Une nouvelle idée

Voila, j'ai eu une nouvelle idée pouvez vous me dire ce que vous en pensez svp



L'homme tâchait de suivre le chemin, presque invisible parmi les ombres. Seul le col blanc de sa chemise se détachait de son costume noir, et il n'allumait sa lampe torche qu'à chaque fois qu'il devait changer de direction. Le reste du temps, il naviguait à la mémoire en ligne droite, lumière éteinte. La discrétion était de mise quand on se déplaçait dans le Sous-Monde, surtout seul. Et le contenu du sac qu'il avait jeté en travers de son épaule le valait largement.

Il ne devait absolument pas se perdre, ni se faire arrêter par qui ou quoi que ce soit. Quand il l'avait trouvé, l'agent avait eu le sentiment urgent que c'était quelque chose de très important, sans qu'il ne sache comment il fonctionnait ni pourquoi il était là. Alors il avait abandonné sa mission, prit l'objet et tâchait maintenant de retourner à la surface.

Alors qu'il sentait être proche d'un mur, il se permit une petite pause. Il faisait de son mieux pour ne pas faire le moindre bruit, et son acuité auditive s'était donc habituée au silence, lui permettant de noter moult petits détails sonores qu'il n'aurait sans doute pas remarqué autrement – petits grattements de rongeur, froissement d'ailes de cuir quand une chauve-souris partait en chasse. Mais ce n'était que de la vermine : a priori, il était encore seul. Il se passa la main dans ses courts cheveux bruns, et constata avec surprise que malgré la température plutôt basse qui régnait dans cette portion du dédale, ils étaient trempés de sueur. Il en eut un frisson dans le dos, et rajusta ses courtes lunettes sur son nez.

Un glissement de son doigt sur le bouton de sa torche. Voilée par un tissu sombre dans lequel était percé un trou, il illumina d'un mince faisceau sa droite, observant attentivement l'éboulis de pierre qui barrait la route et soupira. En se retournant, la lampe lui dévoila une autre artère semblable à toutes les autres, au revêtement goudronneux du sol usé et fracassé. Des débris étaient empilés sur le sol, et nul lampe ne pendait au plafond. Nul fenêtre ne venait éclairer le corridor étranglé pour l'aider à se déplacer. Non, évidemment, le labyrinthe n'était pas appelé le Sous-Monde pour rien. Il nota mentalement la porte en bois à moitié défoncée une dizaine de mètres plus loin dans cette direction, et le fait qu'il devrait cheminer une soixantaine de pas en ligne droite avant de rencontrer à nouveau une intersection de couloir. Autre glissement de doigt, et il se retrouva à nouveau seul, avec l'obscurité comme seule compagne.

Il se déplaçait ainsi lentement, mais sûrement – il faisait preuve d'une excellente mémoire, et là où une escouade de Cadets aurait progressé illuminée de milles feux, leurs doigts tremblants sur les gâchettes de leurs fusils, il était économe en énergie et discret. L'homme en costume était bientôt arrivé en zone sûre, et les battements de son coeur raisonnaient de moins en moins fort dans sa poitrine.

C'est alors qu'il l'entendit. Cela aurait pu être un hasard, une simple pierre qui avait dévalée de l'éboulis maintenant derrière lui, sans doute à cause d'un bête rat ou un cafard-scorpion. Mais le silence suspect qui avait suivi, comme si quelqu'un retenait sa respiration pour se faire le plus petit possible, lui avait mis la puce à l'oreille. Il était suivi. Plus le moment de penser. Il se mit à courir aussi vite qu'il le pouvait, rallumant sa lampe. Il savait que cela ne servirait à rien de se retourner pour illuminer la chose, car cela lui ferait perdre de précieuses secondes. Ce n'était pas non plus la peine de s'enfuir – ici, on ne s'enfuyait pas, on ne pouvait pas. Une autre solution se profilait en lui.

Il se jeta sur la porte en bois, qui se brisa dans un craquement sonore et vermoulu. Rapide coup d'oeil – une pièce vide et aux murs pourris, un lit métallique tordu positionné dans un angle, à côté d'un mince tapis sale. Une petite colonie de champignons fluorescents au plafond éclairait la scène d'un mince halo bleuté. Quelqu'un avait dû faire d'ici une planque, mais ce n'était pas le moment de se préoccuper des détails – il avait ce qu'il cherchait, une autre porte dans le fond de la pièce. Il y courut, et sentit son coeur s'envoler en la voyant s'ouvrir sur une pièce sans issue, qui semblait avoir été une salle de bain. Le carrelage sale et défoncé avait sans doute autrefois été blanc, mais la poussière qui se soulevait et venait jouer dans le halo de sa lampe indiquait qu'elle n'avait pas été utilisée depuis des années. Des morceaux de miroir lui renvoyait l'image brisée de sa silhouette depuis le mur d'en face. Il referma la porte derrière lui, posa son sac, et dégaina son pistolet. L'homme pointa alors ses deux mains vers la porte, le poignet portant son arme posé sur celui portant la lampe. C'était la seule entrée, et il était en position pour la recevoir. Si la chose était intelligente, et l'agent s'en doutait, elle saurait qu'en passant la porte elle serait criblée de balles. Lui, si elle tentait de se mettre en embuscade pour opérer à un duel de patience, pourrait se saisir de sa radio pour tenter de contacter la zone sûre et appeler des renforts. Il ne devait pas, il ne pouvait pas échouer maintenant. L'agent se passa nerveusement la langue sur ses lèvres sèches.

La poignée métallique de la porte commença lentement à tourner. Il tira d'abord un coup de pistolet, puis un autre, encore un autre, et un dernier, avant de s'arrêter. Il aurait l'air fin avec une arme vide, et la poignée ne bougeait plus. Dirigeant le faisceau de sa lampe vers les trous qu'il avait fait dans le bois de la porte, il plissa les yeux. A travers eux, il pouvait distinguer le halo bleuâtre des champignons fluorescents de l'autre pièce. Plus personne ne semblait se tenir derrière, et les seuls sons étaient ceux de son coeur battant et des douilles roulant avec un petit tintement sur le sol.

La porte vola soudainement en éclats, les échardes et débris volants lui écorchant le visage. Il hurla.

C'est un peu court je sais mais c'est un debut

Bon Visiteur....explique nous : c'est quoi tout ça ?

Bon déjà, pour ce texte, ça choque trop par rapport à tes précédents : au lieu d'énumérations et répétitions sans fin, on a le droit à un texte posé, construit intelligement avec quelques tournures de style.....Tu l'as copié/collé d'où (car ça me rappele quelque chose en plus) ?

Et puis bon, c'est quoi l'intérêt ?

(Damned, owned)

Je suis le visiteur auteur de fics comme la famille Sombrelame, j sais pas qui est c'est autre visiteur. A présent j'ajouterais M a la fin du nom d'utilisateur pour que vous sachiez si c'est moi ou pas.