Les Fils de Quel'Thalas
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Message  Atia Ven 1 Fév 2013 - 17:23

La prison Pourpre


L’héroïne : https://quelthalas.forumactif.com/t1485p315-dessins-gallerie-d-ennea-volume-2#20658


Les gardes l’observaient approcher, malgré sa silhouette l’identifiant sans mal à une draenei, ils se sentaient étrangement mal à l’aise. Il y avait quelque chose chez elle qui les inquiétaient. Ils se regardèrent l'un l'autre un instant, deux humains en armure lourde portant le tabard du Kirin Tor, armés d'un bouclier et d'un puissant gourdin, des épées à leurs ceintures. Quelle que puisse être cette draenei, après tout, ils n’avaient rien à craindre. Surtout que les draenei étaient leurs alliés. Ils se rassurèrent ainsi, se souriant avant de revenir sur l'arrivante.

Mais s'il y avait bien un point sur lequel ces deux gardes avaient raison, c'est qu'elle était étrange. La peau d’ébène, des cheveux couleur noir de jais tombants en une longue et lisse cascade noire sur le coté droit de son visage, sa queue était longue et armurée se finissant par une pointe de lance, tout son corps était couvert de métal à l’exception de son visage dur et froid. Elle toisait les gardes avec un regard effrayant et méprisant, des yeux trahissant un âge antique que sa peau lisse et fraiche ne laissait deviner. Elle s’arrêta devant les gardes en faisant claquer le talon de sa bardiche sur le sol, sa queue s’agitant nerveusement devant eux.

“Pouvons-nous vous... aider... madame? balbutia un garde à l’adresse de la géante à la peau violette foncée.
- Evidement, répondit-elle d’une voix monocorde en les observant avec sévérité. Je suis Kalima, vindicatrice de la Main d’Argus, ancienne exarque de Karabor. Vous détenez des elfes de sang en attente de transfert dans ce bâtiment.
- Effectivement... mais comment le savez-vous? demanda méfiant le garde qui mit sa main à son épée.
- Car on m’a mise au courant. Vous avez d'autres questions aussi pertinentes que les deux précédentes ? dit-elle d’un air blasé. Ma mission actuelle consiste à retrouver les elfes de sang responsable du crash de l’Exodar et de diverses exactions en Outreterre à l’encontre de mon peuple.
- Vous pensez qu'ils sont ic...? demanda avant de s'interrompre le garde, redoutant une nouvelle remontrance, si elle était ici c'était évidemment que oui. J’ignore si nous avons le droit de vous laisser passer."

La draenei sortit de son escarcelle un parchemin, signé d’un officier supérieur de la garde de Dalaran, désignant plusieurs noms d’elfes de sang et un laisser-passer pour la draenei. Les deux humains observèrent le document et hochèrent la tête.

“Excusez-nous, nous ne sommes jamais trop prudents...
- Vous faites votre travail. Entrons, je souhaite interroger ces prisonniers.
- Vous devez nous remettre votre arme, madame. C’est la règle.”

Kalima observa sa bardiche, une arme d’hast munie d’une longue lame courbe d’un coté et de pique de l’autre, le tout rattaché à un cristal violet de puissance d’où partait la longue hampe d’adamantite. Elle plissa les yeux en regardant les gardes puis tendit fermement le bras tenant l’arme pour la leur confier.

“Amenez-la avec nous, cette arme est plus ancienne que cette ville, voire que votre espèce, je ne tiens pas à la voir quitter mon champ de vision!
- O... oui madame, annonça le garde en prenant délicatement l’arme. Les vôtres vivent longtemps?
- Nous ne vieillissons pas, nous ne pouvons donc vivre a jamais, notre prophète a plusieurs dizaines de millénaires."

Les gardes l’observèrent avec étonnement et respect s'imaginant avec peine l'âge qu'elle pouvait avoir. Elle n’avait pas l’air sympathique et bienveillant des autres draenei, elle ressemblait plus à une eredar et son physique sombre et sauvage avec cette longue queue et ses crocs ne faisait que renforcer cet effet. Ils commencèrent à comprendre pourquoi elle était une traqueuse.

“Par ici.”

Ils ouvrirent le bâtiment et entrèrent pour escorter la draenei. Elle avança d’une démarche ferme et volontaire faisant claquer ses sabots sur le marbre. Le bâtiment était une ancienne bâtisse Saccage-soleil reconvertie en prison de quartier provisoire, des soldats du Concordat étaient présents au nombre de deux avec un soldat du kirin tor pour garder nombre de prisonniers enfermés dans des cages arcaniques ou d’anciennes chambres verrouillées par des murs d’arcane. Kalima les observa et constata quelques familles et enfants au milieu des prisonniers. Les soldats à l’intérieur observèrent la draenei avec suspicion malgré son tabard d’Argus.

“Il y a eu de nombreuses pertes pendant la purge, j’ai entendu dire, dit-elle en observant les lieux.
- En effet, annonça un haut-elfe en approchant. La vermine ne s’est pas laissée attraper facilement et nous avons dû en éliminer un certain nombre.
- Il est regrettable que des enfants aient eu à périr, annonça-t-elle paisiblement en fixant le haut-elfe venant de prendre la parole.
- Ils portaient la marque de la corruption, dit il en désignant ses yeux, mais je le concède, il y eut quelques débordements malheureux. Mais je me présente, le ranger Ralsil et vous êtes?
- Vindicatrice Kalima de la Main d’Argus, dit-elle froidement sans serrer la main que lui tendait le haut-elfe. Je suis venu récupérer des prisonniers pour le compte de l’Exodar.”

Elle lui tendit le document lui en donnant l’autorisation, l’air agacé et elle continua de scruter les lieux. Le haut-elfe observa le document en fronçant les sourcils, visiblement perdre ses proies le contrariait et il releva la tête en toisant Kalima avec la même froideur et le même mépris qu’elle lui affichait.

“Je vais voir le commandant pour vérifier l’authenticité de ceci.
- Faites donc, annonça Kalima en croisant les bras.”

Le haut-elfe hocha la tête et se dirigea vers la sortie, s’éloignant de la sombre vindicatrice mais soudain en un clignement d’oeil, la situation tourna au chaos aveugle. Le haut-elfe s’embrasa dans un torrent de flammes dorées à la stupeur de tous les gens présents dans la pièce. Ils se tournèrent vers la draenei qui avait conservé le bras tendu vers la victime, le regardant bruler avec un mépris proche du dégout.

“Comment pouvez-vous vivre après avoir tué des innocents et des enfants? Puisse la lumière vous prendre en pitié, car je n’en aurai aucune! Par les Naarus, je serai l’instrument de la justice!”

Sa queue fendit l’air et la pointe de lance qui en ornait l’extrémité traversa l’artère fémorale du premier garde en passant par la faiblesse de l’armure au niveau de l’aine. Puis, dans un mouvement vif, elle pivota sur elle-même saisissant la hampe de sa lance et avec un mouvement de pivot l’arracha des mains de l’autre garde avant de poursuivre son mouvement de rotation pour lui faucher les jambes avec le talon de l’arme d’hast et le faire chuter. À peine au sol, le fer d’adamantite se planta dans la fente du casque. Elle retira sa lance, se redressant fièrement, bien droite et le dos cambré, sa lance sous son aisselle comme on tient une lance de cavalerie, toisant les deux survivants. Le garde humain fut le plus hésitant, levant son bouclier avec méfiance en observant la draenei, mais le haut-elfe resta de marbre prenant une flèche qu’il encocha à son arc et fit feu. Kalima s’élança vers lui laissant la flèche ricocher sur son armure, elle dévia la seconde de sa lance et s’entoura d’un bouclier de lumière pour arrêter la troisième. Arrivée sur le soldat du Concordat, elle bondit sur lui et lui frappa violemment le crâne de son front renforcé de plaque osseuse. Le Quel’dorei s’écroula en poussant un petit cri de douleur et elle l’acheva d’un coup de sabot dans la gorge avant de s’élancer vers le dernier soldat.

Le premier coup de lance fut intercepté par le bouclier, mais elle ne stoppa en rien sa course et frappe l’écu, juste après le fer, de l’épaule faisant reculer l’ennemi déséquilibré puis d’un mouvement de hanche changea l’angle d’attaque et frappa l’adversaire de la hampe de son arme faisant voltiger son casque. L’ennemi désorienté reprit rapidement sa garde derrière son écu, l’épée en main, un peu de sang coulant de sa tempe. Kalima attaqua à nouveau d’un coup de bardiche latérale puis d’un coup avec le talon de l'arme, un coup d’estoc. L’ennemi était acculé, repoussé par la taille de l’arme, son épée lui paraissant bien trop courte soudainement. Il se décida à charger en poussant un cri de rage. C’était ce que Kalima espérait, elle fait un petit bond en arrière en retombant souplement sur ses sabots tout en frappant d’estoc vers les pieds de l’adversaire perçant la botte de cuir du fer d’adamantite. Le garde poussa un cri de douleur et s’écroula. Kalima l’acheva avant qu’il ne puisse tenter de se relever et reprit son souffle.

Elle avança vers un pilier et désactiva les murs magiques enfermant les Saccage-soleil qui l’observèrent avec terreur. Mais, à leur grande surprise, elle se dirigea vers la sortie et leur annonça d’une voix ferme.

“Si vous souhaitez vivre et être libre, venez ! Je vais vous faire quitter cette ville.”

Elle rajusta son armure alors qu’une dizaine d’elfes de sang de tout âge se pressaient derrière elle avec inquiétude, certains ramassèrent des armes. Elle les avisa d’un oeil mauvais.

“Posez ça, prenez des menottes et attachez-vous les uns aux autres, je vous ferai plus facilement sortir en faisant croire à un échange de prisonniers. Et s’il y a des mages, faites-moi disparaitre les cadavres, il ne doit pas en rester la moindre trace.”

Les elfes hochèrent la tête, complètement abasourdie. Certains étaient méfiants, mais les murmures montrèrent qu’ils n’avaient guère d’autres choix. Ils s’exécutèrent donc, se rassemblant en rang, menottes aux poignets et attachés les uns aux autres. Les enfants en pleuraient et les visages étaient fermés ou effrayés. Les meilleurs mages changèrent en glace les cadavres avant des les faire léviter et les incinérer pour ne laisser que vapeur des corps des victimes. Après cela ils vinrent vers le groupe se mettre en rang. Kalima vérifia qu’aucun n’était armé et tous bien attachés. Ce qui augmenta la méfiance des prisonniers qui avaient l’impression de se faire mener en bateau. Ils affichaient un air maussade et rageur. Exactement ce qu’espérait la sombre draenei, au moins ils étaient crédibles. Elle ouvrit alors la porte et avança dans la rue en trainant sa cargaison de prisonnier.

Dans les rues encore en ruine et parsemés des stigmates de la guerre, les habitants observèrent avec étonnement la draenei tirer ses elfes de sang. Certains membres du Concordat laquèrent des insultes et des objets sur les prisonniers ce qui ne fit en rien réagir la draenei qui se contentait parfois de dire qu’elle en avait besoin en un seul morceau pour interrogatoire. Mais en réalité peu tentèrent de l’arrêter ou de l’interroger. Tant de choses étranges s’étaient passées que les habitants étaient près à tout accepter, aussi incongru soit l’image et, après tout, si elle se baladait dans la rue comme ça l’air de rien c’est sans doute qu’elle en avait le droit.

Elle arriva sur une aire d’envole, où attendait un dirigeable gobelin bâtant pavillon du cartel Gentepression. Les soldats étaient nerveux de la présence des petites créatures à peau vertes, mais, après fouille, ils n’avaient rien trouvé de suspect et aucun gobelin ne cherchait à entrer en ville. Ils attendaient, des passagers pour le compte de l’Exodar avaient-ils dit. Quand la draenei arriva avec les prisonniers, les gardes comprirent de qui il s’agissait. Un garde approcha de la draenei, main sur la fusée de son épée.

“Madame, vous avez l’autorisation de partir avec ces prisonniers?
- Evidement, gronda Kalima en le fixant d’un regard pénétrant et autoritaire. Combien de fois devrais-je le répéter, les draeneis sont à ce point mal vus dans cette cité qu’on m’interrompe tous les dix mètres pour me poser la même question?”

Elle sortit un papier portant le cachet de Dalaran et le montra au garde qui parcouru le document rapidement, ses yeux passant du papier a la mine morose de la sombre draenei puis il hocha la tête.

“Ça a l’air bon... allez-y.”

Elle hocha sèchement la tête et tira sur la chaine fermement, menant les elfes de sang vers le zeppelin et les fit monter. L’engin prit son envol et s’éloigna de la cité volante. Kalima approcha des elfes de sang et les libera à leur grande surprise.

“Je vous ramène à Quel’thalas, quelqu’un a payé très cher pour votre libération alors une fois là-bas, vivez, reconstruisez vous et retrouvez le bonheur, car des gens sont morts et ont risqué leur vie pour vous aujourd’hui.”

Certains parmi les anciens prisonniers pleurèrent de joie et vinrent remercier chaudement la draenei qui se dérida quelque peu, se montrant moins froide puis après des heures de voyage, elle se retira dans une petite cabine du zeppelin laissant les réfugiés ensemble. C’est alors qu’après un moment, les côtes de Quel’thalas apparurent et des cris de joie fusèrent depuis le pont du vaisseau volant. Les gobelins guidèrent leur machine vers le sol et il se posa en relative douceur. Ils placèrent la passerelle de débarquement et les elfes descendirent calmement, n’y croyant pas eux-mêmes et une petite elfette demanda d’une voix suppliante.

“Elle est ou la madame qui nous a sauvés?”

Des bruits de sabot se firent entendre sur le pont du zeppelin et la petite fille se tourna et découvrit une draenei qui n’avait absolument rien à voir avec la précédente. Elle avait certes la peau sombre et une longue queue, mais son expression était totalement différente. Elle portait une petite chemisette légère laissant voir son ventre et un décolleté a la limite de l'obscène, une longue jupe et un nombre incalculable de bijoux représentant des champignons. Mais surtout elle portait deux couettes et arborait un visage jovial et amical, semblant amusée de tout.

“Nous être enfin arrivé! s’écria-t-elle avec un accent prononcé en riant. Ca faire longtemps que moi pas être venu ici!”

Tous les elfes l’observèrent avec un air étonné et abasourdi. La draenei descendit auprès d’eux et offrit de fines lamelles de champignons frits et salés en guise de gourmandise qu’elle s’empressa de grignoter. Puis sortant des sous-bois, approcha une nouvelle elfe, relativement petite et menue, elle portait une armure rouge et or des plus riche. Elle avait de longs cheveux blonds dorés et une cicatrice sur son oeil droit. La draenei sauta de joie en la voyant.

“Zoreille! Toi etre arrivée!
- Bonjour Kazi, dit simplement l’elfe. Mes chers compatriotes, bienvenue chez vous, je suis la Légat Atia Silverswell des Fils de Quel’thalas. Je vais vous demander de me suivre, je vais vous escorter jusqu’en ville où nous allons vous donner un logement provisoire et de la nourriture, le temps de vous refaire une nouvelle vie. Sachez déjà que les mages Saccage-Soleil sont à présent incorporés dans les rangs de Rommath, ce sera donc plus facile pour vous. J’ai bien conscience que vous avez vécu des choses terribles, moi et mon ordre étions présents durant une opération de libération le soir de la purge et c’est humblement que je vous demande de me pardonner de n’avoir pu vous sauver ce soir-là.”

L’elfe se mit à genoux devant les réfugiés en signe de repentance, à leur grand étonnement. Un mage se détacha du groupe pour la relever et dit avec une voix chevrotante.

“Vous nous avez sauvés aujourd’hui, vous et votre amie draenei, nous vous serons éternellement reconnaissant.
- Merci, annonça sincèrement Atia en l’observant dans les yeux. Derrière ce bosquet il y a un chariot pour vous amener vers la ville, je vais parler un peu avec mon amie.”

Il hocha la tête et les réfugiés s’éloignèrent vers le chariot pendant qu’Atia et Kazirzijia restèrent ensemble. La draenei rieuse vint prendre les mains d’Atia lui faisant la bise avec son entrain habituel, provoquant un petit rougissement à la légat qui l’observa et dit:

“Merci Kazi, je ne sais pas comment tu as réussi cet exploit et je ne te demande pas de me révéler tes méthodes, mais tu as réussi au-delà de mes espérances. Cependant, dit-elle d’une voix inquiète, tu as des nouvelles des miens?
- Oui moi en avoir, Xzelia avoir vraiment disparu et nous pas avoir de nouvelle depuis longtemps, depuis bien avant la purge alors elle pas avoir été tué ni capturé. Mais Zerian lui avoir été capturé.
- Xzelia... Je vois... Et Zerian? Il est au fort pourpre?
- Oui, mais lui devoir être transféré dans une prison hors de Dalaran, tiens, là avoir les infos, dit-elle en souriant, tendant un document.
- C’est une chance de le récupérer, dit-elle en lisant le parchemin. Si l’itinéraire de ce document est juste, ça ne devrait pas être trop difficile. Merci encore Kazi! Tu as bien merité ta recompense.”

Atia lui afficha un sourire amical et lui tendit une sacoche remplie de gemmes et de petit lingot d’or, aucune monnaie pour ne pas identifier la provenance de la récompense et un sac de champarcane, un champignon rare gorgé d’énergie arcanique. Kazi sautilla de joie en poussant de petits cris enthousiastes et serra Atia contre elle, l’étouffant entre ses deux énormes seins, presque plus gros que la tête de la petite blonde rougissante, mais aussi grognant de jalousie face au physique de son amie.

“Moi te dire merci aussi Zoreille! Ca être bon champignon!
- J’espère bien, à bientôt ma chère et encore merci, tu as vraiment été étonnante sur ce coup.
- Moi avoir plein de talent qui être caché!
- Pas que des cachés, annonça Atia en désignant du doigt le décolleté.”

Kazirzijia se mit à rire de bon coeur et se dirigea vers le Zepelin. Derrière son air jovial, elle était épuisée, la mission avait être difficile et avait duré plusieurs jours.

“Kazi? L’interpella Atia. Tu as bien couvert tes arrières?
- Ca oui! Eux y voir que du feu! A Bientôt Zoreille.
- A bientôt Biquette.”

Ses arrières... Elle avait séduit un type louche des égouts qui sur l’oreiller lui avait donné le nom de la personne à voir pour être au courant de tout dans la ville. Contre une pleine caisse de gélules de champignon hallucinogène, cette personne au courant de tout lui avait donné la liste des officiers en charge des prisonniers Saccage-Soleil. Elle en avait empoisonné un avec un champignon toxique, donnant les symptômes d’une gastro-entérite foudroyante. Alors qu’il mourrait sur son “trône”, elle avait fouillé le bureau et retrouvé la liste des prisonniers et des transferts. De ces informations, elle avait trouvé la trace de Zerian mais aussi une prison isolée et facile à prendre d’assaut pour exfiltrer des prisonniers. La suite fut la séduction d’un gradé de la garde qu’elle avait ensuite drogué, usant autant des effets de la drogue que de l’attachement furtif pour son amante du soir pour le manipuler et lui faire remplir divers documents. Elle avait ensuite corrompu un apprenti pour qu’il place plusieurs faux papiers dans les archives, des documents évoquant l’empoisonnement des gardes et prisonniers d’une prison par l’eau courante, probablement dû à une défaillance, les documents évoquant la défaillance et sa réparation, le transfert d’une partie des prisonniers vers le fort pourpre et le fait que les autres prisonniers avaient été transférés a l’Exodar. Finalement, elle avait empoisonné l’apprenti et fait disparaitre le corps en le lançant dans l’océan que la ville survolait. La dernière partie était l’infiltration et la prise de la prison. Tout avait été prévu et calculé.

Le zeppelin faisait à présent route vers Baie-du-Butin et la draenei se permit de s’endormir paisiblement. Une fois à la Baie, elle retournerai à Hurlevent et donnerais 95% de sa récompense à l’orphelinat de la ville, passerai du temps avec les enfants et reprendrai son errance à travers le monde. C’est avec l’image des sourires des enfants qu’elle s’assoupit, apaisée. La mission était accomplie.


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