[Compte-rendu] Scénario : le trésor des arpenteurs du vent.

Acte 1:

Amélie Bayle reçut dernièrement une lettre écrite à la hâte par le chasseur de démon Nightblade – qui n’avait plus donné signe de vie depuis longtemps. Le document lui apprit que le Kaldoreï avait des choses graves à lui apprendre, mais qu’il était également poursuivi. Il lui proposait par la présente correspondance de venir le retrouver discrètement au Repaire des Mendiants à Duskwood.

Amélie, accompagnée par son ami Wilbur le gnome, se rendit donc au point de rendez-vous. Là, les deux compagnons furent agressés par le chasseur de démon, qu’ils parvinrent à maîtriser. Quelques analyses magiques permirent à Amélie de repérer un petit artefact magique greffé dans le système cérébral du Kaldoreï. C’est lui qui contraignait Nightblade à certaines actions, et l’empêchait en plus de divulguer les informations qu’il voulait transmettre à Amélie.

Ne sachant comment faire pour retirer l’objet arcanique sans danger, elle se contenta dans un premier temps de le neutraliser partiellement avec un sort, ce qui permettrait à Nigthblade de se mouvoir en toute liberté – mais toujours contraint par ce verrou à ne pas pouvoir parler de ce qu’il désirait. Par quelques moyens détournés, elle réussit tout de même à apprendre que sont tortionnaire était un elfe de sang nommé Kaldaris, visiblement situé dans la région de Felwood.

Amélie décida ensuite d’emmener Nightblade dans sa maison, où elle pourra l’enfermer dans une cellule magique qui le couperait de tout courrant arcanique – empêchant ses poursuivants de réactiver pleinement l’objet ou de s’en servir comme mouchard pour tracer leurs pistes. A partir de maintenant, elle et Wilbur allait chercher un moyen d’opérer Nightblade pour qu’il puisse enfin dévoiler les informations importantes qu’il avait à partager.

Acte 2 :

Après une délicate opération menée par Amélie Bayle, aidée du chirurgien de Theramore, le nano cristal inséré dans le crâne de Nightblade a pu être retiré avec succès. Après des mois de convalescence, ce dernier a pu enfin trouver la force de révéler les informations importantes qu’il avait à transmettre à Amélie.

Ayant passé pas mal de temps à Undermine cette dernière année, il fut contacter par des agents du Conseil des Ombres pour un travail très particulier. Désirant payer sa dette envers la baronne, l’assassin décida d’entrer à leur service pour les espionner pour le compte d’Amélie. Après quelques contrats forts sombres remplis pour prouver sa fidélité, Nightblade reçut enfin de vrais objectifs de la part de ses employeurs :

Dérober le registre familial des Windstrider, dans la bibliothèque royale de Quel’thalas, et contactez un groupe de pirate, pour leur demander de récolter des fragments d’âmes pour le compte du Conseil des Ombres - en prévision vraisemblablement d’une opération de grande envergure.

Guidée par Nightblade, Amélie Bayle parvint à s’infiltrer en Felwood, dans l’entrepôt de stockage des fragments d’âmes en question. Déguisée en sorcier de Jaedenar, elle parvint à dérober des documents importants concernant cette opération, et à dynamiter les stocks d’âmes.

Parmi les documents retrouvés, Amélie put en apprendre plus. Visiblement, la Légion travaille sur le projet d’un vaisseau dimensionnel – grâce aux études faites par les agents de Kael’thas sur le Donjon de la tempête – qui permettrait aux démons de voyager de monde en monde plus facilement, pour y transporter rapidement des forces armées. Le sorcier Khaldaris Felsong fut nommé à la tête de ce projet récemment. Principale ombre au tableau pour les serviteurs de Kil’Jaeden : des prêtres draenei de la ville d’Adia, en Outland, ont apparemment réussi à sceller le Felship dans le Néant Distordu, rendant impossible tout retour dans un monde matériel normal. Les draenei aurait également réussi à saboter une partie du générateur naaru du Felship, pièce visiblement problématique à remplacer. La récolte des fragments et pierre d’âmes est faite dans le but de lancer une attaque de grande envergure contre la ville et de briser le sceau draenei – contenu dans un totem énergétique géant.

Amélie a également réussi à mettre la main sur une carte de la ville d’Adia, visiblement situé sur un quartier de roche flottant non loin d’Hellfire.

Elle put aussi découvrir le nom du chef des pirates en affaire avec Jaedenar : le capitaine Both'arel. Mais aucun nom de bâtiment ou de lieu, à part les Mers du Sud.

Acte 3 :

Le temps des enquêtes pour Amelie Bayle. Après avoir appris par les médias que le SI: 7 s'était fait voler le dossier d'un citoyen, la technomage décida d'aller s'informer sur place à ce sujet, craignant que ce soit le dossier de Syldur qui ait disparu. Là, elle apprit que le dossier dérobé était en fait le sien - et suspecta de suite Khaldaris Felsong d'être derrière cette disparition. Amelie échangea cette information contre l'identité du dit sorcier de la Légion au SI:7. Elle mena encore quelques investigations pour retrouver une piste du voleur, hélas, elle finit aussi bredouille que le SI:7.

Puis, grâce à la carte et aux informations qu'elle avait pris à Felwood à la Légion, Amélie se rendit dans les environs de la cité d'Adia, pour un repérage.



La cité d'Adia - ou plutôt les ruines, au vu de l'état délabré des bâtiments draenei - se tenait sur un grand quartier de roche de la taille d'une petite île, qui était ratachée au reste de la péninsule d'Hellfire par une gigantesque chaîne noire de felsteel. Selon toute vraissemblance, la ville draenei devait dater d'avant l'effondrement de Draenor, car le site semblait en partie tronqué, et les bâtiments détruits par cause de séisme.

Adia recouvrait la majorité de l'énorme rocher, à l'exception d'une large bande de terre rouge se trouvant devant la muraille de la ville.

Devant la ville, deux campements militaires de l'Alliance et de la Horde se regardaient en chiens de faïence, pendant que gyrocopters et zeppelins apportaient à chacun du matériel de guerre.

Après quelques enquêtes menées à Shattrath, la magicienne en apprit plus sur l'histoire des Adiens.
Les livres parlent de Adia comme d'une cité draenei, réputée pour son ordre religieux : les Templiers d'Adia. La cité fut abandonnée par les draenei lors des massacres perpétrés par les orcs, mais les textes - forts élogieux sur la question - clament que l'ordre des Templiers d'Adia restèrent en arrière pour protéger la fuite des habitants. On dit même que les survivants de l'ordre se seraient réinstaller par la suite dans les ruines de la cité, après sa destruction causée par l'effondrement de Draenor.

Bien que tout ceci pourrait passer pour des rumeurs et des myths pour embellir le martyr draenei, certains membres de l'Aldor confirmèrent que l'ordre de Templier existe toujours bel et bien, et est toujours basé dans les ruines de la cité - ces fameux guerriers au tabard gris et violet.

Des membres de la Horde et de l'Alliance venus d'Hellfire auraient aussi rapportés des mouvements de la Légion en direction de la zone où se situe l'île flottante d'Adia, et que des combats auraient eu lieu dans les murs de cette ville.

Après être retournée en Quel'thalas avertir les Fils de ses découvertes, Amélie Bayle se rendit une fois de plus à Adia, épaulée par Kaltezar et Syldur, pour tenter de prendre contact avec Adiens, Alliés et Horde. Allant tout d'abord parler aux Templiers d'Adia, ils furent introduits à Raszagal.



Elle leur apprit la situations précaire des Templiers face à la Légion, qui occupait déjà la moitié des ruines, ainsi que la lenteur des négociations entre les troupes de l'Alliance et de la Horde.

Amelie et son groupe décidèrent d'aller parler avec les dirigeants des deux groupes. L'Alliance était dirigée par un Roi de la montagne, Magrim Stonewill, et la Horde par un chieftain tauren du nom de Turok Stonespire. Le premier venant de Bael Modan, et le second ayant vu sa tribu décimée par la création de ce site, cela expliquait en partie les rancoeurs qui divisaient les deux groupes présents.





A force de négociations, les trois nouveaux venus parvinrent à obtenir que les deux groupes envoient des renforts tour à tour aux draenei épuisés, dans des endroits différents de la ville, pour éviter tout problème.

Puis Amelie promit encore à Raszagal de revenir avec du matériel et des vivres - chose qui commençaient à leur manquer cruellement. Ce qu'elle fit, aidée par Cordana la Gardienne et Syldur Bloodtears. Raszagal, très reconnaissante envers cette aide dévouée, montra à Amélie ce qui motivait la Légion à prendre les ruines d'Adia :



Le Pilier d'Adia. Situé sur la place centrale de la ville, à la limite de la zone occupée par la Légion, le Pilier d'Adia est une colone gigantesque dans la plus pure architecture draenei, imbue d'une puissante énergie créée par un complexe enchevêtrement de construction arcanique et de bénédiction Lumineuse. Créé par les prêtres et magiciens de l'ordre des Templiers d'Adia dans leur lutte contre la Légion, le Pilier est le sceau qui retient le Felship prisonnier au-delà des seuils dimensionnels, et ce qui motive le seigneur Felsong à déployer autant d'effort pour prendre ces ruines ...

Acte 4 :

Après avoir appris par les médias la disparition dans les Hinterlands de la soeur de Sydur -Hannalya Windstrider - Amelie Bayle dépêcha Nightblade sur place pour qu'il enquête sur cet enlèvement.

Persuadée que Khaldaris, après s'être tour à tour emparé du registre familial et de sa soeur, est à la recherche d'un trésor familial, la technomage se mit en tâche de découvrir de quoi cela pouvait-il bien s'agir. Selon Syldur, leur famille n'avait rien de riche, ni puissant, et ne possédait aucun tombeau familial à sa connaissance.

En enquêtant auprès des autres familles de rangers, Amelie réussit à entendre de vieilles légendes au sujet des Windstrider. On disait qu'il y a longtemps, cette famille veillait secrètement sur un artefact mystique, qu'ils protégeaient même du reste de leur peuple. Biensûr, Syldur aussi avait entendu parler de cette histoire, mais ce n'était que des vieilles légendes à ses yeux.

Amelie fit passer en revue pas mal des souvenirs de Syldur concernant sa famille, cherchant des indices qui pourraient indiquer une cache secrète. Syldur lui chanta la chanson qui se transmettait dans la famille des Windstrider depuis des générations - mais les paroles, incompréhensibles, ne les menèrent nulle part.

Ils allèrent ensuite enquêter dans les ruines de la maison familiale des Windstrider, dans les ghostlands. Là, ils retrouvèrent l'arc du père à Syldur, caché parmi les vieilleries de la maison. Intrigués de sa présence en cet endroit, Syldur et Amelie le ramenèrent à Quel'drassil. Après l'avoir étudié, ils découvrirent un message écrit à la hâte dissimulé dans le manche. Ce dernier, de la main du père de Syldur, indiquait que " l'héritage était en sûreté, et que tout était écrit dans le registre familial, à Silvermoon." Khaldaris aurait-il trouvé un moyen de récupérer l'artefact légendaire - si tant est que les vieilles histoires sur la famille des Windstrider était vraies !

Amelie se rendit ensuite une nouvelle fois à Adia, où elle fit une découverte stratégique importante : un gigantesque cristal magique situé dans la Ville Haute servait de générateurs aux nombreuses batteries de felcanons qui protégeaient cette dernière. Amelie accepta également de trouver un pilote de secours pour l'escadron Bravo des gyrocopters de l'Alliance - donc un pilote s'était blessé lors d'un crash. Elle proposa ce poste à Wilbur, qui accepta. Razsagal apprit également à Amelie que les troupes de la Légion grandissaient à vue d'oeil.

La tempête allait bientôt être sur eux ...