mais la trollesse restait impassible. Elle dégaina son hachoir du fléau et une épée et contre attaqua avec férocité. Mais l’amiral était un vieux roublard, il avait déjà combattu les trolls de la jungle et n’était plus a ça près. Il para les attaques de la troll et lui plaça de nouveau coup. Il blessa sa deuxième cuisse et lui fis une grande estafilade de l’épaule au ventre en passant par un sein. Mawu ne semblait pas vouloir esquiver les coups, Malvoisin ne comprenait pas pourquoi elle avait cessé de les éviter. C’est alors qu’il compris, dans ses yeux une lueur rouge terrifiant naissait. La douleur et la rage du combat faisaient naître une rage qu’elle s’efforçait de réprimer. Il devait en finir vite avant que cela n’éclate. Il donna un grand coup d’estoc mais elle esquiva se coup la et laissa éclater sa fureur dans un rugissement bestial, ses yeux devenant entièrement rouge. Il fit un bond en arrière et se mis en défense. Elle frappa de ses deux armes avec fureur, il para mais la violence du coup fut telle que son sabre, son puissant sabre, explosa et les deux lames se plantèrent dans son torse. Il s’écroula, toutes ses cotes et ses poumons tranchés. La trollesse se mis à rire alors que les blessures commençait déjà à se refermer d’elle-même. Malvoisin n’était plus. Et Mawu pris sa tête et la brûla. Puis posa le crâne noirci bien en évidence avec le sabre brisé. La signature blacksoul ornerai se carnage. Observant le carnage, Mawu sourit.

Partie 8 (finale): l’assaut.

« Tout est fin près dame Silverswell ? demanda l’elfe séduisant a la longue chevelure noir.
- Oui. Comme prévu une guerre ouverte pour la succession de Malvoisin a débuté, tous sont affaiblis et désorientés. Ironeye tir son épingle du jeu mais il ne lui reste que deux navire malgré cela il reste le plus fort.
- Ce sera donc lui notre objectif.
- Tout à fait. Ce soir il fait une grande fête avec ses hommes pour son triomphe contre le capitaine Redbear. Ce sera une belle occasion d’attaquer.
- Ils serons tous imbibé d’alcool ce sera une belle occasion en effet. Je réuni mon équipage.
- Je vais réunir le mien, que de bon thalassien prêt à servir la cause. Nous aurons aussi une aide extérieur.
- De quel genre ?
- Trolls de la jungle.
- Je vois… a ce soir alors, nous prenons rendez vous ou ?
- A l’extérieur sud de la ville. »

L’elfe s’éloigna d’un pas sur et fier. Atia l’observa s’éloigner en inclinant la tête sur le coté. Puis, après un bref sourire, partit a son tour.

Le soleil déclinait à l’horizon quand le capitaine Telios Suntree approcha avec son équipage au complet. Le fier haut elfe avait perdu son navire face à des pirates ici même alors qu’il était rattaché à Theramore. Le royaume ne fit rien pour lui, seul Wildeye fut une aide. Elle lui avait parlé de ses projets, de sa maison, de sa confrérie. Il avait but ces paroles et aujourd’hui il la suivait dans une opération insensée.

Il vis l’équipe de son amie, des hauts elfes, des elfes de sangs mais aussi deux trolls, une trollesses et deux orques. Etrange équipe mais le plus étonnant était les cinq rangers en armure de maille étincelante, armés de puissant arcs long, d’épée et portant un tabard rouge au soleil d’or éclatant.

« Dame Silverswell ?
- Telios, vous voici enfin, voila mon équipage et cinq bloodhawks que la ranger-general de mon ordre m’a confié. Nous n’attendons plus que la nuit noir, que l’alcool coule a flot chez l’ennemi et l’arrivé de nos derniers alliés. »

Suntree acquiesça et s’installa pour patienter. Tous fourbirent leurs armes, se parant au combat. C’est alors qu’un sifflement aigu se fit entendre venant de la ville. Observant, tous virent des chevaucheurs de raptors, des trolls. Leur chef, une trollesse dans une armure de maille et de cuir marron s’avança. Elle retira son casque et observa la troupe un sourire narquois au lèvres.

« Nous y sommes, hein ? J’ai posté quelque chasseur de tête a l’ouest de leur position dans les montagnes, mes chevaucheurs de chauves-souris attendent le signale pour mettre le feu au campement. Je vais contourner avec mes chevaucheurs de raptors pour les prendre par le sud, ils seront ainsi encerclés.
- Merci encore de ton aide Ennea.
- Tu peux toujours compter sur moi, surtout quand il y a un bon amusement à la clef. Tiens regarde ça. »

Ennea sortie d’une sacoche un étrange mousquet muni d’une longue lunette. Elle lança l’arme à l’elfe.

« C’est un dragon-ov, portée 700 m environs, tu va voir, tu va bien t’amuser. »

L’elfe sourit et observa l’arme, elle la soupesa et observa dans la lunette. Elle tira le verrou de l’arme en arrière et chargea une cartouche avant de refermer le verrou.

« Parfait ! Vraiment une bonne arme. Je commence vraiment à accumuler une dette infinie envers toi Ennea.
- Trêve de bavardage ma petite, on a des têtes a récolter, ricana Ennea. A tout a l’heure sur leur cadavres chauds et fumants. »

Elle fit partir son raptor a grand vitesse vers l’ouest suivit de ses combattant. Les elfes la regardèrent partir en grognant. Une créature terrifiante, à n’en pas douter.

« Voila une bien étrange amie que vous avez la dame Silverswell.
- Ma plus fidèle amie, ne vous inquiétez pas pour ses manière, derrière cette façade de sauvagerie se cache un grand cœur et une grande intelligence. »

L’elfe haussa les épaules, après tout il ne connaissait guère les trolls de la jungle, il ne serait pas aviser de laisser les vieilles rancoeurs nuire à cette opération.

La nuit arriva doucement et la fête battait déjà son plein en contre bas, dans la crique. Les feux, la musique et le vin en abondance marquait cette nuit d’allégresse pour ces hommes extenué par de trop nombreux combats. C’est alors que le capitaine Ironeye sorti de son navire et marcha vers ses hommes. Le moment était propice. Les trolls voyait parfaitement dans le noir et ne ratait rien de la scène, certain camouflés avec leur javeline, d’autre sur leur raptor et les dernier haut dans les cieux juste au dessus du campement.

« Tenez vous prêt ça va commencer, dit calmement Atia en épaulant son arme et observant dans la lunette. »

Elle pris son temps pour viser la tête du capitaine. Cette armée était faite de crapule et d’anciens soldats, les soldats ne savait pas quoi faire sans leur bon vieux chef et les crapules devenaient stupides et instables sans un chef pour les brider. Sans lui, cette belle petite armée ivre ne serait rien d’autre que des cibles grouillantes.

Elle stabilisa sa respiration, doucement, ne bougea plus pour ralentir son cœur, plus un seul geste déplacé ne devait être fait. Plus un seul. La tête était parfaitement callé dans son viseur, calmement elle pressa la détente, doucement, sans à-coups. Le tir détonna soudain pulvérisant le crâne d’Ironeye dans une gerbe de sang, d’os et de chaires. Immédiatement, Atia rechargea une cartouche cherchant un sous chef dans le chaos d’en bas. Les hommes s’agitaient, certain tétanisés, d’autre pris d’hystérie, les plus professionnels cherchaient l’agresseur. Un homme gueula des ordres. Voila la nouvelle cible. Elle le tua. Ils comprirent alors d’où venait les tirs et commencèrent a courir en hurlant, armes a la main.

« C’est partie ! Hurla Atia. »

Les cinq ranger, commencèrent a décocher leur flèche avec calme et professionnalisme, ils tirèrent avec une précision mortel. 12 flèches à la minute, tel était leur macabre rythme. Ils étaient redoutables. Mais l’attention d’Atia fut détournée par un déluge de flamme. Les batriders tournaient en rond autour de la masse ennemie lâchant leurs bombes en spirales afin de créer un tourbillon de flamme. Les chasseurs de têtes profitèrent de la confusion pour frapper aussi. Ce n’était plus une bataille mais une mise a mort, l’embuscade sur des hommes ivres donnait un spectacle terrifiant. Quand ils arrivèrent au niveau des troupes d’Atia et Telios, ils étaient déjà terriblement diminué et accueilli par des lames effilés et parés. Les batriders partirent pour ne pas blesser d’alliés, c’est les raptors qui entrèrent en jeux frappant l’ennemi par l’arrière.

Le combat continua quelque minute puis s’acheva avec le dernier pirate. Le calme revint alors, plus un bruit si ce n’est les râles des mourant et les feux crépitants. Atia leva alors Tal’Serar vers les cieux, la lame de l’épée étincela et une exultation s’échappa de toute les gorges. La troupe se dirigea vers les navires déserts. L’avantage d’avoir tué les chefs, personne pour donner l’ordre de les saborder. Elle scruta les deux vaisseaux de ligne. Le premier avait en figure de prou une femme nue peinte en rouge, l’autre un faucon rouge.

« Voici le Scarlet hawk et le bloody virgin, annonça Suntree. Les deux fiers bâtiments de guerre de la maison Silverswell.
- Les affaires reprennent, ricana Atia. Merci a toi et merci au blacksouls.
- Avoir un navire est déjà un grand remerciement et comme c’est grâce à vous c’est la moindre des choses que je vous aide dans votre entreprise. »

Atia se mis a sourire et observa les bateaux en tout point semblable, excepté les figure de prou. Elle observa son équipage puis observant la vierge ensanglantée.

« Je vais prendre celui la, le bloody virgin.
- Parfait je prend le Scarlet hawk. Quelle est notre première destination ?
- Quel’drassil. »

Elle se mit à ricaner tandis qu’Ennea entama une complainte, en zandali, au loa de la mer et des tempêtes. Les équipages se mirent en place avec ordre et discipline, c’était ça que les autres marines n’avaient pas, une discipline parfaite.

A présent tout l’héritage de sa famille était accompli, renommée, argent et flotte, sa maison recommencerai à briller. Elle se mit à sourire.