[Campagne] Ames vengeresses - Partie 3

Annonce d’inspection

Par la présente, l’ordre des Fils de Quel’Thalas et ses membres sont convoqués pour la tenue d’une visite d’inspection le mercredi 12 janvier de l’an 42 à la Retraite des Pérégrins, au crépuscule.

La Commandante Arley de Thurwes suivra la procédure habituelle pour ce genre d’événement et en profitera pour communiquer aux Fils de Quel’Thalas leur nouvelle affectation.

Le port de la tenue réglementaire de dotation ainsi que le tabard de l'ordre seront naturellement de rigueur pour l'occasion.

Pour la Gloire de Quel’Thalas !

Le ou la 3e cavalier(e)
12 janvier 42

En ce jour, la Commandante Arley de Thurwes est venue nous annoncer notre prochaine mission et il va sans dire que celle-ci s’annonce délicate à plus d’un titre. Ce rapport va vous expliquer pourquoi.

La soirée a commencé par l’inspection classique de la Commandante auprès des troupes. Elle fut minutieuse comme à son habitude mais satisfaite puis ce fut mon tour de procéder aux promotions. La Vulperine Meerai fut ainsi promue Militaire après avoir montré son talent et son dévouement à l’ordre. Une fois ce cérémoniel terminé, la Commandante parla de la mission.

Nous nous attendions à entendre parler soit des quatre cavaliers, soit des trois nécromanciens. Ce fut les premiers qui gagnèrent. L’occasion pour nous de faire un rappel sur nos missions vis à vis des deux cavaliers précédents mais aussi de parler des deux cavaliers restants potentiels. La sœur, brutale et agressive, et le dernier frère inconstant dans ses alliances. Notre mission les concernant resterait la même, les rallier ou les éliminer.

Jusqu’ici, rien de bien surprenant, mais la destination nous laissa plus perplexe. Il s’agissait de Sombrivage et nous devions, sur ordre de la Commandante agir de manière discrète, totalement incognito et sans faire appel à un ordre neutre pour nous épauler. Nous devions donc jouer au chat et à la souris avec les Kaldorei tout en cherchant à vaincre le Fléau et rallier un cavalier. Délicat, comme je disais.

Nous avons donc commencé nos préparatifs et nous reprendrons l’identité des Lynx Thalassiens, un groupe de mercenaires indépendants, et nos équipements seront discrets et sans aucun marquage. Vu la difficulté des choses, nous prendrons aussi le maximum de provisions, j’ai prévu quelques animaux de bât pour transporter du matériel supplémentaire, question de ne pas sortir notre chariot arcanique trop identifiable. Fils, j'espère que vous êtes en forme, car ça va être sportif !

Légat Atia Silverswell

Ordre des Fils de Quel’Thalas
Le vendredi 14 janvier de l’an 42

Rapport de Mission

Evénement : Voyage d’Orgrimmar a Zoram’Gar

Après un rapide briefing à la Retraite, un mage nous a ouvert un portail vers Orgrimmar. Merci à lui car le portail était simple, équilibré et notamment peu influant sur nos organismes.

Depuis la cité des Orcs, nous nous sommes rendus sur la porte ouest et avons rencontré notre contact elfe. Celui-ci nous a donné nos passe-droits pour franchir les patrouilles orques en Orneval afin d’être sûrs d’atteindre Zoram’Gar sans problème autre que Kaldorei ou autre potentiel ennemi.

Pendant la traversée de la magnifique forêt d’Orneval, nous avons croisé une patrouille de Voltigeurs Chanteguerre. Ceux-ci nous ont intimé l’ordre de nous arrêter, de nous présenter et de leur donner l’objet de notre voyage. La Capitaine, Atia, a répondu à leurs questions. Rassurés par notre passe-droit, ils se sont tout de suite montrés amicaux, bien que le mot soit un peu fort pour un Chanteguerre. Ils nous ont avertis sur les dangers de Sombrerivage qu’eux-même évitaient. Etonnant mais pas tant que ça. Mais ils ont insisté sur les visions de leur chaman qui leur a dit que Sombrerivage était devenu bien plus dangereux que d’habitude. Ils nous ont aussi demandé si nous n’avions pas vu de Centaures à l’allure étrange et bien plus fournis de fourrure que ceux qu’on pouvait rencontrer aux Tarides. Ils portaient des lances ainsi que des armures de bois. Elément intéressant mais ils devaient sans doute courir après une tribu qui tente sans doute de se faire une place dans ces bois. Encore une fois, ce serai étonnant mais pourquoi pas. Restons attentifs, les Centaures sont aussi bien à l’aise en plaine qu’en forêt. Ils pourraient même se montrer plus dangereux en forêt. Gardez bien l’œil ouvert.

Après cette rencontre, nous avons connu une traversé paisible de la forêt. Hormis cette étrange impression d’être suivis, observés. Là encore, rien de nouveau à Orneval. Nous sommes arrivés sans crainte aux portes de l’avant-poste. Après une rapide présentation, les grunts nous ont ouvert les portes de leur camp.

A l’intérieur, nous nous sommes orientés naturellement vers la cantine du camp et nous avons pu voir un vieux chaman en sortir, l’air épuisé et hagard. Le contact s’est fait naturellement et il nous a donné quelques indications sur la région qui nous intéresse. Sombrerivage semble avoir connu le même événement qu’au Norfendre. A savoir ce ciel qui se scinde en un trou béant. Que la région connaissait beaucoup de douleur et de tourments. Mais il a aussi fait référence à la présence de fées qui sembleraient tenter d’apaiser la région.

Hélas, avant que nous puissions en savoir plus, la responsable de la cantine prit le vieux chaman par l’épaule et l’emmena se reposer. En effet, il commençait à divaguer et chancelait sur ses jambes. La responsable, Duras, nous accueillit alors. Visiblement ravie de recevoir des mercenaires de notre genre du fait que nous pourrons payer comptant. Nous nous sommes alors installés, avons pris un bon repas après une longue traversée et nous sommes allés nous coucher.

Puisse le Soleil nous guider vers ces rivages sombres.

Enseigne Hanorya Lynalis, Fille et Guerrière de Quel’Thalas

En route vers Sombrivage

21 Janvier de l'An 42

Après une poignée de jours à faire notre meilleure impression de palkkasoturit à la jetée de Zoram'Gar, nous avons départi vers le Nord en empruntant la route principale, dans l'intention de nous présenter en bonne et dûe forme aux Kaldorei.

A notre surprise, la rajalla et les terres après celle-ci étaient vides d'Elfes de la nuit. Nous avons néanmoins continué notre progression, ne pouvant que constater la faille ouverte dans le ciel. A cela s'ajoutait l'étrange tunne d'être constamment épiés.

Un peu plus loin, nous avons repéré un metsästäjä gobelin, vision étrange en ces lieux, que nous avons suivi puis intercepté dans les bois. Il se trouvait en possession d'un gland bleuâtre, que nos tutkijat ont pu déduire étant chargé d'âmes.

Après l'avoir relâché et pris en poursuite, nos pas nous ont menés jusqu'au camp de ces metsästäjä, établi dans un ancien campement furbolg. Une reconnaissance des lieux nous a permis de comptabiliser une dizaine de Gobelins ainsi qu'un Worgen, visiblement le päällikkö. Nous avons également repéré un coffre rempli de glands d'âme ainsi qu'un sabot dépassant d'un tissu.

Suivant l'idée de Dhaos, nous avons lancé un assaut en deux parties, la majorité des Fils engageant le camp par l'avant pendant que la Légat et moi-même exécutions une insertion directement vers le päällikkö. Les combats furent rapides et décisifs, malgré la présence de quelques pièges et la résistance des metsästäjä. Le päällikkö fut capturé et le Gobelin interrogé plus tôt se rendit.

L'inspection du sabot nous dévoila la dépouille d'un des "centaures" mystérieux, qui s'apparentait plus à une dryade. Sans loukkaantuminen physique et mort sur le coup selon les dires du Worgen, un examen par Saryah nous apprit que cette olento venait du même lieu que les glands.

Contre l'avis de certains, les vankeja furent relâchés sous promesse de nous montrer la direction prise par les autres dryades. Cela fut chose faite et après quelques centaines de mètres vers le Nord, nous sommes tombés sur les traces d'un combat néanmoins dénué de cadavres. Cependant, nous avons pu déceler de nouvelles empreintes d'une espèce bipède à sabot aux cotés des dryades.

Durant cette inspection, nous avons pris contact avec une olento nous observant depuis les buisson, qui s'est néanmoins enfuie à notre approche. C'est peut-être l'une de ces keiju que le chaman a évoquées et nous lui avons laissé un de nos glands en gage de bonne foi. Après quoi, nous sommes retournés au campement afin d'établir notre position et de le renforcer.

Éclaireuse Meerai, Corps des Ranger, Fils de Quel'Thalas

Le rapport est écrit dans un commun basique entrecoupé du charabia que sont les mots vulpérins, vieille habitude de l'éclaireuse
palkkasoturit = mercenaires. rajalla = frontière. tunne = sentiment. metsästäjä = chasseur. tutkijat = érudits. päällikkö = chef. loukkaantuminen = blessure. olento = créature. vankeja = prisonniers. keiju = fée.

26 Janvier de l'An 42

Après quelque jours de farces mystérieuses, nous avons décidé de reprendre notre mission au lieu de chercher les auteurs de tout ça.

Après quelques minutes de marche, nous sommes tombés sur d'étranges cerfs faits en bois. Après un combat des plus rapides et expéditifs, Meerai (notre mascotte) nous a dit avoir vu une étrange créature ailée tenter de voler les glands mais elle a réussi à fuir, nous avons donc commencé à suivre la piste de cette étrange créature qui nous a emmenés vers un champ de bataille. Visiblement, les cerfs de bois avaient affronté des Kaldorei mais on n'en sait pas plus pour l'instant, nous avons fouillé un peu les lieux et avons fini par tomber sur un ours lui aussi fait en bois en train de dévorer des glands. Sous sa patte, se trouvait la créature que Meerai avais vue. Suite aux ordres de la Capitaine, moi et le sergent avons fait le tour de la créature avant de lancer l'assaut sur celle-ci. A ma grande surprise, l'ours n'était pas vraiment une menace...

Nous avons sorti l'étrange créature de sous la patte de la bête, cette créature nous a dit appartenir aux Faës Nocturnes et qu'elle était de l'Ombreterre (le royaume des morts). Après une éternité à discuter avec elle, nous avons appris certaines choses comme le fait qu'Ysera serait la bas, que les glands seraient les âmes endormies et un truc du nom de Hallali (J'ai pas trop compris). Cette étrange créature (la Faë) nous a dit que la cavalière (La, oui) était avec les Kaldorei puis nous lui avons laissé des glands pour montrer qu'on étais aussi avec eux et avec un peu de chance, on pourra rencontrer cette cavalière (J'espère qu'elle est jolie) puis depuis ce temps, on attend des nouvelles de notre nouvelle amie fort étrange.

Dhaos Sunflare, soldat des fils de Quel'thalas

Ordre des fils de Quel’Thalas.
Le vendredi 28 janvier de l’an 42

Rapport de Mission

Evènement : Visite d’une fée.

Nous avons établi notre camp dans un ancien village Fulborg. Quelque soir avant, nous avons remis les graines à la fée en guise de bonne foi. Elle est revenue ce soir même accompagnée d’un des siens. Ils se sont présentés sous le nom de Wingardium et Leviosa. Ils nous ont expliqué qu’ils étaient les gardiens destinés de ces graines. Les graines contenant des âmes de créatures sauvages plus ou moins puissantes.

Ils nous ont alors guidés vers un endroit. Un genre de sanctuaire de leur création. Mais sur le chemin, nous avons été attaqués par de drôles de petites créatures plus vives et plus sournoises que j’en ai rarement vues. Physiquement, ils ressemblent un peu aux créatures qui peuple la Pandarie et qui passent leur temps à jouer de vilains tours, à voler et à faire des farces. Mais ces créatures là étaient bien plus combatives et violentes malgré leur aspect fragile.

Une fois cette menace passée, nous avons pu arriver au sanctuaire. Sommaire, certe,s mais où trônait une graine bien plus massive que les autres. Hélas, avant d’avoir pu en apprendre plus sur elle, nous avons été attaqués par une troupe de cerfs. Mais à la place de la fourrure, c’était de la mousse. A la place des membres, c’était du bois. Leurs yeux brillaient d’une magie bleutée pâle aux étranges reflets rouges. Tout qui nous ferait croire qu’ils s’agissaient de créature tout droit sorties de Drustvar. Le combat fut difficile et je regrettai de ne pas avoir pris ma lance avec moi. Pendant la bataille, le chariot bizarre des fées qui servait à transporter la grande graine a été détruit. Une fois tous les ennemis mis au sol, Saryah et les autres magiciens ont confirmé qu’il s’agissait bien de la magie Drustvar.

Qu’est-ce qu’ils fichaient ici ? Etais-ce nous la cible ? Ou nos nouveaux amis et leur précieuse cargaison ? Encore plus de questions, encore plus de liens dont il faut nous défaire pour comprendre réellement ce qu’il se passe.

En attendant que les deux fées reconstruisent leur chariot, nous avons monté notre camp sur un petit promontoire.

Puisse le Soleil nous guider.

Hanorya Lynalis, Fille et guerrière de Quel’Thalas

Escorte de chariot
2 Février de l'an 42

Après avoir aidé les faës à reconstruire le chariot, nous sommes partis l'escorter dans un endroit plus sûr. Bien entendu, la route a, elle, été moins sûre et nous nous sommes retrouvés à faire face à trois embuscades l'une après l'autre ; visiblement, l'anima de la graine est suffisamment intense pour attirer toutes les bestioles tombées de la faille.

La première s'est passée sans trop de danger, de faibles spriggans, comme les ont appelés les faës que nous accompagnons, émaciés qui sont tombés si vite qu'on aurait pu croire à une illusion ou un piège. La deuxième s'est déroulée avec un peu plus de difficulté. Il s'agissait de Drusts comme ceux que nous avons pu rencontrer auparavant. Bien qu'ils aient eu l'air émaciés comme leurs prédécesseurs, ils restaient des adversaires de taille. Il faut bien admettre que ce n'est pas facile de trancher du bois. Ils étaient non pas affamés d'anima mais plutôt dirigés par le but de drainer cette graine comme nous l'a expliqué la fée, peut-être servent-ils de limiers humanoïdes pour le compte d'une entité supérieure ?

Enfin, les faës nous ont avertis d'une quantité d'anima proche mais faible. Nous n'avons pas voulu nous attarder pour pouvoir rester concentrés sur le but de protéger la graine, mais une brève reconnaissance aérienne des lieux a été faite. Il s'agissait d'un groupe de faës qui a été attaqué par de gros insectes bleus appelés gorms. Qui aurait pu croire que les terres d'ombres étaient habitées d'autant d'êtres vivants ? Ces bêtes volantes semblables à nos guêpes silithides ont malheureusement suivi la trace de notre éclaireur jusqu'à notre convoi, épargnant peut-être quelques faës au passage. Nous avons pu, avec plus de difficulté et quelques blessures, nous en débarrasser, l'opération rendue plus compliquée par la simple quantité de ces bêtes.

Les derniers insectes ont été abattus par une pluie de flèches kaldorei. Bien que notre couverture de mercenaires reste entière pour leurs simples éclaireurs, elle semble être révélée pour notre chaine de commandement, dont la gardienne Sidona qui était là pour nous accueillir. Nous et la graine avons été escortés plutôt pacifiquement vers l'un de leurs villages où nous attendons de rencontrer leur chef ainsi que la cavalière en essayant de ne pas nous faire trop remarquer.

Tirist, ranger des Fils de Quel'Thalas

Note : En profitant de mon entrainement druidique, aussi court soit-il, je pense essayer de tisser quelques liens avec les locaux, étant donné que je suis la plus proche de ce qu'un Kaldorei déterminerait acceptable parmi nous.

Rapport de mission :

Une fois le repos effectué dans le village kaldorei, nous avons été invités par Leviosa et la Gardienne Sidona qui nous ont amené à la Ranger-Commandante Aleanora Marchelune qui nous accorda un entretien dans sa chambre. Il s’avère qu’elle connaissait déjà Atia et s’est ainsi assurée de garder notre couverture. Après un certain échange tranquille entre la Légat et la Commandante, je suis allée surveiller Saryah qui semblait s’impatienter de griller des gens.

La Ranger-Commandante parla d’un lieu nommé Sylvarden, un lieu où les esprits de la nature se régénèreraient. La faille dans le ciel serait liée à ce monde et des êtres de ce monde seraient tombés sur Azeroth. Nous avons indiqué notre volonté de participer à l’effort dans la région afin de s’occuper des menaces Drust, Gorm et spriggan et trois missions nous ont été proposées :

- Détruire une infestation de Gorms (les grosses limaces qui font splotch quand on les écrase et qui mangent tout).
- Trouver des glands et les faire « s’éveiller ».
- Trouver la cavalière toujours pas trouvée.

Nous avons évidemment choisi la solution bourrine de s’occuper des Gorms. Nous nous sommes rendus sur le lieu de leur supposé nid et, après s’être occupés des menaces volantes à l’extérieur, nous avons pénétré dans le réseau de tunnels. Afin de trouver le cœur du nid et la Reine de la ruche, nous avons suivi des Gorms pour enfin tomber sur la Reine. Ces choses sont vraiment dégoutantes ! Et elles mangent tout avec leur bouche ronde pleine de dents ! Nous avons réussi à éliminer la Reine, et Saryah a récupéré l’anima de tous les gorms. Nous sommes enfin rentrés après avoir fini de nettoyer la Ruche.

Shayli Whiteshine

Réfugiés inter-planaire
11 Février de l’an 42

Au soir du 11 février de l’an 42, la Ranger-Commandante Aleanora Marchelune revient nous trouver afin de nous rappeler les objectifs encore en cours de notre mission.
Ils sont au nombre de deux :

- Sauver des esprit de la nature venus sur Azeroth.
- Retrouver la Cavalière.

Après une rapide concertation, il fut décidé que le plus urgent était de sauvegarder les esprits de la nature « échoués » sur Azeroth.
Tirist, étant la plus à même à « suivre » leur piste grâce à son lien avec la nature, on se mit en route, avec Leviosa la Faë.

On ne mit pas longtemps avant de trouver et de suivre une piste qui nous mena vers un portail ouvert vers le Rêve d’Émeraude. Leviosa nous expliqua alors que le Rêve d’Émeraude était une sorte de plan transitoire dans le cycle de vie-mort-réincarnation des esprits de la nature.

En continuant à suivre la piste, on tomba sur des traces étranges, en effet, elle ressemblait à celles d’un cerf, mais bipède, un tel animal n’existe pas sur Azeroth ou alors il s’est très bien caché.
La piste nous mena alors vers un choix, en effet, les traces partaient dans deux directions différentes, l’une vers la forêt et l’autre vers la plage. La Ranger-Commandante nous avait indiqué la plage comme potentiel lieu de rencontre avec des esprits égarés de la nature et c’est cette direction qui fut choisie.

En continuant toujours plus avant, on tomba sur un arbre abritant plusieurs glands luminescents.
Mais la prise de ces glands déclencha l’apparition de leur gardien. Un autre esprit de la nature du nom de Lügh, un loup. Leviosa parvient tant bien que mal à le convaincre de notre bonne volonté.
Le loup nous expliqua qu’il s’était posté là en espérant que des esprits de la nature seraient attirés par les glands afin de lui permettre de les sauvegarder. Après nous avoir salués, rassuré par Leviosa, il repartit seul.

Un peu plus loin, la piste nous mena face à une altercation entre des esprits biches et des espèce de gros chiens de bois qui semblaient se nourrir en aspirant l'énergie vitale des biches, comme des chiens démoniaques.
La survie des biches étant prioritaire, on partit à l’assaut. Les chiens étaient plus forts qu’initialement prévu et on eut quelques difficultés à en venir à bout, cependant la victoire fut tout de même nôtre, au prix de quelques blessés dans nos rangs.

Les biches étant bien contentes de ce dénouement, elles nous conduisirent vers leur campement, ou l’on fut accueillis par le fameux cerf bipède, dont nous avions retrouvé les traces un peu plus tôt.
Il se montra de prime abord méfiant à notre égard, mais comme toujours, Leviosa détendit l’atmosphère en expliquant le pourquoi de notre présence et nous pûmes nous reposer dans leur camp. L’apport de renfort ne serait effectivement pas du luxe, vu leur faible effectif et l’état pitoyable de leurs défenses.



Rapport de Miryël pour la Légat Silverswell.

La revanche de la riposte du retour vengeur du dieu crabe bis
16 fevrier 42

Nouvelle mission de sauvetage des esprits sous forme animale. Nous devions trouver deux des plus puissants esprits de la région accompagnés de Leviosa, une fois de plus. Cette recherche nous permit de sauver un des esprits, l’autre malheureusement nous affronta et se révéla être le Dieu Crabe, toujours rancunier.

La mission a commencé quand nous étions tous remis et le camp sécurisé. Guidés par la Fae, nous avons progressé vers le nord et même croisé d'autres Sylvars accompagnant de nouveaux esprits animaux. Nous en avons profité pour nous renseigner auprès d’eux sur la situation. Ils nous ont avertis de la menace des Drusts à proximité ce qui nous poussa à plus de prudence.

Finalement, nous sommes arrivés à des ruines où nous avons croisé les ennemis qu’on nous avait signalés. Nous les avons engagés rapidement et éliminé non sans mal vu leur nombre. Nous avons alors recherché l’esprit puissant qui devait se cacher là pour finir par trouver un petit écureuil à la puissance colossale qui accepta de se rendre au camp. Restait un dernier esprit à trouver avant de finir la mission.

C’est vers la plage que nous avons fini par le trouver, mais ce ne fut pas une bonne surprise cette fois. En effet un crabe géant apparut et me fixa avec haine. Je reconnu le Dieu Crabe que nous avions déjà affronté maintes fois de Quel’thalas à Strangleronce, toujours invoqué par des Murlocs et à chaque fois ou presque achevé par moi. Il m’en voulait donc et le dialogue fut impossible.


L’attaque qui suivit fut féroce, sous cette forme il n'avait plus rien de la créature pathétique que nous avions croisé jusque-là, je dois bien l’admettre et il parvint même à m’infliger quelques blessures dans son acharnement à se venger de moi. Mais ce ne fut pas suffisant. Il fut éliminé alors que je restais debout, la victoire fut à nouveau notre mais nous avions échoué à cause de cela une partie de notre mission. Heureusement Saryah réussit à ponctionner une partie de sa puissance.

Trop blessés et épuisés, nous nous sommes repliés sur le camp en vue de récupérer puis nous retournerons au camp principal.

Légat Atia Silverswell

Colère d’Émeraude

18ème Jour du 2ème Mois de l'An 42

Suite aux opérations de sauvetages et notre rencontre avec l'esprit crabe l'avant-veille, nous avons pris la décision d'évacuer les Sylvars de la zone vers la base des Kaldorei. Après quelques rapides préparatifs, un convoi fut formé et le route prise avec nos alliés.

Plus loin dans les bois, nous sommes tombés sur des restes de Drusts, et les traces nous ont laissé penser que cela était l’œuvre de Lügh, le grand guerrier lupin. Nous avons également découvert des portails du Rêve Emeraude. Cela ne nous troubla guère jusqu'à la rencontre d'un dernier portail non loin de la base elfique.

Dès notre approche, des sorcières Drusts surgirent du Rêve et nous engagèrent directement, plus tard soutenues par des soldats de bois. Le combat fut ardu mais finalement victorieux. Cependant, alors que nos adversaires étaient finalement abattus, un colosse Drust surgit de la faille avant d'être tout aussi prestement renvoyé là-bas par un fouet magique.

C'est à cet instant que nous avons fait connaissance avec Colère, la Cavalière. Elle combat les Drusts au sein du Rêve afin de fermer ces failles pour stopper les incursions. Néanmoins, elle retourna à son combat juste après nous avoir aider, refermant la faille derrière elle.

Regroupant les âmes et continuant la route, nous avons rencontrés Lügh, entouré de carcasses de Drusts. Il nous accompagna jusqu'au campement des Kaldorei où nous attendaient une mauvaise surprise. Une troupe de Worgens ayant visiblement un antécédent assez négatif avec notre troupes ont rejoins la région, il faudra s'attendre à des tensions dans les prochains jours même si les Kaldorei ont sanctionné toute agressivité.

Éclaireuse Meeraï

Sacrifices et faille inter-planaire
23 et 25 Février de l’an 42

Au soir du 23 février de l’an 42, la Ranger-Commandante Aleanora Marchelune, la Gardienne Sidona, notre ami à poils courts, le Worgen revanchard Sir William, et les Faës Wingardium et Leviosa assistèrent au débat de la mission à venir. Constatant que nos forces combinées n’étaient pas suffisantes pour la mission, elles convoquèrent un Gardien de leur plan afin de nous porter assistance. Le gardien en question, une espèce de grand Satyre du nom de Cerfnovos, n’apparut qu’au prix du sacrifice des glands d’anima que l’on avait tant bien que mal réussi à sauver.

Notre mission, cette fois, fut de faire une reconnaissance avec le Worgen et sa meute sur la base d’opération des Drusts. En effet, les loups n'étaient étrangement pas ou peu détectés par nos amis de bois.

La base d’opération n’étant pas vraiment cachée, la trouver fut relativement simple, la magie ayant doté les Worgens des caractéristiques animales du loup, leur odorat fut des plus utiles. La base était un gros arbre d’où les Drusts, sûrement au moyen d’un portail ou d’une faille, faisait arriver en continu des renforts de leur plan. Un certain nombre était déjà présents sur Azeroth et les combattre tous serait en pure perte tant que leur moyen d’apport de renforts ne serait pas neutralisé.

Ayant rempli notre mission avec succès, l'on prit le chemin du retour mais c’était sans compter sur les Drusts qui, au moyen d’unités invisibles, nous tendirent une embuscade. Embuscade déjouée mais notre discrétion éventée, on dut très rapidement se replier. Une fois de retour au camp, une réflexion sur le meilleur moyen de prendre cette base et de fermer ou de neutraliser leur moyen d’apport de renforts s'engagea.

Au soir du 25 février de l’an 42, la Ranger-Commandante Aleanora Marchelune nous ayant laissé le choix de la stratégie, elle écouta nos propositions. Il fut décidé que notre groupe de mercenaires partirait s’infiltrer afin d’essayer de neutraliser la faille où se trouvait le portail de la base pendant que les troupes Kaldorei épaulées par la meute de Worgens occuperait les troupes Drusts. Notre groupe réussit sans trop de soucis à s’infiltrer au travers des troupes Drusts mais, voyant que « nos alliés » avaient quelques difficultés, on décida de leur porter assistance. Le combat s’engagea donc et nous pûmes vaincre nos adversaires et ainsi estomper un peu la pression que les Drusts maintenaient sur les Kaldorei et les Loups.

Notre tache de secours menée à bien, on put s’infiltrer plus avant dans la base pour découvrir que les Drusts avaient, par on ne sait quel moyen, réussit à produire une faille entre les plans. Faille gardée par deux sorcières et un colosse. Ne pouvant pas s’arrêter pour discuter avec eux, on continua sur notre lancée et nous défîmes les gardiens.

On put alors procéder aux premiers tests et exploration de la faille qui ne semblait pas mener aux Rêve d’Émeraude comme les autres failles vue précédemment. Sous les ordres de la Ranger-Commandante Aleanora Marchelune, une surveillance de la faille fut mise en place.

Rapport de Miryël pour la Légat Silverswell.

Ordre des Fils de Quel’Thalas
Le mercredi 2 mars de l’an 42.

Rapport de Mission

Evènement : Arrivée dans le Plan Drust.

C’est avec le Sir William et sa troupe, les Sylvars accompagnés de la Faë Wingardium, que nous avons été choisis pour traverser le portail. L’objectif de la mission était simple. Reconnaitre les lieux, trouver les poches Drusts pour les détruire et localiser les différents portails menant aussi bien à Azeroth qu'au Rêve d’Emeraude et ainsi qu’en Ombreterre.

Outre le fait que la traversée du portail fut particulièrement malaisante, nous sommes arrivés à proximité d’une grotte dans une forêt à l’aspect sombre et inquiétant. De plus, l’odeur particulière de la magie Drust nous assura que nous étions au bon endroit. Très vite, Sir William et sa troupe se sont séparés et ont commencé leur traque. De notre côté, nous nous sommes lancés à la recherche d’un endroit où poser notre camp. Les avis ont été mitigés mais finalement, c’est vers les hauteurs que nous avons commencé notre recherche. Après une petite randonnée, nous avons trouvé un endroit approprié. Un petit plateau à dos d’un mur naturel surplombant la forêt. Les Sylvars se sont proposés pour monter le camp et placer des défenses discrètes pendant que nous commencerions notre reconnaissance.

Depuis notre arrivé, il est régulier que nous entendions des hurlements de banshee, des tirs et d’autres cris comme un colosse Drust. A peine avions-nous commencé notre reconnaissance que nous avons entendu une série de cris d’un colosse, suivis de tirs, d’un râle concluant un nouveau silence. Nous avons alors décidé de nous rendre sur les lieux. Après un petit moment de marche, nous sommes tombés nez à nez avec le cadavre d’un colosse Drust frais, si j’ose dire. On y découvrait une douille de fusil qui empestait la gangremagie. Nous pensions d’abord avoir affaire à Colère mais cette magie et cette méthode ne correspondent pas à ce que nous connaissons d’elle. C’est peut-être le dernier cavalier ou alors quelqu’un d’autre.

Avec ses maigres informations, nous sommes revenus au camp et avons pu voir que les Sylvars avaient bien travaillé. Ce n’était qu’une mise en bouche et le véritable travail commencera demain.

Puisse le Soleil nous guider sur ses terres sombres.

Enseigne Hanorya Lynalis, Fille et Guerrière de Quel’Thalas

Trahison dans les Ulterres
7 Mars de l'an 42

Cela fait plusieurs jours que nous sommes dans ce monde hostile et déjà pressés d'en sortir alors qu'il s'en prend à nos esprits mêmes. Certains ont même du mal à entendre parler nos collègues worgens de circonstance alors qu'ils sont de vraies ombres pour nos sens.

Nous sommes repartis en reconnaissance et avons détruit plusieurs points de rituel drusts peu ou pas gardés du tout avant de commencer à entendre de nouveau des cris suivis de coups de feu. En suivant la piste, nous avons fini par tomber sur le dernier cavalier, bien entouré par les forces drusts et visiblement capturé. Nous sommes restés l'écouter plaider à notre succube Lyliah désormais habituelle et lui demander une seconde chance en échange de son pouvoir sur les portails Elle semblait tentée de l'utiliser pour récupérer la graine que nous cherchions quelques jours plus tôt à défendre, un plan visiblement déjà prévu.

Finalement, nous avons à ce moment pris un risque et tenté d'abattre cette succube, ce qui a malheureusement échoué et abouti à sa fuite, alors que nous avons malheureusement pu être témoins de son allégeance "définitive". Bien qu'il semblait faire croire qu'il prenait juste un trophée en reprenant sa balle, après avoir tiré sur Miryel, la suite des évènements semble jeter le trouble sur cette hypothèse. Le combat contre les forces drusts a été un succès malgré des pertes chez nos alliés worgens, mais le pire restait à venir.

Nous sommes rentrés au camp pour le constater vide, la plupart de ses habitants juste disparus sauf pour deux gardes worgens abattus par arme à feu. Si ce cavalier pense à changer d’allégeance, il sera accueilli en conséquence, nous ne sommes pas juste des drusts qu'on peut abattre impunément, et bien que certains adoreraient être débarrassés de leur présence, un allié reste un allié.

Actuellement, nous sommes coincés dans ce monde sinistre alors que notre portail de sortie a été refermé et que des colosses drusts se rassemblent au loin. S'il est prévu qu'ils servent de force de choc pour l'assaut du village kaldorei, nous tenterons de passer le portail après eux. Si ce n'est pas le cas, nous devrons tenir en attendant de trouver une nouvelle opportunité de quitter ce lieu maudit.

Tirist, ranger des Fils de Quel'Thalas

Dance macabre
09 et 11 Mars de l’an 42

Au soir du 09 Mars de l’an 42, le Worgen Sir William nous annonça avoir trouvé avec sa meute la prétendue chef des sorcières Drusts et par la même nos amis enlevés, la Faë Wingardium et les Sylvars.

On se mit donc en route vers leur repaire pour tomber, une fois sur place, sur le cavalier en pleine discution avec une sorcière Drust qui semblait être effectivement leur chef, ou du moins qui avait une place de choix dans leur hiérarchie. Un petit détail retint tout de même mon attention… Ils osaient utiliser mon énergie vitale volée par le cavalier pour ancrer le portail vers Azeroth... Inadmissible, la sorcière devait disparaître.

Une tactique fut donc mise en place. Une fois le cavalier parti, on décida de profiter de l’effet de surprise pour directement attaquer la matriarche. Ça fonctionna et l’ont pu s’approcher suffisamment pour attaquer directement la sorcière. Mais au cours du combat, elle appela les Sylvars et la Faë ensorcelés par d'étranges masques. La sorcière étant liée à eux d’une quelconque façon, la terrasser mit fin aux existences des ensorcelés. Une analyse plus approfondie des masques nous apprit qu’effectivement, ceux-ci maximisaient et concentraient l’anima, une sorte de système de sécurité, car en cas de suppression du masque, le porteur meurt. Mais, fait étrange, leurs âmes n’ont pas été dispersées, on peut donc supposer que l’on pourra les extraire.

La sorcière Drust ayant fini son rituel, une touche finale à celui-ci nous permettrait de rentrer sur Azeroth. La Capitaine ainsi que Sarya et moi-même conjuguèrent nos efforts et énergies pour finaliser et activer le portail.


Au soir du 11 Mars de l’an 42, nos efforts pour activer le portail furent plus difficiles qu’initialement prévu. En effet, cette magie n’étant pas originaire d’Azeroth, la comprendre et de surcroît l’utiliser sans risque était très audacieux de notre part.

Comme prévu, l’activation de cette magie ne fut pas sans réponse de la part des Drusts. Ceux-ci envoyèrent vague sur vague pour reprendre le contrôle du portail, mais la position du portail était à notre avantage. En effet, celui-ci était placé dans un goulot d’étranglement. La seule façon pour nous de sortir de ce plan était de réactiver le portail. Nos forces bien que faibles, composées de notre unité et de la troupe Worgen de Sir William, défendit l’objectif avec succès. Finalement, toute la science de Sarya ne suffit pas et ce fut Tirist grâce à ses capacités druidiques qui ouvrit le portail.

Portail qui s’ouvrit sur la cavalière Colère, de fort méchante humeur étant donné qu’elle-même de l’autre côté du portail essayait d’en prendre le contrôle, nos efforts communs s’annulaient. L’objectif d’ouverture du portail atteint, on put rompre le combat afin de rentrer sur Azeroth, porteurs de macabres nouvelles.

Enfin, après plusieurs heures, voir jours, difficiles de décompter le temps sur un plan où le soleil ne brille jamais, on était de retour sur Azeroth. On put rejoindre le village kaldorei et informer Colère et la Ranger-Commandant Aleanora Marchelune de l’arrivée du Rois Drust et préparer la défense du village kaldorei.

Rapport de Miryël pour la Légat Silverswell.

La défaite du Roi Drust
18 mars 42

La bataille tant attendue est finalement arrivée. Nous nous étions préparés longuement à cette attaque, le camp avait été renforcé, les troupes préparées, l’anima collecté et les sentinelles placées. Cela ne fut pas superflu au vu du nombre des assaillants qui frappa, nous acculant au puits de lune. Mais un retournement, pas si inattendu que ça, arriva et le dénouement fut en notre faveur. Mais n’anticipons pas.

Comme je le disais dans le chapeau, cela faisait plusieurs jours que nous nous préparions à l’inévitable attaque des Drusts et de leur Roi pour s’emparer de l’anima du Dragon Blanc, nous étions donc prêts quand les sentinelles annoncèrent l’ouverture soudaine de multiples portails ennemis. La Ranger-Commandante Marchelune nous réunit alors pour établir la stratégie d’action. Celle-ci établie entre tous les participants, nous nous sommes mis à notre postes sur les défenses extérieures. Nous avions mis en place une défense en profondeur sur trois niveaux, extérieur, intérieur et le puits de lune. Ne restait plus qu'à accueillir l’adversaire.

Celui-ci arriva rapidement avec des hordes de chiens drusts qui vinrent s'écraser sur nos défenses sans infliger énormément de dommages. Mais les vagues se succédèrent, encore et encore, rapidement renforcées par des humanoïdes nous posant bien plus de problèmes. L’ouverture d’un portail par des sorcières drusts derrière notre barricade nous força au repli sur la défense intérieure. Mais le nombre était déjà imposant. Heureusement, une aide inattendue vint de l’esprit écureuil Skrat qui, sans le vouloir, écrasa un arbre sur l’armée Drust et le portail. Cela nous donna un répit bienvenu.

Cette pause dans les combats nous permit de récupérer un peu et de se tenir prêt au retour de l’ennemi. Et cela ne tarda pas. Cette fois, les Drusts avaient décidé de frapper fort. Des colosses s'élancèrent pour écraser les barricades, ce qu’ils firent sans trop de difficulté. Heureusement, nous avons réussi à les mettre à terre mais la nuée qui suivit manqua de nous engloutir, surtout sans nos défenses. L’intervention des esprits Lügh et Cerfnovos nous laissa le temps de nous replier sur la dernière défense, celle du puits de Lune.

Hélas, Cerfnovos fut tué durant son intervention et sa mort marqua l'arrivée du Roi Drust, d’un immense colosse à trois têtes et du cavalier Discorde. Le Roi se montra arrogant, sûr de sa victoire, savourant déjà la prise de la graine, oubliant les défenseurs restants, la cavalière Colère proche et surtout la loyauté discutable de Discorde. Et celui-ci ne manqua pas l’occasion de le rappeler en abattant le colosse à trois têtes et en invoquant son frère, le cavalier Conflit, qui vint massacrer avec Discorde les Drusts pris par surprise.

Il était temps pour une contre attaque, et nous l’avons saisie. Alors que les cavaliers faisaient un carnage parmi les Drusts déboussolés, nous avons attaqué le Roi pendant que les autres combattants et esprits attaquaient de toutes parts. La déroute drust fut totale et leur roi tomba sous nos coups, son anima vint nourrir la graine qu’il voulait absorber. Reste maintenant à nettoyer le carnage et surtout traquer les Drusts survivants pour les éliminer jusqu’au dernier afin que la trahison de Discorde n’arrive pas aux oreilles de la succube Lyliah.

Légat Atia Silverswell

Conclusion et révélations
Le 23 mars de l'an 42

Les jours suivant notre victoire, le village restait bien animé. Les différentes troupes pansaient leurs plaies et préparaient la cérémonie en hommage à ceux qui étaient tombés dans la bataille. Ainsi, les Kaldorei déblayaient les restes de l'affrontement et procèdaient aux réparations des bâtiments. La Faë Leviosa et les Sylvars récoltaient l'anima des morts, alliés comme ennemis, pour nourrir la graine du dragon blanc. L'esprit loup Lügh, Sir William et les Worgens traquaient les survivants Drusts afin qu'aucun ne regagne les Ulterres et ainsi préserver la couverture du cavalier Discorde. Cavalier qui, accompagné de sa sœur Colère et de son frère Conflit, parcourait la forêt afin de refermer les derniers portails donnant vers le monde ténébreux des créatures faites de bois.

Au début de la journée, alors que la traque des survivants Drusts s'était achevée et que le village kaldorei connaissait ses dernières réparations, un visiteur plus ou moins attendu apparut. Décès, le cavalier de Maldraxxus, était arrivé et était allé tout de suite s'entretenir avec ses frères et sœur. Prenant soin de se mettre à l'écart, même pour des oreilles elfiques curieuses, les quatre cavaliers de l'Ombreterre consacrèrent leur journée à une longue discussion parfois animée, souvent houleuse, et toujours empreinte de gravité, pour les quelques éléments qui pouvaient en être observés.

Le soir venu, Kaldorei, Worgens, Lynx et réfugiés de Sylvarden se rassemblèrent autour du puits de lune dans un ultime hommage présidé par Leviosa. La Faë prononça des paroles réconfortantes sur le fait que la mort faisait partie du cycle de la vie et que nous amis disparus, Wingardium et Cerfnovos, entre autres, faisaient à présent partie d’un tout plus important. Comme pour donner corps à ces paroles, la graine reposant dans le puits de lune s’ouvrit enfin, laissant apparaître le fameux dragon blanc tant attendu. Ce dernier se révéla être une splendide créature élancée qui parcourut les cieux avec grâce et fluidité avant de revenir se poser dans le puits de lune où les Sylvars vinrent s’assurer de sa pleine et bonne santé.

La cavalière Colère vint nous trouver, nous invitant à rejoindre ses frères restés à l’écart pour tenir conseil. Là, les quatre cavaliers jugèrent qu’il était temps pour nous de connaître la situation en Ombreterre ainsi que leur stratégie pour la suite. Ainsi, il nous révélèrent que la situation dans leurs différents royaumes n’était guère brillante. En effet, Sylvarden était envahi par les forces de l’Antre comme nous le savions déjà, le dirigeant du Bastion avait été assassiné par un souverain d’Azeroth rallié au Geôlier, celui de Revendreth (le dernier royaume dont nous n’avions pas encore entendu parler et dont est originaire le cavalier Discorde) avait trahi ses homologues et avait lui aussi pactisé avec le Geôlier. Pire encore, il semblerait que ce soit lui qui serait à l’origine de la crise de l’anima qui secoue l’Ombreterre depuis le début. Néanmoins, une bonne nouvelle vint avec le fait que le dirigeant de Maldraxxus était de retour et qu’il commençait à rallier les forces loyales de l’Ombreterre.

Les cavaliers firent ensuite une révélation fracassante aux Kaldorei, leur expliquant que la dirigeante de Sylvarden était la sœur de la déesse Elune et que cette dernière aurait par inadvertance et ignorance condamné les âmes des morts de l’incendie de Teldrassil en voulant les envoyer en Sylvarden mais la crise de l’anima fit qu’elles avaient directement rejoint l’Antre et les souffrances qui les y attendaient. La réaction de la Ranger-Commandante Marchelune et de la Gardienne Sidona fut à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre.

Ces funestes nouvelles annoncées, il était temps de réfléchir à la suite. Les cavaliers récupérèrent un de leurs médaillons que nous avions en notre possession et nous informèrent qu’il s’agissait d’une création de la succube Lyliah, celle qui leur avait autrefois accordé leurs pouvoirs afin de les leur rependre en leur faisant du chantage. Ils nous informèrent également qu’ils avaient fabriqué un cinquième médaillon, vierge de toute magie liée à la succube. Ainsi, chacun d’eux ainsi que nous-mêmes aurions un médaillon afin de pouvoir nous coordonner plus tard. Conflit fut désigné pour garder le nouveau médaillon afin de demeurer invisible à la magie de Lyliah, espérant ainsi toujours lui faire croire à son emprisonnement. A l’opposé, Discorde déclara vouloir poursuivre son rôle d’agent double afin de dévoiler le maître de la succube, celui que nous avions aperçu à travers un portail lors de notre campagne dans les Maleterres et qui était en fait un général de l’Antre au service du Geôlier.

L’objectif était clair, Lyliah n’était un second couteau et ce général était la vraie cible. Le but était à présent de le forcer à se dévoiler pour l’affronter et l’éliminer, ceci dans l’optique de soulager nos alliés combattant directement en Ombreterre. Pour ce faire, Discorde allait avoir besoin de temps mais il devait également s’occuper d’autre chose car la magie des masques utilisée par les Drusts lui semblait familière. Nul doute qu’il reviendra vers nous comme ses frères et sa sœur avant lui une fois qu’il sera prêt. En attendant, il eut la bonne idée de nous faire remarquer que leur confrérie s’agrandissait avec nous en possession d’un médaillon, mais aussi avec tous les alliés que nous avions rassemblés à chaque campagne et il proposa de nous trouver un nom. Finalement, il choisit tout seul le nom d’« Âmes vengeresses » pour désigner notre armée hétéroclite et nous chargea de réfléchir à un cri de ralliement pour la bataille finale à venir. Ce cavalier est décidément un bien curieux personnage, très différent de ses frères et de sa sœur.

Enfin, chaque cavalier prit congé, chacun invoquant un portail pour rejoindre le combat dans son propre royaume tandis que Colère chevaucha le dragon blanc pour aller traverser la faille dans le ciel de Sombrivage. Il fut convenu que les réfugiés de Sylvarden resteraient ici encore un moment sous la protection des Kaldorei et des Worgens. Nous fîmes nos adieux à la Ranger-Commandante Aleanora Marchelune, à la Gardienne Sidona, à Sir William qui nous avait enfin pardonnés, ainsi qu’à Leviosa. Puis, nous rassemblâmes nos affaires et nous mîmes en route pour les terres de la Horde afin de rejoindre Orgrimmar avant d’enfin rentrer au Quel’Thalas.

Je me fais le porte parole de la Légat Silverswell en exprimant mes félicitations à l’ensemble de la troupe. Vous avez fait preuve d’un remarquable professionnalisme dans votre rôle de mercenaires pour assurer notre couverture, vous avez su préserver votre sang froid lors des provocations de certains alliés d’abord peu enclins à notre coopération et, surtout, vous avez encore une fois démontré tout votre talent martial lors des difficiles combats que nous avons livrés et ainsi fait la fierté de votre patrie.

Bravo à tous et profitez du repos tant qu’il dure, la guerre contre les forces de l’Antre n’est pas encore terminée.

Sénéchal Arévas Summerbreeze