[Campagne]La dragonne de bronze disparue

Premières expéditions
semaine du 4 au 10 Décembre 46

Les dragons de bronze sont revenus nous solliciter pour une nouvelle mission (de manière un peu cavalière et inattendue, je dois le dire). Leur problème était une dragonne disparue et nous avons entreprit de la retrouver à travers les lignes temporelles. L'enquête reste en cours mais nous avons déjà effectué deux plongées nous ayant donné plusieurs indices pour la retrouver.

La première mission nous a été donnée via un sablier, apparu à la retraite, qui nous annonça la visite d’une dragonne de bronze. Celle-ci apparut et nous révéla la mission et l’enjeu. La première exploration nous envoya dans une version alternative de Quel’thalas où les amanis avaient gagné la guerre contre les thalassiens. A l’aide d’une énigme et de l’interrogatoire d’un troll ivre, nous avons réussi les différentes étapes de l'enquête nous conduisant à la Malebrèche, a une sanctum pour nous emparer d’une arme arcanique jusqu'à un sanctuaire de Bwonsamdi, avec qui les amanis avaient pactisé. La destruction du sanctuaire avec l’arme libéra les âmes prisonniers des thalassiens présents et nous donna un précieux indice pour la suite, une temporalité avec des gnolls dominant. Nous sommes rentrés dans notre époque et avons attendu les prochaines instructions après notre compte rendu.

Deux jours plus tard, nouveau sablier et à l'issue, nouvelle mission. Comme nous le pensions, nous devions nous rendre dans la temporalité dominé par les gnolls, cette fois pour retrouver des écailles du dragon disparu. Ces écailles devaient permettre de rechercher plus efficacement le sujet disparu. Pour nous aider, on nous proposa deux artefacts, un jambon magique et une image permettant de parler gnoll. Nous avons pris le seconde et commencé l’exploration. Nous avons fait le choix de la diplomatie et assez vite nous nous sommes retrouvés dans un concours de cuisine assez curieux. Nous avons placé les écailles comme enjeu de la compétition et l'étrange concours a commencé. Utilisant nos multiples talents et la magie, nous avons fini par faire un plat qui a permis de satisfaire le Roi Lardeur et nous avons obtenu les écailles.

De retour, nous avons remis les écailles a la dragonne et nous attendons à présent les nouvelles instructions, si elles viennent.

Légat Atia Silverswell

Suite des expéditions
semaine du 11 au 17 Décembre 46

Les découvertes faites durant nos précédentes missions ont permis au Vol de Bronze de localiser la dragonne disparue. Cette semaine, nous avons donc été envoyés dans une nouvelle ligne temporelle afin de la ramener auprès des siens. L'objectif fut accompli. Cependant, la dragonne était blessée et dû être placée en stase en attendant que l'on retrouve un sablier qui assurerait sa survie : objectif de notre deuxième mission de cette semaine.


Première mission :
La dragonne Moradormi nous a proposé de choisir deux objets magiques avant notre départ. Notre choix se porta sur une chaise pliante et un coquillage. Une fois arrivé sur place, nous avons tenté de communiquer avec des gardes murlocs à l'entrée de Lune-d'Argent. Cela se solda par un échec et nous avons dû les combattre. À l'issue du combat, il resta un garde vivant et restreint. La Légat utilisa alors le fameux coquillage. Ce dernier avait le pouvoir de traduire ce que l'on disait au Murloc et inversement, à la seule condition qu'on lui donne de l'alcool.

Un interrogatoire s'ensuivit et, après avoir soudoyé le coquillage en alcool et le Murloc en poisson, ce dernier accepta de nous mener à la dragonne. Nous avons été conduit dans un sous-sol où la dragonne était enchaînée sous sa forme anthropique. Elle était gardée par plusieurs Murlocs et un étrange chevalier elfe en armure de coquillage. Une approche pacifiste fut tenté de notre part, mais nos adversaires refusèrent. Pendant que le reste de la troupe combattait, je me suis téléporté jusqu'à la captive et en ai profité pour la libérer.

Aussitôt, nous nous sommes retrouvés téléportés à l'entrée de la ville. Face à nous se trouvait un crabe gigantesque surchargés des énergies du Puits de Soleil. Il s'agissait du Dieu Crabe, ennemi de longue date des Fils (quelle que soit la temporalité semble-t-il). Ce dernier était déterminé à nous châtier pour nos actes et lança l'offensive contre nous avec ses murlocs. L'affrontement fut musclé, le Sénnéchal tenta d'utiliser la chaise pliante contre le Dieu Crabe, mais l'objet consuma une grande partie de sa force vitale dans la tentative. Malgré tout, nous avons été victorieux. La magie du monstre fut ponctionné par plusieurs d'entre nous et le Dieu finit par tomber sous nos assauts combinés.

Au terme du combat, la dragonne Ecladormi nous rejoint. Celle-ci semblait grièvement blessée et nous sommes repartis aussitôt dans notre temporalité.


Deuxième mission :
Un stagiaire dragonnet est apparu avec un parchemin. Ce parchemin disait qu'en récompense de notre aide, le Vol de Bronze nous accorderait un objet de notre choix. Il pouvait venir de n'importe quand dans le temps, du moment qu'il n'aurait pas d'influence importante sur notre temporalité. Après quoi, Moradormi apparu pour nous proposer un nouveau choix d'objets magiques. Notre choix se porta sur une flûte et un poulet en cage. Elle nous expliqua que la mission aurait un temps imparti cette fois et que nous ne serions renvoyés dans notre ligne qu'une fois celui-ci écoulé. L'objectif était de retrouver un sablier dont la magie pourrait sauver Ecladormi. Avec ses informations en tête, nous avons été aussitôt téléportés dans la nouvelle ligne temporelle.

Arrivés sur place, nous nous sommes retrouvés dans une forteresse humaine. Les drapeaux de l'Alliance de Lordaeron flottaient au vent et les gardes humains nous remarquèrent rapidement. Nous les avons questionnés sur la situation et découvert que, dans cette temporalité, la Horde s'était allié au Fléau et allait attaquer la forteresse. Ne perdant pas de vue notre mission, nous nous sommes questionné sur le lieu le plus probable où se trouverait le sablier. Notre premier choix se porta sur l'hôtel de ville. Devant la bâtisse, nous avons croisé le Prince Arthas Menethil. Contrairement à celui de notre temporalité, ce dernier n'était pas le Roi Liche déchu, mais un simple prince se battant pour la survie de son peuple. Il n'était pas le dirigeant des troupes non plus. Nous avons tout aussi vite appris que le chef des opérations était le Connétable Othmar Garithos. Ce dernier sorti de l'hôtel de ville et nous toisa quelques instants.

Cependant, l'attaque du Fléau coupa court à cette discussion avec le Connétable qui s'élança sur le champs de bataille. Nos soigneurs restèrent sur place pour venir en aide aux blessés tandis que le reste du groupe parvint à pénétrer dans la bâtisse. Un mage se trouvait à l'intérieur et, feignant de venir de Dalaran pour aider au combat, nous fumes autorisés à le rejoindre. Une fois arrivés devant le mage, nous avons rapidement vu que le sablier était au bout de son bâton. L'humain tenta de se téléporter dès qu'il nous vit, pourquoi ? Je ne le sais pas vraiment. Quoi qu'il en soit, sa tentative et sa vie furent coupés courts. Une alarme retentit à la mort du mage. En attendant que les gardes arrivent, le cadavre du sorcier fut imprégné de fel dans le but de faire croire que nous avions tué un traitre à la solde de la Horde.

Le stratagème fonctionna et nous sommes retournés à l'extérieur, en possession du sablier. La bataille était terminée, l'Alliance était victorieuse. Le seul problème était que nous avions encore du temps avant notre retour. Le Connétable arriva en grande pompe et exigea une explication quant à la mort du mage. Fort heureusement, il cru aussi à notre histoire. Malgré tout, il demanda au Prince Arthas de nous inspecter pour être sûrs que l'on ne soit pas des traîtres nous aussi. L'inspection se déroula bien, les membres aux magies corrompues de la troupe parvenant à les dissimuler au prince. Cependant, Faddayin fut découverte par Arthas et la situation semblait escalader rapidement. Nous sommes parvenus à convaincre les humains de nous laisser emmener notre "traître" dans leurs geoles pour un interrogatoire.

Une fois seuls dans la prison, notre groupe attendit simplement la fin du temps imparti. Nous sommes retournés dans notre ligne sans encombre avec le sablier.

Aurore Deuilsang

Vapeur et sans reproche
Le 05 janvier de l'an 47

Ce soir-là, notre amie dragonne revient une fois de plus à notre rencontre, après un moment d'absence de sa part. Sans nouvelles, nous étions relativement inquiets mais son état semblait stable, du moins pour le moment. Elle nous envoya dans une ligne temporelle inédite à la recherche d'un nouveau sablier. Pour ce faire, nous avons choisi comme objets proposés une boussole et un ticket proposant une offre commerciale à définir. Peu nombreux, nous nous vîmes également renforcés par le redoutable poulet sacré.

Nous fûmes transportés au sommet d'un énorme dirigeable sur lequel des Gobelins étaient en train de combattre des Nains Marteaux-Hardis qui les harcelaient avec leurs montures griffons. Nous nous frayâmes un chemin vers la partie basse de l'engin avec pour indice que le sablier devait se trouver à l'endroit dégageant le plus de chaleur. Nous en conclûmes qu'il devait s'agir de la cheminée qui produisait la vapeur nécessaire au vol du ballon du dirigeable. Après l'avoir trouvée, notre boussole nous confirma que le sablier était proche. Hélas, la chaleur de la vapeur était insupportable et insurmontable sans protection adéquate.

C'est alors que nous eûmes l'étonnante surprise de voir un Humain en costume de majordome nous proposer une dégustation de pâtisseries dans un rituel qui semblait sacré et hautement sophistiqué. Nous usâmes de ruse et du ticket commercial pour le faire entrer dans la cheminée et fermer la production de vapeur, tâche qu'il exécuta fort heureusement sans dommage pour lui ni pour ses pâtisseries. Privé de vapeur, le dirigeable commença à descendre inexorablement et l'équipage gobelin ainsi que les envahisseurs nains procédèrent à l'évacuation. Pris par le temps, nous trouvâmes le sablier et nous en emparâmes avant de réclamer notre rapatriement à notre point de départ.

La mission a été accomplie sans encombre et avec seulement quelques légers dommages de type brûlures à cause de la vapeur de la cheminée. Shayli a préparé un traitement adéquat. Il est à noter que nous n'avons pas utilisé le poulet sacré, préférant le préserver pour une éventuelle mission plus dangereuse.

Sénéchal Arévas Summerbreeze

Le 10 janvier de l’an 47.


Oh ce poulet ! Formidable poulet dont l’intervention aura été dé ci sive !

Mais reprenons du début...

La dragronne Moradormi et le dragonnet stagiaire nous annoncèrent que cette fois, en plus de nous envoyer dans une temporalité différente, notre mission, si toutefois nous l’acceptions, se déroulerait dans un monde différent.
Le sablier à récupérer avait été entreposé, via un portail démoniaque, au centre d’un dispositif où des âmes étaient concentrées et en mouvement. Le stagiaire rajouta que nous risquions de croiser quelqu'un que nous connaissions.

Cette fois encore, des objets susceptibles de nous aider étaient proposés. Après discussion et vote, nous démarrâmes la mission avec une épée taillée dans un métal astral qui semblait détenir un pouvoir magique latent et un livre en langue draconique dont la couverture arborait une chèvre à la toison dorée et un bouc à la toison sombre.
ET avec le fameux poulet ! Ne pas oublier le poulet, comme je l’ai dit, son intervention fut dé ci sive !

Un portail et hop, nous voilà sur Argus. Au beau milieu d’un camp de démons, nombreux, en majorité des Mo’args et des Gan’args, à l’apparence inoffensive, la peau bizarrement marquée par une magie n’ayant aucun lien avec l’énergie de la Légion mais celle de la Vie. Ils s’avérèrent des alliés au cours du combat qui s’ensuivit. Un peu à l’écart, en fâcheuse posture, Rinnfazag que nous connaissions déjà, l’aventurier qui détenait le sablier, c’était lui.
Un Gan’arg déprimé nous prévint qu’une menace approchait. En effet, un bataillon complet approchait, des soldats accompagnés d’un golem, oui un golem, et même un golem de grangremétal. Un beau combat s’ensuivit avec donc l’intervention décisive du super poulet qui explosa le golem !
Nous pûmes ainsi récupérer le sablier, objet de notre mission, et rentrâmes vite-fait le remettre à Moradormi.



Manouria Fëalokë

Suite des expéditions
12 janvier de l'an 47

Aujourd'hui, notre mission nous a menés dans une temporalité où le Fléau avait conquis Quel'Thalas. Exceptionnellement, nous avions le droit à trois objets au lieu de deux. Après avoir examiné nos options et voté, nous avons choisi un mégaphone, une pelle et un bâton de berger. La dragonne nous a informés que notre retour serait instantané une fois en possession du sablier.

Une fois téléportés sur place, nous avons découvert le village de Brume-d'Or infesté de morts-vivants. Bien que repérés rapidement, nous avons réussi à nous échapper sans affronter d'ennemis. La dragonne nous avait informés que le sablier se trouvait à Tranquillien, gardé par un redoutable chevalier de la mort. Nous avons donc pris la direction de Tranquillien tout en examinant nos objets pour en comprendre les utilisations.

Notre examen des objets a été interrompu par l'arrivée d'un nécromancien accompagné d'un groupe de goules. Bien que le combat se soit soldé par notre victoire, certains membres du groupe ont été blessés. Pendant la confrontation, nous avons découvert le pouvoir de la pelle : elle pouvait faire apparaître une tombe dans laquelle nous pouvions enterrer nos ennemis. De plus, nous avons été frappés plusieurs fois par une vague de froid glacial. Ces événements étaient étranges et perturbants. Chaque vague de ce froid morbide suscitait en nous une étrange envie de rejoindre le Fléau, mais heureusement, cette inclination disparaissait après le passage de la vague.

Suite à ce combat, il a été décidé que la Légate porterait le porte-étendard du nécromancien défunt, tandis que le reste du groupe se couvrirait de boue pour ressembler à des goules. Nous avons repris notre chemin, et près de Tranquillien, nous avons planifié la prochaine étape. Nous avons découvert que le mégaphone permettait d'imiter n'importe quelle voix. Le plan était le suivant : la Légate et Cenaya Sombrevent se rendraient de l'autre côté du village et utiliseraient le mégaphone pour imiter la voix de Dar'khan Drathir, ordonnant des renforts à Mortholme. Ainsi, le village serait sans surveillance et le sablier serait à notre portée.

En attendant le signal sonore, nous avons découvert que le bâton de berger permettait à son porteur de transformer en mouton quiconque lui venait à l'esprit. Cela serait très utile contre nos nombreux adversaires. L'appel a été lancé avec le mégaphone, mais de manière inattendue, la voix qui s'est fait entendre n'était pas celle du Traître, mais celle du Roi Liche lui-même. Le village s'est vidé rapidement. Profitant de cette opportunité, nous avons avancé et entamé nos recherches. À ma déception, je n'ai ressenti que les résidus d'énergie du sablier. Il était en possession d'un mort-vivant qui l'avait amené avec lui à Mortholme.

Nous avons décidé de préparer notre attaque en attendant le retour du Fléau. Nous avons placé plusieurs pièges à l'entrée du village et nous nous sommes positionnés. L'armée est finalement revenue et a été sévèrement affectée par nos pièges. Ensuite, nous avons engagé le combat avec les morts-vivants restants, dirigés par le redoutable chevalier de la mort. Après un affrontement difficile et la transformation du chevalier en mouton en armure, nous avons réussi à récupérer le sablier, dissimulé sous l'armure du mouton transformé.

Nous avons été instantanément ramenés au quartier général, où la dragonne nous attendait. Nous lui avons remis le sablier. En reconnaissance de notre bon travail, il a été décidé que chacun de nous serait récompensé par un objet.

Mission accomplie.

Aurore Deuilsang

Retour vers l'infini
Le 17 janvier de l'an 47

Ce soir-là, notre amie dragonne Moradormi vint nous trouver une dernière fois afin d’enfin libérer sa consœur Ecladormi. Nous ayant avertis au préalable que la mission serait particulièrement dangereuse, elle nous autorisa à choisir plus d’objets magiques qu’habituellement voire même sacrifier ceux restants afin de renforcer ceux choisis. Pour ma part, je rejetai mon dévolu sur la pelle qui s’était montrée fort efficace auparavant, la renforçant comme suggéré. Une fois parés et équipés, nous fumes transportés dans une région montagneuse où nous fûmes accueillis par des draconiens et même des dragons du Vol infini hostiles. Le combat fut âpre et se poursuivit à l’intérieur d’une infrastructure creusée dans la montagne. A l’intérieur de celle-ci, d’autres draconiens se servaient de prisonniers pour renforcer leur lien dans cette temporalité ainsi que de statues comme catalyseurs.

Là encore, le combat fut difficile dans la mesure où nos ennemis se servaient de leurs captifs pour palier leurs blessures en absorbant leur énergie vitale. J’utilisai la pelle renforcée pour rapidement détruire les statues et nous parvînmes à éliminer les infinis tout en préservant les prisonniers parmi lesquels se trouvait la dragonne Ecladormi bien mal en point. Cette dernière nous remercia de notre intervention et commença à nous faire ses adieux, se sachant condamnée. Refusant cette fatalité, nos soigneurs usèrent de tous leurs talents pour tenter de la sauver mais cela fut insuffisant, je décidai donc de sacrifier la puissance de la pelle afin de renforcer leurs tentatives et cela fut finalement un succès. Tous les captifs furent ainsi saufs et purent rentrer chez eux.

De retour dans notre ligne temporelle et notre quartier général, la dragonne Moradormi nous félicita et nous remercia d’avoir sauvé son amie qui semblait condamnée. En récompense, elle offrit à chacun d’entre nous un objet de notre choix sous la condition que celui-ci n’ait pas d’impact sur la stabilité de notre ligne temporelle. Je choisis de conserver la pelle, devenue tout à fait banale, comme souvenir. Une fois la distribution achevée, notre amie prit congé, nous laissant dans la satisfaction du devoir accompli.

Je m’associe à la Légat Silverswell afin de féliciter la troupe pour son professionnalisme et son efficacité tout au long de cette opération qui fut riche en surprises et en désappointement.

Sénéchal Arévas Summerbreeze