[Une histoire dont tout le monde s'en tamponne :) ]

Il est des liens que même la Mort ne peut briser.



Crépuscule d’une vie

Un an plus tôt …

Dans le paysage ravagé et pourrissant des Plaguelands de l’est, la silhouette d’un cavalier se découpait sur la route, au travers du fétide brouillard pestiféré. Le haut-elfe, vêtu d’une longue robe de mage bleue, chevauchait une jument alezane au crin brun. Sur son épaule gauche trônait une chouette de Quel’thalas au plumage couleur automne.

« Aurora, fidèle monture. Alleria, fidèle éclaireuse … Vous êtes mes seuls compagnons dans ce royaume de mort et de folie. J’ai été bien égoïste de vous embarquer avec moi dans cette quête folle… ».

Autour du voyageur, les arbres morts et torturés défilaient, tous semblables. Plus l’elfe se rapprochait de Quel’thalas, plus son cœur se serrait. Les rumeurs étaient-elles vraies ? Les elfes de sang avaient-ils bien repris le royaume ? Et si ce n’était que des rumeurs, si il ne trouvait à Quel’thalas que le même paysage désolé et mort qui l’entourait ici en Lordaeron ?

« Mon pauvre Syldur …Quelle stupidité de t’être lancé ainsi vers l’inconnu et la mort … »

La main du mage se referma autour d’un pendentif qu’il portait à son cou, et un sourire triste apparut sur son visage, réconforté. Syldur avait tout abandonné derrière lui, tous ses amis de l’Alliance … et surtout, sa fiancée, Amélie Bayle. Il se souvint avoir hésité longuement, la nuit de son départ, dans le noir de leur chambre, regardant l’humaine endormie respirer lentement. Puis il était parti sans rien dire, se souvenant des œillades de Nimrod et de l’apprentie arcaniste qu’Amélie avait prise sous son aile, des gens toujours plus nombreux qui se pressaient sur le pas de la porte de la magicienne.

Il avait été de trop, il le savait. Il avait bien fait de partir. Mais pourquoi ce maudit pendentif continuait de le réconforter dans les ténèbres des heures présentes, alors ?

Un sifflement strident suivi d’un choc sourd et d’un terrible hennissement tirèrent Syldur de ses pensées. Le monde bascula. L’elfe fut tellement surpris que la douleur du choc sur le pavé du chemin mit un moment à s’éveiller en lui. Il se redressa à moitié pour voir Aurora, sa jument, s’ébattre dans quelques ultimes spasmes de douleur, une flèche plantée dans le cou, le sang ruisselant sur la pierre.

Plus haut, sur le talus dominant le sentier, un groupe de guerriers en armures émergea soudain des arbres, lançant des cris de victoire et de haine. Syldur rampa jusqu’à son cheval, et constata qu’Aurora avait rendu son dernier souffle.

« Non !… pourquoi ? Pourquoi doit-il toujours arriver cela à ceux auxquels je tiens… Pourquoi vous ai-je emmené dans ma folie ! »

La chouette couleur de bronze, qui s’était envolée durant la chute, piqua vers Syldur, désirant revenir à son maître. Le mage lui envoya une violente gifle quand elle fut à portée.

- Fiche le camp ! hurla-t-il.

Hébétée et décontenancée, la chouette, mue par son instinct de survie, s’éloigna rapidement, battant des ailes à une vitesse folle, ne comprenant sans doute pas le changement de comportement de son ancien maître.
« Survis ! … au moins toi… »

Les guerriers venaient de descendre au pas de course la pente qui les séparait du sorcier. C’était des humains, et leurs habits et armures en piteux états trahissaient une situation de survie bien précaire. Dans leurs yeux brillaient la colère et la tristesse, l’incompréhension devant tout ce mal qui s’était abattu sur leur pays, sur leurs proches. Celui qui semblait être le meneur s’approcha de Syldur, toujours à genoux devant la jument morte, et le toisa avec mépris, posant la pointe de son épée sur son torse.

- Encore un de ces maudits elfes ! aboya le fantassin plein de rancœur. Votre horrible sorcellerie a attiré la mort et la perdition en ces terres ! Ca a été une grave erreur de notre part de vous accepter dans l’Alliance autrefois. Dommage que le Grand Maréchal Garithos ne soit pas parvenu à purger ces terres de votre immonde présence. Mais au moins, nous allons pouvoir corriger le tir avec toi, petit elfe.

Syldur ne dit rien. Il n’y avait rien à dire. Ces hommes étaient mus par le désespoir et la soif de vengeance. Il leur fallait un bouc émissaire, pour assouvir leur insatiable besoin de justice. Et après tout, c’était vrai : la magie des arcanes apportée par les elfes avait bel et bien attiré le regard de la Légion sur ces terres, qui avait envoyé son Fléau devant elle.

Le guerrier arma son épée au-dessus de la tête, prêt à asséner le coup de grâce.

Le mage déglutit. Il n’aurait pas voulu finir comme ça, tué inutilement par quelques survivants humains pleins de rancoeurs. Il aurait aimé donner sa vie pour une cause bien supérieur, combattre le Roi Liche, la Légion … Il aurait aimé revoir Quel’thalas avant de mourir. Il n’aurait pas voulu disparaître seul dans ce royaume mort… si seul. Il aurait aimé revoir ses amis une dernière fois… Voir Amélie une dernière fois.

« Désolé… ‘mélie. J’ai été trop idiot … »

Un nouveau sifflement strident. Le bourreau se figea dans son geste, alors qu’un gargouillis sinistre émanait de sa gorge, d’où une flèche acérée émergeait. Il tomba au sol. De nombreux sifflements firent échos au premier, et une pluie de mort s’abattit sur les guerriers humains, surpris et horrifiés.

Un cri de guerre thalassien plana dans l’air. Une elfe vêtue d’une armure rouge et or émergea de la forêt, sabre au clair, suivi d’une dizaine de rangers qui dégainèrent leurs épées à leur tour et foncèrent en criant sur les humains.

Une pluie sanglante. L’aube rouge d’une nouvelle vie.

Des larmes de sang …

Echos du passé

Le temps avait suivi son cours. Aujourd’hui, Syldur se trouvait à nouveau dans les Plaguelands, vêtus de sa cape rouge et noir de mage de sang. A ses pieds, il contemplait les stigmates laissés par cette scène de son passé. Empreintes de pas, flèches plantées dans le sol, traces de sang… Tout était encore là, figés en un souvenir inaltérable, car si la nature s’évertue généralement à recouvrir les blessures de la guerre, elle ne pouvait rien dans le royaume de la Mort elle-même. Seuls les corps avaient disparu… Rien ne restait mort bien longtemps dans les terres de la peste. Les cadavres avaient du être relevés en serviteurs décérébrés par le Fléau, ou, dans le meilleur des cas, brûlés prudemment par ses ennemis.

Emu, Syldur voulut rendre hommage à son passé enseveli, et sortit de son sac une petite flutte. La portant à ses lèvres, il joua une ballade thalassienne qu’il avait eu l’habitude de jouer autrefois, du temps de son exil loin de sa patrie, dans les terres de l’Alliance.

Les notes mélancoliques planèrent dans l’air silencieux. Quand ses doigts allèrent conclurent les derniers accords, un hennissement chevalin l’interrompit brutalement. Le mage trembla, alors qu’un frisson glacé parcourait son échine. Avait-il rêvé. Ce cri, il avait semblé à la fois si identique… et si affreusement différent !

Fronçant les sourcils, il recommença la mélodie depuis le début. Cette fois-ci, le cri équestre se fit plus insistant, et interrompit la mélodie plus rapidement. Le mage rangea l’instrument et se précipita dans les fourrés, dans la direction d’où semblait venir le hennissement. Ecartant les branches des arbres morts, Syldur traversa un petit bosquet avant d’émerger dans une clairière.

Au centre de cette dernière se trouvait une petite ferme humaine délabrée, entourée par un grand enclos. La propriété était constituée d’une chaumière, d’une étable ainsi que d’un champ – où visiblement plus rien ne poussait. Le sorcier fronça les sourcils : encadrant l’entrée de la palissade, deux bannières noires représentant Frostmourne, l’épée du Roi Liche, battaient au vent, et des goules et autres atrocités mort-vivantes déambulaient dans le champ fertile.

Syldur contourna discrètement la ferme par la forêt et émergea derrière celle-ci. Il grimpa par-dessus la barrière, caché derrière la chaumière, et fila vers les écuries – l’endroit le plus probable d’où pouvait provenir le cri d’un cheval. Un trait de feu eu raison du seul gardien squelette qui barrait l’entrée du bâtiment, où Syldur disparut en hâte. L’intérieur était plongé dans l’obscurité, et les yeux du mage mirent quelques secondes à s’habituer à la pénombre.

L’écurie était dans un piteux état, sale et désordrée, visiblement laissée à l’abandon. Les box à chevaux étaient tous vides, ou occupés par des ossements chevalins. Au fond de l’écurie, une grande forme noire se mit à s’agiter, poussant des hennissements impatients à l’entrée de Syldur. Le sorcier s’approcha lentement et prudemment de la créature. La forme noire prit peu à peu la silhouette d’un cheval. Un cheval bien maigre, et portant des cornes saillantes, visiblement.

Quand l’elfe fut en face de la créature, il put enfin la discerner distinctement. C’était un cheval squelettique, une monture mort-vivante aux os nus et blanchis, revêtue des autours des montures du Fléau. Un destrier de Chevalier de la mort. Malgré l’apparence monstrueuse et terrifiante de ce fantôme, Syldur ne put ignorer ce qu’il vit dans ses mouvements, dans son regards, son attitude … La créature réagissait à son approche à l’exacte réplique d’Aurora.

Le mage tendit instinctivement la main devant lui pour flatter le museau de l’animal, comme il le faisait rituellement autrefois avec sa jument alezane. Le destrier tendit son museau et vint le loger dans la paume de l’elfe, répondant exactement comme le faisait jadis la fidèle monture du mage Windstrider.

Et Syldur se souvint …

Bonheur perdu

Les rayons du soleil perçaient au travers des feuillages verdoyants de la forêt d’Elwynn, baignant Eastvale de leur douce lumière dorée. Le chant des oiseaux berçait paisiblement les oreilles de Syldur, un mage aux longs cheveux blonds d’apparence humaine. Il se tenait debout, les mains sur les yeux, semblant piétiner d’impatience.

- Alors, c’est bon ? demanda le sorcier. Je vais finir par prendre racine, et je ne suis pourtant pas un treant !
- Presque, répondit une voix féminine derrière lui. Voilà, j’arrive. Tu peux ouvrir les yeux.

Syldur retira ses mains de son visage, et se retourna. Devant lui se tenait une jeune et belle femme aux cheveux noirs de jais, vêtue d’une longue robe de magicienne fort élégante, tenant par la bride un magnifique cheval au crin brun.

- Surprise ! lui lança joyeusement l’humaine. Voilà mon cadeau !
- Je… Amélie… Il est superbe, je ne peux pas l’accepter.
- Elle… C’est une jument alezane.
- Oui… Je vois, ma sœur ranger possédait une monture similaire, autrefois. Elle est magnifique.

Syldur flatta le flanc de l’animal, qui vint frotter son museau contre lui.

- Non c’est trop, je ne…
- Silence, monsieur Windstrider. Déclineriez-vous un présent de votre fiancée ? Je ne sais pas comment ça se passe chez les elfes, mais chez nous, humains, c’est très mal vu.

Pouffant, elle lui fit un clin d’œil. Syldur abdiqua avec un sourire amusé. Tapotant l’encolure du cheval, il ajouta :

- Tu es folle …
- Il faut que tu lui trouves un nom, maintenant, renchérit la jeune femme aux cheveux sombres.
- Mmh… Je vais l’appeler Aurora. Puisse sa course me mener à voir l’aurore se lever à nouveau sur les flèches blanches de Silvermoon ! Et sur notre petite maison au bord du Puits de Soleil …

Amélie répondit par un sourire rayonnant au mage. Syldur grimpa d’un bond sur sa monture. La jeune femme siffla entre ses doigts, et un second destrier accourut au galop, sortant des fourrés.

- Viens, Fends-la-brise.
- Je propose qu’on fasse une course. Le dernier arrivé à Goldshire est un murloc puant, chère dame Bayle.

Elle lui répondit avec un clin d’œil :

- Désolée, je ne comprends pas le nerglish !

Et elle lança son cheval au galop, laissant Syldur vociférer un « sale tricheuse ! » derrière elle.

Unis, à nouveau

Une larme tomba sur le museau du cheval maudit. L’os nu de l’animal était froid, et pourtant le mage de sang se sentait réconforté à son contact. Même si l’âme d’Aurora était maintenant enfermée dans une prison squelettique, elle la bougeait avec les mêmes gestes affectueux qu’autrefois. Même si ses yeux avaient laissé place à des orbites vides aux lueurs fantomatiques, son regard contenait toujours la même amitié et bienveillance pour son ancien maître.

- Content de te revoir, ma belle, murmura Syldur au destrier. Désolé de t’avoir infligé tout ça.

Une voix criarde brisa la quiétude des retrouvailles.

- Arrière, hérétique ! Cette monture est promise aux valeureux Chevaliers de la mort de Naxxramas !

Deux hommes se tenaient dans l’entrée de l’écurie. Vêtus de longues robes noires, arborant le fameux crâne du Culte des Damnés, ils étaient bien vivants, malgré leur peau maladivement pâle. Syldur se tourna vers les deux acolytes.

- Ecartez-vous, Damnés. Je l’emmène avec moi, et je ne vous conseille pas de rester sur mon chemin.

Les deux cultistes sortirent des kriss sacrificiels des plis de leurs longues robes, et foncèrent sur Syldur en hurlant. Le mage eut le temps d’envoyer un trait de feu sur le premier homme, qui s’alluma comme un fétu de paille trop sèche, et roula au sol en hurlant. Le second Damné se fendit pour porter un coup de dague à Syldur, qui bondit sur le côté. La lame mordit sa chair en surface, lui arrachant un râle de douleur. L’elfe répliqua de suite en envoyant son poing dans la figure de l’acolyte pour le repousser. Il surenchérit avec un cône de froid, qui envoya l’homme s’écraser contre la palissade en bois d’un des box.

Surpris, l’homme tenta de se relever, tout en criant :
- A moi, mes frères ! Un intr ---

Il ne termina jamais sa phrase. La lame de Syldur était déjà plantée dans son poitrail, alors que ses yeux surpris s’éteignirent peu après. Le mage retira son épée, et, d’un mouvement sec, en chassa le sang. Il fallait agir vite, l’alerte était donnée, des renforts allaient arriver. Se précipitant vers Aurora, il ouvrit son box et apprêta sa monture. Grimpant prestement sur la selle, il se pencha comme autrefois vers l’encolure d’Aurora, pour murmurer des mots en thalassien que la monture reconnut aussi tôt. Heureuse de retrouver la liberté et son ancien maître, Aurora fit une ruade, puis partit en trombe vers la sortie de l’écurie.

Le cavalier et sa monture jaillirent littéralement hors de la bâtisse. Une goule qui ne s’écarta pas au bon moment roula sous les sabots ravageurs du destrier mort-vivant, qui ne freina en rien sa course. Les serviteurs du Fléau présents dans la cours de la ferme, vivants comme morts-vivants, tournèrent tous leur regard vers le cavalier et sa monture.

- Allez ma grande ! Comme au bon vieux temps, montre-moi ce dont tu es capable, lança Syldur à Aurora.

Le cheval hennit joyeusement et sa course redoubla de vitesse et de puissance, forçant Syldur à se rabattre sur l’encolure pour ne pas tomber. Le mage riait aux éclats, retrouvant l’ivresse de ses galops d’autrefois. Des flèches et projectiles magiques sifflèrent autour d’eux, mais il semblait que plus rien ne pouvait les atteindre. Aurora volait littéralement au-dessus du sol, visiblement aussi euphorique et enjouée que son cavalier.

- Empêchez-les de fuir ! vociféra un Damné derrière eux. Fermez l’enclos !

Deux acolytes exécutèrent les ordres, refermant prestement le portique métallique d’entrée de la propriété.

- Tu vois ça, Aurora ? Ils espèrent nous arrêter avec ça, pouffa Syldur.

Syldur fit claquer la bride de la monture, l’encourageant d’un cri enthousiaste. Les deux larbins du Fléau, surpris, eurent à peine le temps de se jeter de côté pour éviter le bolide qui leur fonçait dessus. Arrivée devant le portail, Aurora se propulsa dans les airs avec grâce et puissance, enjambant la barrière avec aisance. A peine eut-elle touché le plancher des vaches de l’autre côté de l’enclos, qu’elle reprit sa course folle en direction de la forêt, avant de disparaître avec son cavalier derrière les arbres décharnés, sous les yeux médusés des serviteurs du Roi Liche.

Bien qu’ils aient semé leurs poursuivants depuis longtemps, Syldur laissa Aurora se défouler dans sa course effrénée, trop heureuse d’avoir retrouver sa liberté. Le mage lui-même se rassasia de cette ivresse de vitesse, où plus aucun obstacle ne semblait pouvoir les arrêter. Ca lui avait tellement manqué. L’elfe et sa monture semblaient avoir retrouver une part d’eux-mêmes dans le bonheur de cette symbiose, cette fidélité entre cavalier et monture qu’ils avaient partagés autrefois… dans leur ancienne vie.

Arrivés à bout d’haleine sur le sommet d’une petite colline, ils firent enfin halte. Embrassant du regard la veste étendue brunâtre des plaguelands qu’ils dominaient, Syldur flatta en même temps le cou d’Aurora. Celle-ci fit une ruade tout en poussant un hennissement jovial, qui fit sourire l’elfe.

Il regrettait beaucoup de chose de son ancienne vie de haut-elfe. Aujourd’hui, il était parvenu à en récupérer une. Aurora et Syldur n’étaient plus ce qu’ils furent par le passé. Le haut-elfe était devenu elfe de sang, et la jument une Réprouvée. Néanmoins, l’amitié qui les liait avait perduré, survécu au travers de la mort et du temps. Tous deux avaient été maudits par les actes odieux du Fléau, par la quête de pouvoir du Roi Liche. Une raison de plus aujourd’hui pour Syldur de continuer son combat. Pour trouver un remède à ce mal, pour purger ces terres et venger toutes ces vies brisées.

L’elfe sourit de plus belle. Il était des liens que la Mort elle-même ne pouvait briser.

(une très jolie histoire )

( C'est bôooooooo T_T Toujours aussi touchant. Ca doit être mon âme de midinette. Bravo pour les illustrations. )

EDIT : Ah ah, inspiration Zelda, aussi <repousse Jay avec de l'insecticide> va bosser toi ! ><

Merci beaucoup à vous deux.

Oui ya de l'inspiration Zeldaique :p Le ranch Lonlon version dark. Manque que Ingo en acolyte.

En tout cas, ça me touche que ça vous ait plus merci

(Très jolie histoire, vraiment touchante Bravo)

( <3 )

merci beaucoup à vous deux >.<

Histoire très agréable, très touchante!Amelie va être contente de revoir Aurora.

C'est très gentil . Oui, les retrouvailles vont être intéressantes ...

Comme c'est chou ^^

*Essuye une larme * c’est trop beau….

/shy

Merci à vous deux, c'est gentil

Il est tellement timide qu'il remercie les gens un par un XD Quel spammeur !

D'habitude je trouve ça un peu gnangnan les histoires avec le lien chaval-homme mais la j'ai bien aimé(et faut vraiment être fort pour que j'aime une histoire avec le lien homme-cheval). Bravo

Je me disais la meme chose :p

C'est vrai, ce genre d'histoire tombe facilement dans la guimauve indigeste.

Ce n'est pas le cas ici. C'est comme ça qu'on mesure le talent. Soit fier, Syldur !

Mais Sever je sais jamais si c'est le dernier commentaire ou pas, alors je me sens bien obliger de remercier.

Sinon, oui, ma grande peur était que ce récit soit kitch et glucose, en plus d'être roleplayment parlant inintéressant pour la plupart des gens - ceux qui n'ont pas connu Aurora.

Mais merci pour vos compliments Je mérite pas tant de roses !

Tu préferes mériter des tulipes ?

J'aime beaucoup

Hop, un petit up from the grave, pour illustrer le propos autrement qu'avec Wow Model Viewer (et parce que Syl l'a longtemps attendu).



Peut mieux faire, mais bon, c'est mieux que rien.

Merchiiii :3

Depuis le temps vi

Le museau du cheval est un peu long, et les têtes volent un peu. Mais sinon, la bouille d'Amelie est très chou Bravo pour le travail.

Si ca avait pas été au bic ...

Ah bah voila ! T'as enfin arrêté de dessiner des... trucs là ... Kaldoreï ou je ne sais quoi de stupide encore...

En tous cas ça te réussit !

Comme Syldur je pourrais dire que c'est vrai que le museau du cheval est u peu long, mais au stade ou j'en suis en dessin... (dessine un smiley mal fait )

Encore bravo !