[Candidature Auxiliaire] Elanoria Rivedorée

Prénom : Elanoria
Nom : Rivedorée
Surnom : “Choisissez le vôtre”
Raison du surnom : “Car elle n’aime pas choisir elle-même”
Race : Quel’dorei (Pas taper s’il vous plaît !)
Age : 174 années
Spécialité : Support/Corps à corps
Alignement : Neutre/Loyal


Taille : 172 centimètres
Corpulence : Légèrement musclée
Couleur de peau : Rose clair
Couleur de cheveux : Blond éclatant
Couleur des yeux : Bleu céruléen
Main directrice : Ambidextre à dominante gauche
État de santé : Bon


Force : -10 (Cela représente son manque de puissance physique générale)
Agilité : 10 (Cela représente ses talents de danse et son agilité naturelle)
Endurance : 0 (Le personnage a une endurance dans la moyenne Elfique)
Astuce : 10 (Cela représente sa débrouillardise instinctive)
Intelligence : 0 (Son niveau intellectuel est dans la moyenne)
Charisme : 20 (Cela représente ses capacités artistiques et sa voix enchanteresse)

Rôle : +10 aux jets d’attaque au corps-â-corps
Combattante légère : +10 aux jets d’attaque à distance.
Arts Martiaux : +10 à la défense en échange de +10 aux jets d’attaque à distance.

(Au final insaisissable est plus pour les furtifs, et Elanoria esquive mieux qu’elle agit à distance, ça laisse toujours le côté insaisissable au combat !)

(J’aurais aimé un truc plus buff/support sans le côté soin mais je n'en trouve pas. Je resterais donc sur les encouragements !)



La première chose que l’on remarque chez cette elfe est une chevelure éclatante, débordante de vie et d’énergie. Un effet clairement surnaturel dû à un shampoing dont la recette est secrète depuis plusieurs générations. La coupe est un savant mélange de contrôle du cheveux et de laxisme plus ou moins volontaire selon les témoins. Cet aspect d’elle, de loin le plus important, contribue à l'embellissement de l’ensemble comme le seraient les dorures d’une tenue.

Son sourire qui semble trahir toute l’espièglerie que pourrait offrir cette femme au premier regard. Pour ceux ne la connaissant pas, la première chose qui pourrait être comprise est le nombre de coups fourrés qu’elle a pu prévoir en déposant son regard céruléen sur la prétendue cible.

Ses mains ne sont pas celles des grands combattants de ce monde mais celle d’une artiste. Peu peuvent concevoir que de telles mains puissent utiliser une arme, et encore moins dans quelques conflits majeures. Une manucure impeccable et un soin particulier attestant et amplifiant plus facilement les aprioris que peuvent avoir les diverses personnes ayant pris le temps de détailler les mimines d’Elanoria.

Le corps ayant une fine musculature, peu visible mais bien présente pour les observateurs les plus talentueux. Une carrure inspirant bien plus celui d’une danseuse ou d’une artiste que d’une femme prête au combat. Des courbes voluptueuses qui attirent le regard, le physique typique de la tentatrice a outrance digne des concubines de la capitale Thalassienne.

L’accent de tranquilien, reconnaissable aisément par ceux connaissant bien les terres thalassiennes l’est encore plus venant de celle-ci. Son ton chantant est une envolée lyrique, pouvant pousser bien loin dans les aigües et a le pouvoir de rendre chaque prise de paroles agréable, même une série d’insultes.


Son comportement “civil” est celui d’une jeune fille voulant goûter au joie de la vie. La moindre chose pouvant la divertir, elle bondit dessus comme si c’était la chose la plus importante à faire. Tout ou presque doit être un jeu, une pièce de théâtre ayant pour but d’offrir un sourire à toute personne qui l’entoure, surtout si ce sont des âmes qu’elle apprécient. Mais elle peut avoir des “appréciations” douteuses sous formes de petites blagues, bêtises voire des actions douteuses simplement pour briser la monotonie ambiante.

Le cœur sur la main, elle est prête à offrir une assistance à qui le souhaite et qui le demande pensant que son propre bien-être passe après celui des autres ce qui amène parfois celle-ci a des périodes de tristesse, se rendant compte bien après qu’elle a beaucoup perdu que ce soit émotionnellement ou financièrement.

Elle offre ses prestations gratuitement, que ce soit le chant ou ses écrits à qui elle juge digne de les recevoir et ses envies du moment. Encore faut t’il lui offrir inspiration et geste de bonne foi envers cette âme qui reste jeune pour une elfe. Une certaine insouciance pour les créatures vivantes, pensant que ce qui a été brisé peut-être reforgé…dans la plupart des cas.

Cependant, bien que gentille, comme toute pièce, il y a son opposition. Bien qu’elle possède un seuil de tolérance acceptable voir très élevée en cas de personne proche d’elle. Si celle-ci voit qu’on cherche à lui nuire ou faire du mal, sa rancune tenace pourrait faire regretter bien des gestes déplacés ou paroles inadaptés et tout comme ce fut difficile de briser sa confiance, il le sera tout autant pour la récupérer, si ce n’est impossible pour certaines choses.

Les morts-vivants, elle peut rester “à la limite de la courtoisie” tout en ayant une distance de sécurité avec. Chacun d’eux lui rappelle le fléau et la chute de sa chère nation tout comme son échec de ne pas avoir protéger les siens. Une rancune qui pour l’instant reste tenace et ne semble pas la quitter. Et sa longue campagne au Norfendre n’a pas beaucoup aidé à la détendre sur le sujet.

Pour son caractère en mission, elle écoute ce qu’on lui propose à partir du moment où les actions sont structurées et évite de dire ou faire des âneries, hormis dans le feu de l’action ou il lui arrive d’offrir de belles phrases plus ou moins insultantes envers l’adversaire. Elle sait au plus profond d’elle que pour un retour en vie, il faut collaborer ensemble, comme un groupe.

Mais…car il y a un mais. En cas d’indécision totale, car tout le monde y va de son idée et en absence d’autorité, elle a tendance à rechercher par elle-même une solution et vadrouille pour trouver une solution sur l’instant, reprenant un peu de son impulsivité. Comme elle le dit elle-même “Les points de vus, c’est comme les trous du culs, tout le monde en a un, et ça pue souvent la merde”.




L’elfe est avant tout une femme de spectacle. Que ce soit par sa voix qui serait digne d’être reçue à l'opéra, ses pas de danses en vue de séduire le public de manière plus ou moins chaste, ainsi que la musique pour les quelques temps morts et se reposer. Si elle le peut et que les personnes proches le souhaitent, elle offrira volontiers l’action artistique de leur choix.


Elanoria est une bonne bretteuse mais les experts trouveront bien à redire sur sa technique pure. Les gestes sont d’une grande fluidité, bougeant aisément dans l’espace mais manque d’impact, de finition.


Voici donc ce qu’est réellement la thalassienne. Un mélange de technique pure et de prestations artistiques que cela soit dans la danse ou dans les chants visant à influencer les capacités d’autrui en cas de combat de groupe ou seulement les siennes quand il y en a besoin.

Chaque action de combat est accompagnée d’un chant et/ou d’une danse amplifiant l’efficacité de celle-ci. Les âmes de ses alliées, ennemies ou la sienne vibrent en osmose avec ses prestations afin d’offrir divers bonus et capacités. Ses lames chantantes, conçue pour propager au mieux son art, facilitent la transmission des effets positifs ou négatifs qu’elle souhaite appliquer. La jeune elfe peut donc apaiser les âmes, renforcer ou diminuer les capacités selon ses choix. Mais elle expérimente de jour en jour, celle-ci a encore du mal à affecter ses adversaires. (Clin d’oeil Lineage II)


(Au départ, je voulais faire ça avec l’arcane, mais suite à une discussion sur le Dracaret apparemment c’est pas possible, on m'a proposé de faire ça avec la lumière, le chi ou les âmes. J’ai pris le côté âme car au final plus instinctif et Elanoria peut balancer un “Je sais que ça fonctionne…mais comment…j’en sais rien du tout !” Et varier les effets selon les chants utilisés. J’ai donc modifier un peu le bg pour les cotés plus apaisants et des effets plus adaptés de cette magie a son niveau a elle que faire des effets fancy arcaniques prévues ! )


Cette femme reste une combattante thalassienne ayant fait ses classes et est habituée a vadrouiller dans des forêts enchantés. Elle sait donc aussi utiliser l’arc ainsi que d’autres armes légères “par principe” mais elle ne s’en sert plus vraiment, sauf sur demande.


Autrefois les trolls, c’est à présent les morts-vivants qu’elle traque depuis que Quel’thalas est tombé. Elles les pistent instinctivement, comme une seconde nature, un sixième sens qui la prévient de la présence de ce type d’engeance autour d’elle.


La famille Rivedorée détient le secret du shampoing parfait ! L’entreprise Lauréliane a tenté maintes fois de la dérober, de l’acheter ou la copier sans jamais réussir à l'égaler. Seules des rumeurs font mention d’une possible recette mais personne ne connaît la vérité. Ce produit de beauté semble mettre parfaitement en valeur la capillarité thalassienne et permet à toutes elfette digne de ce nom de porter…non…de sublimer les autres a travers le reflet de l’âme d’une femme, ses cheveux. Mais ce produit n’est pas en vente. Seule une dose est offerte aux plus méritants. (Clin d’oeil à RRRrrrr le film, le secret du shampoing)



La toute jeune elfine vient de naître dans la maison familiale Rivedorée, une simple maisonnette en bordure de tranquilien. Un père de famille fermier et une mère artiste de rue heureux d’avoir une nouvelle vie dans leur entourage, le grand frère étant déjà chez les forestiers depuis longtemps, souhaitant une meilleure existence.

La jeune âme étant emportée par sa mère, Taldeer Rivedorée, partout où elle allait, comme son nouveau trésor. Ou simplement car il n’y avait rien pour elle dans la demeure, pas de jouet, pas de divertissement hormis des instruments de musique. La voilà donc arpentant la ville de ses petits pas, imitant sa mère pendant ses prestations de manière pittoresque mais attendrissant le public par ses maladresses.

Une vie d’insouciance, de sourire mais la pauvreté se remarque. Elle voit bien que malgré ce que lui apporte sa mère, amour et tendresse, les autres enfants se moquaient d’elle car portant les mêmes tenues. Jusqu’au point ou quelques actes de violence ont été commis sur l’elfine sans réelle capacité ou volonté de se défendre. Écoutant la devise de sa mère : Ne lève pas la main sur les crétins, lève la voix contre ton destin.


L’âme de la scène présente dans la jeune fille faisant de plus en plus surface, guidée par sa mère à travers les rues de leur bien aimée ville. La jeune adolescente, bien plus aguerrie surtout dans le chant, proposa à sa mère de faire le voyage, au moins une fois, à Lune d’argent, capitale mais aussi place des nombreux arts et métiers. Ce qu’elle accepta en faisant la promesse de ne rien demander sur place, les prix étant trop élevés pour la bourse de cette famille.

L’entrée dans les somptueux murs furent remarqués pour leurs chevelures éclatantes, au contraste de leur tenue de qualité a peine “passable” pour les locaux. Lors d’une prestation de chant, offerte spontanément pour quelques personnes proches d’elles, attira bien des curieux. Deux corps, une seule voix, un seul cœur dans une chorégraphie qui elle manquait de grands éclats, Elanoria n’ayant pas encore le niveau et la mère s’adaptant à la fille. Un jeune homme s'approcha et prit la main de l’elfine un peu désemparée, surprise, elle qui était dans son monde du spectacle. La mère ne fit pour l’instant rien, continuant mais son regard bienveillant sur sa progéniture, prête à la protéger.

Dans une tentative pleine de volonté lubriques, l’homme lui proposa de visiter la ville. Une déclaration acceptable mais la main sur la croupe et l’invitation presque forcée offrit à l'elfine une réaction inadaptée au cadre local. Elle avait bien l’habitude des tentatives des hommes de son âge, mais pas aussi forcée. C’est ainsi qu’elle offrit, en reculant vers sa mère, quelques vers.

“J'apprécie l'offre mais je vais la refuser.”
“Ces manières indignes de nous aborder”
“C'est donc en chanson et de bonne volonté”
“Je vous souhaite de vous faire enculer.”

La mère fit les gros yeux à sa fille, cessant toute action, s’approchant de sa fille afin de la protéger si besoin. L’homme discourtois furieux, alla récupérer son bien féminin mais la foule éclata de rire aux propos chantants d’Elanoria, ce qui eut pour effet d’énerver le dragueur pour enfin quitter la place.

Les deux blondes, l’une contre l’autre offraient une révérence, indiquant donc la fin des arts pour l’instant. Les deux femmes firent le tour de la cité pour finir par dormir contre un arbre dans les bois des chants éternels, dormant l’une contre l’autre, limitant leurs dépenses au possible.


Elanoria, à présent une très jeune adulte n’avait encore jamais touché une arme de sa vie hormis l’arc de son père bien trop grand pour elle et un couteau de cuisine, pour manger sa viande. Elle n’y voyait pas l'intérêt. Bien que pauvre, elle n’a jamais eu des soucis de sécurité et les trolls des forêts, une légende pour elle. Peut-être trop a ses yeux car un jour, n’écoutant pas ses parents, elle s’éloigna bien loin de la ville pour prendre la direction des “soi-disants” positions trolls cités dans les livres.

Seulement après quelques heures de marche, profitant des forêts enchantées et marchant pieds nus, l’elfe insouciante remarqua une chose bien étrange. Le buisson au loin bougeait. Elle avait bien conscience qu’il pouvait y avoir des arbres qui bougent, des Sylvaniens, mais un simple arbuste, elle doutait. Et ce doute fut renforcé quand une chose se leva de derrière le fourré ainsi inspecté. Une carrure musclée, des défenses sur le visage et surtout, une grande taille comparé aux feuillages.

Idiote qu’elle est, offrit une légère salutation de la main, ravie de voir que cela existait et que les trolls ne sont pas hostiles envers les elfes comme le raconte souvent les histoires pour faire peur aux enfants. Sauf que le troll, lui, voyait en cette elfe seule une proie facile, une tête a ramené. Mais en bon chasseur qu’il est, voyant son ennemi peu méfiant, il approcha, faisant aussi un signe de la main.

Une fois proche, il dégaina sa lance, et Elanoria compris à ce moment que sa vie était réellement en danger. Qu’elle n’allait pas entrer chez elle et faire de la peine à ses parents. Elle ne sait pas se battre, une lutte serait peine perdue mais elle avait encore un atout pour améliorer ses chances, ses talents de danse. Pas fameux face à un possible vétéran, mais mieux que rien dans sa situation désespérée. Pensant à raison que courir ne ferait que retarder l'inévitable.

Elle entreprit un chant, de détresse, et se positionnant en une posture de danse, voyant le troll comme un cavalier bien farouche. Celui-ci voyant la femme ne pas fuir, intrigué, il s’approcha avec un grand sourire. Voilà une elfette qui finirait farcie bien aisément. Au moment de l’attraper, celle-ci glisse sur le flanc de son adversaire lors d’une fulgurante échapée. Elle, voyant cela comme un jeu pour garder son calme tout en sachant que le moindre faux pas finira par le trépas.

Après de nombreuses actions dansante en duo, ou son ennemi n’est que la victime elle se fit prendre. Battre la mesure donne un rythme et le troll, pas si idiot qu’elle le pensait a fini par comprendre ce tempo bien singulier. Une fois dans l’emprise de son adversaire, elle savait qu’il n’y avait plus rien qu’elle ne puisse faire. Alors, elle offrit une dernière note, plus forte, comme sonnant son propre glas et s’offrait, résignée.

Mais, ce chant salvateur, et cette dernière note permit à un forestier de la région d’allouer trois flèches dans ce troll des forêts, dont une au cœur ce qui sauva une Elanoria se résignant. Elle n’a même pas vu qui l’a sauvée, s’évanouissant de fatigue ainsi que de ses fortes émotions réprimées.


Quelques semaines après sa mésaventure avec le troll, la jeune âme décida de prendre son destin en main. Les arts c’est très bien, mais se défendre aussi ! Sa mère l’encouragea d’aller voir les magistère, son père les forestiers. Se disant elle-même que la magie c’est quand même “plus classe”, elle suivit les conseils de sa tendre parente.

Celle-ci se rendit à la flèche de Tranquilien pour y obtenir enseignement, en échange de services artistiques. Ce qui au début fut refusé mais qu’elle pouvait au moins passer quelques tests pour connaître son niveau. Celui-ci  fut peu encourageant, pire, un élève de huit ans qui venait d’arriver faisait tout, mieux qu’elle, avec une aisance certaine.

Elle semblait avoir de meilleurs résultats quand elle chantait pendant ses actions, mais pour le magistère observant la scène...des actions et prestations ridicules dans un art arcanique si méthodique lui fit prendre une décision sans appel : Abandonnez les arcanes, c’est pas pour vous.

Et c’est ainsi qu’une elfette boudeuse fut mise à la porte de la flèche par une “rime offerte” du magistère “Les arcanes c’est bien, si tu chantes ça sert à rien !”. Voilà donc une provocation artistique, la chassant et la provoquant sur son terrain. Une chose qu’elle ne laissa aucunement passer”

“Des hauteurs de votre flèche, vous contemplez”
“Des bases de votre flèche, je vous envie.”
“Mais de votre ton méprisant, Vous provoquez”
“C'est donc ainsi que je réponds, je vous conchie”

Le magicien claqua la porte, frustré, ce qui offrit un rire cristallin à une elfette ayant assouvit sa vengeance. Mais bien penaude, elle n’avait plus de chemin à suivre...son père avait probablement raison. Des forestiers l’avait sauvé, c’est avec eux qu’elle devait être formée.

Allant donc jusqu’au poste de garde des forestiers de sa petite cité, elle proposa ses services pour défendre la nation. Ceux-ci furent perplexes, pourquoi la fille d’une artiste frappe à leur porte pour y porter le fer. Mais qu’importe, une volontaire ne se refusant pas, elle fut mise aux tests avec une épée en bois en arrière cour du bâtiment. Les gardes et élèves trouvant bien étrange qu’une elfe ainsi vêtue se présente pour s’entrainer.

N’ayant aucune expérience des armes, hormis ce qu’on peut y lire dans ses livres féeriques n’ayant peu ou pas de lien avec la réalité. Elle fut moquée et a raison. Mais la ou beaucoup n’y voyaient que pitreries, l’expert y décelant une chose que les autres n’avaient pas saisi. Il ordonna donc à un des élèves de toucher cette elfe raillée. S’esclaffant et acceptant l’ordre, il se mit face à cette jeune femme ne sachant se battre.

Bien trop confiant, il chargea pour offrir à cette misérable proie un coup d’estoc. Celui-ci s’attendant qu’elle dévie l’arme avec la sienne ou tente de parer comme tout débutant. Elle choisit l’évitement d’un pas simple et précis, voyant en lui un nouveau partenaire de danse, bien entreprenant. Voila que le jeune homme tente de suivre le mouvement d’un coup de taille énergique, mais la jeune femme était déjà derrière lui, dos a dos mais face a son public pour leur confier un homme digne de leurs propos : un tirage de langue et un clin d’oeil, pour se moquer d’eux.

Elle trouvait cela bien amusant mais voulant en finir. Ne sachant pas encore se servir dignement d’une lame, elle utilisa une manière bien féminine de mettre son adversaire à terre. Alors que celui-ci voulant se retourner pour l’attraper, elle, dans un acte fantasque, donna avec énergie un coup de postérieur, qui fit mettre à terre ce jeune arrogant, et elle sautant de joie non pas pour cette victoire bien inutile, mais pour entendre l’hilarité des forces en présence.


Une forestière accomplie, devenue l’elfe chantante de son groupe ayant passé plus d’un siècle à s'entraîner dans une relative joie et bonne humeur. Les faibles incursions Troll des forêts ne suffisent pas à préparer dignement ces âmes au conflit à venir. Les rumeurs d’un combat lointain déferlant sur les royaumes humains ne semblaient tant inquiéter les dirigeants Thalassiens, une chose connue longtemps après comme la première guerre.

Un calme qui prit fin bien rapidement, quand le royaume choisit de rejoindre l’alliance de Lordaeron. Elle n’avait encore vu des humains, être éphémère et incapable pour certains, créatif profitant de l’instant présent pour d’autres. Mais, à l'annonce de la mobilisation, l’elfine n’était pas en joie. Le sang allait couler, des histoires de héros et légendes contés, mais à quel prix ? Cela, elle l’ignorait encore.

Son groupe fut mobilisé pour tenir face aux trolls des forêts, non loin de Zul’aman. Ce que son groupe prenait pour quelques vacances, pensant à tort ou raison que la menace troll n’était que peu réaliste mais ce qu’ils virent quelques jours plus tard n’était pas une attaque troll habituelle. Ce n’était plus une petite escarmouche comme l’ont vécue ses âmes thalassiennes mais une armée.

Une torche, puis une autre, une dizaine, une centaine. Habituellement plus furtif dans leur approche la c’est une marée verte qui se dirigeait vers eux. Ceux pensant que ce serait court et sans soucis, comme habituellement, ont perdu leur sourire pour faire place à la peur. Ce n’était plus un moment de gloire à prendre, mais réellement défendre leurs familles.

Le supérieur envoya une estafette pour prévenir de l’importance de l’attaque, afin d’avoir des renforts. La question était sur toutes les lèvres, “Allons-nous tenir ?” Ce que Dathir Cielazur, commandant forestier de ce groupe, dissipa d’une simple phrase. “Si nous ne tenons pas, ce sont nos terres qui vont brûler.” Elanoria regarda son supérieur, il disait vrai. Mais elle se doutait que beaucoup ne reviendraient pas en vie. La peur pouvait se lire sur son visage, pendant quelques instants, mais faisant main basse sur ses propres sentiments. Chanter faux ou d’une voix terrifiée ne ferait que confirmer les doutes de chacun en plus de servir la cause ennemie.

A l’abri de leurs forêts, toutefois se pensant à l'abri des arbres enchanteurs, les thalassiens en positions de combat lames dégainées, les cordes mises à l'arc, boucliers levés ont subi une douche de flamme conséquentes mais ce n’était même pas pour eux, mais pour la végétation environnante. Les Quel’doreis, si fiers de leur forêt enchantée, sont à présent en proie aux flammes dévorantes.

La panique s’installa rapidement. Les flammes, les trolls, tout était contre eux et aucun magistère pour calmer le brasier qui s'épandait de lui-même. C’est à ce moment que l’elfine décida d’offrir son timbre de voix. Cherchant à calmer les esprits des siens tout comme ses propres sentiments de peur, s’imaginant ne pas rentrer chez elle, encore une fois.

“Mes frères, ne craignez pas les flammes”
“Nous sommes les fils du phénix dorée”
“Mes frères, brandissez donc vos lames”
“Nous sommes dans nos forêts adorées”

“Pour Quel’thalas” ! Crièrent les hommes et femmes présents, déterminés à tenir le plus longtemps possible dans ces conditions bien trop hostiles alors que l’armée troll impacta dans une rage continue, vengeresse, vers ces thalassiens qui foulent leurs terres. Un combat inégale mais les rangs des forestiers ont tenu. Mais le prix est bien élevé, voyant ses camarades tomber, l’un après l’autre de manière continue, son commandant lui-même allant sur la ligne pour pallier les effectifs et motiver les troupes.

Mais la lumière arcanique n’avait pas abandonné ses enfants. L’estafette ramena un magistère avec elle, offrant un portail de repli pour Lune d’argent. Évacuant en ordre, laissant les corps des défunts sur place, ne pouvant plus les récupérer. Quand tous remercièrent le magicien, une elfine pleura à chaudes larmes. Si eux avaient survécu, combien d’autres tomberont dans cette guerre pour la survie des elfes du soleil.


L’elfe, chargée d’évacuer les civils de Tranquilien face à l'avancée inexorable de la mort tambourine à toutes les portes, et fouille le moindre buisson pour trouver les enfants cachés. Ils sont seulement une dizaine pour ratisser tout le village, une peine perdue. Mais chaque civil qu’elle pouvait trouver, elle confiait un sourire.

-“N’ayez crainte, mes amis, les forestiers vont vaincre cette menace, il faut juste fuir, nous reviendrons chez nous.”

Mais Elanoria ignorait que le temps jouait contre elle, que le départ vers Lune d’Argent n’aura pas lieu. L’armée des morts, lente et inexorable, n'avait presque que faire des tactiques et fourberies thalassiennes. Au mieux un léger contre-temps. Mais elle effectua son devoir, toujours, d’une porte à l'autre, le même message d’espoir. Jusqu’au moment où elle entendit ses frères d’armes hurler qu’ils sont là. Quelques morts-vivants éclaireurs qu’il fallait détruire.

“Fuyez, prenez les grottes des montagnes, voler tout ce que vous pouvez sur le chemin pour survivre. On atteindra plus la ville, il faut simplement tenir une grotte et attendre les renforts !”

Les civils acceptèrent, lui faisant confiance. avait t’il le choix ? La mort ou un possible sursis. Son père rejoigna la grotte avec une petite carriole, pour tenir le plus longtemps possible. L’avantage d’être fermier, c’est d’avoir accès à une réserve de nourriture facile d’accès. La mère était introuvable. Seule une vingtaine d’elfes sont là dont deux enfants, dans la grotte choisie. Et cinq forestiers de son groupe sont désormais introuvables.

-“Où sont les autres ? Il ne faut pas les abandonner ! Aucun forestier ne doit” *Déclare Elanoria*
-”Ils sont déjà morts, nous devons tenir pour ceux présents, ici. Vas-tu les abandonner ?” *Rétorque un forestier, coupant l’elfine dans ses déclarations*

Elle glissa son regard vers les civils, apeurés et se résigna à rester. Il fallait aménager l’emplacement car personne ne savait quand les renforts seraient la ni-même s' ils viendraient un jour avant que tout le monde meurt. Elle laissa ses frères d’armes s’occuper de la gestion avec les autres civils. Elle garderait l’entrée pour l’instant. Le père lui, sorti de la grotte en faisant un au revoir à sa fille*

-“Ma chair, il faut bien que quelqu’un prévienne la capitale que vous êtes ici. Je survivrais, j’ai toujours survécu. Et tu ne pourras pas m’en empêcher”

La fille voulait réagir, contredire mais il avait raison, et il est le plus ancien, il connaît les routes les moins risquées. Elle ne fit que hocher la tête, silencieuse, une larme à l'œil. Aucune parole d’adieu pour ne pas porter le mauvais sort. C’est pourtant les dernières paroles qu’elle aura de lui. Surtout que l’avancée de la mort avait investi une partie du village. Il était temps de se cacher et d’attendre. La priorité était la défense de Quel’thalas, pas de quelques vies cachées. C’était donc au forestiers sur place de s’organiser pour que cela soit une réussite.

Mais, après deux semaines, la promiscuité ainsi que le manque d’hygiène et de vivre forçaient à un constat déplaisant. Il fallait partir. Mais où ? La capitale semble être le seul choix, hors des routes. Il fallait prendre les sentiers des animaux, peu confortable mais plus sur, surtout avec les civils. Les forestiers réfléchissaient aux actions à prendre, ainsi que la route. Mais une chose étrange se faisait sentir, comme si une mauvaise énergie cherchait à s'emparer d’eux. Comment, pourquoi ? Aucun n’arrivait à comprendre. Léger mais insidieux, sur le temps cela pouvait très mal finir. Il fallait trouver un magistère.

C’est donc ainsi que le petit groupe prit la route, en descendant de la montagne vers Lune d’argent. Lentement, mais sûrement évitant les plus grosses patrouilles, combattant les traînards sans âmes qui menaçaient les civils. Chaque lutte armée pouvait mal finir. Les armes devenant de moins en moins affutées, les armures de plus en plus abîmées, mais le plus horrible arriva bien assez tôt. Quand la rencontre avec des thalassiens, semblant salvatrice, a très mal tourné.

La joie aveuglait une grande partie du groupe, mais elle fut interrompue par un civil pourfendue par l’un des leurs…comment ? Pourquoi ? C’est quand le voile du bonheur tomba qu’ils remarquèrent qu’ils ne sont plus en vie, ce sont des forces ennemies. Devoir trancher ses anciens camarades, même mort, était lourd de sens. Un devoir qui devait être accompli au vu des circonstances. La perte d’un civil était une honte et un problème. Allait t’il douter des forestiers pour les ramener en vie à la capitale ?

Une lutte armée s'ensuivit, mais le plus grand drame d’Elanoria allait venir. Dans cette petite assemblée forestière du fléau, se trouvait un homme sans armure, vêtu comme un fermier. Son propre père. Il avait donc réussi à atteindre une patrouille, patrouille qui a succombé. C’est en larmes, résignée, qu’elle purgea le maléfice qui liait son corps a la nécromancie. Deux deux coups de lames successives, une pour le décapiter, une au niveau du torse. Dans une rage intérieure intense mais aux visage larmoyant, prête à s'effondrer.

“Je ne peux pas abandonner, pas maintenant, mon père ne l’aurait pas voulu, et ces civils comptent sur moi ainsi que les autres…non…le chagrin...n’est pas la solution je le sais.”

Par une chance inespérée, il n’y eut qu'un mort et un blessé. Mais un autre convoi approchait, plus important, venant du sud. Les pas lourds, cadencée...allait t’il tous périr après s’en être sortie ? Profitant des fourrées de la forêt, ils se cachèrent des forces qui allaient passer devant eux. Une fois celle-ci à leur niveau, ce n’était pas normal…des voix en thalassien, en parfait thalassien. Des renforts ou une ruse. Elanoria hocha la tête vers les autres en faisant signe qu’elle y va seule.

Se levant et s’approchant du groupe, les mains en l’air, une flèche passa non loin d’elle. Se disant condamnée, pour laisser aux autres le temps de s’enfuir, elle décida de parler à l'ennemi…qui n’en était pas un. Au fur et à mesure qu’elle s’approchait, c’était bien une armée de thalassiens qui se présentait à elle avec une bannière inhabituelle, celle de la famille royale. Elle indiqua donc aux autres de venir, les civils étant pris en charge, les cinq autres eux, rejoignirent les rangs en silence, malgré leurs odeurs plus que douteuse au vu des temps vécus, personne n’a émis de plainte.

(Je laisse le reste en surprise ! À ceux qui veulent en parler avec elle)


-Mais tu vas fermer ta gueule oui ! *De sa voisine à Dalaran*
-Mais j’aimerais bien me la faire ! *De son voisin à Dalaran*
-J’ai adoré enterré le respect avec elle ! *D’un guerrier de la croisade d’argent* (PJ)
-Ey ! Elle ne m'a pas encore giflé, c’est un miracle ! *D’un chevalier de la mort qui a pris une gifle juste après* (PJ)
-Un jour, j’aurais son shampoing ! *D’une “noble” de Hurlevent* (PJ)
-Elle a réussi à m'insulter en mélodie, j’adore ! *D’un nain à Hurlevent* (PJ)



Légate des fils de Quel’thalas, bonjour !

Euh..et bien vous savez qui je suis, une quel’dorei qui vient déjà à vos actions gratuitement ! J’avoue que c’est fort sympathique de se sentir avec pleins de Thalassiens. Et vu que vous m’aviez déjà proposé de devenir Auxiliaire quand la croisée voulait partir, et c’était sympas de votre part, je propose donc mes services.

De moi-même cette fois, en tant qu'auxiliaire, le temps de la campagne si vous acceptez. Puis peut-être qu'à la fin de celle-ci, si on arrive à s'entendre sur certains points, dont quelques rancoeurs du passé et que cette campagne se passe bien entre nous, devenir une des vôtres.

Je sais que certains de chez vous ne sont pas vraiment contents de me voir, et je les comprends ! J’ai dû aussi ronger mon frein pour certaines actions passées. Mais franchement…on est déjà pas nombreux, si c’est pour s’entretuer entre nous, même verbalement, je sais bien qu’on a du temps à perdre en tant qu’elfe, mais on pourrait le perdre en faisant des choses plus amusantes quand même !

Voila, je pose cette offre ici, demandez aux vôtres ce qu’ils en pensent ! Peut-être qu’une elfe chantante c’est marrant parfois mais chiant sur la durée ! Et puis, toute la campagne peut servir de période de test dans les sens. Vous regardez ce que je vaux...vrai qu’en ce moment…c’est pas super...je ferais mieux promis ! Et moi bah…Je vois si l’ambiance me plaît sur la durée !

Pour ce qui est de défendre Quel’thalas, je l’ai toujours fait, et je le ferais toujours. Cela reste mes terres, tout comme vous. Après ce qui est des intérêts coté horde, forcément, étant a l’opposée je ne peux pas dire que j’étais pour. Mais beaucoup de Thalassiens, dont les sœurs Coursevent…enfin deux d’entre elles, et le Seigneur Régent sont pour que tous les thalassiens soient unis à nouveau...Enfin pas “tous” vu que les Ren’do nuirait à notre puits solaire. Quelle bande de cons d’ailleurs…

Voila, a vous tous de décider,

*Signature d’Elanoria Rivedorée*


"En rejoignant les Fils de Quel'Thalas, j'accepte les chartes HRP et RP régissant la guilde." (Même si c’est que en tant qu’auxiliaire pour l’instant !)

Coucou,

Merci d'avoir postuler chez nous.

Pas grand chose a dire sur ta candidature, j'aime bien. Tu donne assez de détails pour ma part sur tes différente expériences et le Lore de ton perso.

Jouant déjà en RP avec toi, pour moi c'est un +1

Coucou !

Bienvenue ici ! Bon, on a déjà pas mal joué avec toi, et personnellement je me marre bien chaque fois donc je trouve super que tu candidates parmi nous \o/

Ta fiche est complète pour moi aussi, que ce soit concernant la description, le BG (sauf un épisode donc), les aptitudes... Ha et le "ce qu'on dit sur elle" m'a tuée. xD

Ma seule interrogation concerne un élément de BG que tu n'as pas évoqué dans la fiche (sauf si j'ai manqué une allusion). Du coup je ne sais pas si je peux spoiler, mais il s'agit d'une chose que tu avais évoquée IRP un soir, devant pas mal de témoins (et en disant qu'Atia était au courant) et au sujet de laquelle Sélé'sin t'avait demandé de ne plus en parler publiquement au cas où. A mon avis, le conseil était plus que pertinent, vu la gravité du truc. Ce point-là risque d'ailleurs d'être (très) compliqué à gérer en jeu avec certains personnages, non ? Mais peut-être que ça a déjà été traité en coulisses et que je soulève ce point pour rien ? Dans ce cas pardon, je me chut :w

Voilà voilà... A plus tard en jeu !

Salut !

Merci déjà pour cette candidature impeccable et très détaillée. Y'a peut-être un peu trop de verbe à mon gout pour tout bien synthétiser mais ce n'est que mon avis.

On cerne parfaitement le personnage, sa personnalité, ce que tu souhaites en faire et ce que tu en fais déjà vu qu'on t'as rencontré pendant le dracaret (enfin moi c'est la première fois que je t'y ai vu).

Donc j'étais un peu sceptique concernant des évènements de masse comme ça, mais en te rencontrant je me suis dis que ça valait quand même un peu le coup ^^

De fait pour moi y'a rien à dire pour ta personne HRP et ce que tu peux faire en RP.

Mais bon ! Y'a quand même à prendre en compte la participation de ton personnage à la purge de Dalaran côté alliance (participation connue par notre guilde car tu en as déjà parlé IRP).

De mon point de vue, c'est un sujet tellement lourd à porter dans un RP avec des sin'doreï que ça va automatiquement de mettre dans la case "traître" et "cible à abattre", d'autant plus qu'il y a beaucoup de PJ ou PNJ qui ont soufferts de cet évènement. Tu en as déjà eu un petit aperçu en RP je pense ^^ D'autant plus que les FdQT sont une guilde de militaires pour Quel'Thalas, c'est pas une guilde "neutre" sur ce genre de questions.


À partir de ce postulat (qui n'engage que moi):
-Soit tu continue mordicus de garder ce type de RP, et si Atia accepte cette candidature, y'a de forte chances que l'intégration de ton perso soit très douloureuse. Le "garant" d'Elanoria serait la légate, ce serait comme mettre une côtelette dans la cage au lion, et la côtelette va survivre uniquement car la lionne veut la garder pour son 4h.

-Soit on essaye une candidature avec un personnage plus en accord avec la charte RP de la guilde qui indique quand même pas mal de fois qu'il faut respecter le peuple thalassien et la horde (oui oui c'est dedans ^^). C'est une charte qui n'engage que les membres de l'ordre, certes, mais tu te doutes bien que la morale et les valeurs des perso de l'ordre vont graviter autours de ce texte.


Moi je te conseil quand même fortement la deuxième option qui s'avèrera probablement moins douloureuse que la première pour toi et pour nous, car jouer un RP aussi dur et violent, c'est pas toujours ce qu'on souhaite faire.

Bref, ça c'est SI tu veux devenir membre. Auxiliaire tu l'es déjà "de facto" (d'après ce qu'on me dit dans l'oreillette).

Des bisous.

Le fait de ne pas avoir écrit le scénario de la purge est normal. C'est une chose pertinente qui mérite d'en parler avec la concernée. Elle y était, qu'a t'elle fait exactement ? Pourquoi elle y était ? Libre a vous de les poser ou non.

Le sujet est lourd a porter, en effet, pour elle aussi. Que des Sin'dorei n'apprécie pas ce fait est tout a fait normal. Et il est aussi normal qu'ils occultent ce qui a déclencher la purge. Car même si c'est Jaïna qui a ordonné l'action, elle vient bien d'une trahison initiale des Saccages-Soleils. Qui sont donc responsable de Theramore. De nombreux Quel'dorei y était. Je doute que les Sin'dorei en font un état d'âme ! (Et eux n'ont pas pu fuir du tout, certains saccages-soleils, oui !)

Pour ce qui est de la cage au lion, si certains d'entre vous veulent la tuer ou lui faire du mal, je ne refuse pas de tels actions. (Sauf si c'est juste un /te tue) Il faudra par contre accepter les conséquences de la suite.

Pour ce qui est d'un second personnage, je n'aime pas faire ça. Au "pire" j'en fais parfois un second au cas ou le premier est bloqué pour raison X afin de pouvoir jouer.

Mais si le Rp dure et violent (que je ne cherche pas) qui peut en résulter gène tant, n'ayant probablement pas vu tout les fils en Rp, et bien, je retirerais mon poste et on se séparera quand cela sera décidé en Rp !

Ah et pour l'image demandé normalement, elle est en production, je la donnerais une fois reçu !

*Une fois dans le point de vue d’Elanoria, on y voit une table remplie de Quel’doreï ainsi que des couverts, un plat simple composé d’une salade hurleventoise ayant une tranche de jambon, d’eau et d’un morceau de pain. Rien de bien luxueux pourtant la joie est présente dans l’elfine. Sa tenue est une robe légère, dévoilant ses atouts féminins au vu décolleté, de bleu et d’or. A côté d’elle aucune arme, tout comme à sa ceinture.

La joie ressentie est comprise une fois la discussion entendue, par ses lèvres ou celle de ses voisins, liée au retour à Dalaran du matin même, de la chaleur et un repas qui ressemble à quelque-chose. Le repas se passe dans les rires et la joie de vivre insouciante et une fois le sien terminé, elle quitte sa place pour rendre les couverts et son assiette vide au tavernier afin de se donner en spectacle par une danse, du flamenco. Les talons claquent, la robe s’élève parfois, les sourires apparaissent…avant d’entendre une voix hurlante à l'entrée de la salle.*

-Aux Armes soldats, la guerre a lieu à Dalaran, la horde utilise ce lieu pour voler des reliques. Purger la horde de notre cité volante ! *Une vocifération d’un gradé en tenue de guerre et en armes, à l'entrée de la salle bien joyeuse.*

-La guerre peut bien attendre une danse, Mooonseigneur Feuillebrume. On vient de revenir du Norfendre...les blagues de combat on peut s’en passer ! *D’une voix plus que désobligeante, de la part d’un elfe jeune qui ne semble pas laisser Elanoria indifférente*

-Ce n’est pas une blague, Ordre de Coursevent. Levez-vous, prenez vos armes et allons-y ! *D’une voix ferme, de la part du lieutenant Feuillebrume, qui dégaine son arme*

-Laquelle de Coursevent ? La nôtre ne fer…*Offre Elanoria, d’une voix espiègle, elle ne croit pas à cette mascarade surjouée*

-Rivedorée, ta gueule, c’est la nôtre et de la chef du Kirin-tor. *D’une rage certaine, pointant l’arme vers l’elfine bien impolie*

*Le silence s’installe, brièvement, réalisant enfin ce qu’on leur demande à ce moment précis. Le doute n’est plus permis, c’est la guerre et d’un coup tout le monde court partout récupérer ses armes et armures. Elanoria se dirige vers sa chambre et fouille le lieu qui sous la panique ne cherche même pas dans ses propres affaires et récupère une lame qui n’est pas la sienne. Ses sentiments sont confus, un mélange de devoir et de crainte. Une pensée apparaît à son esprit, comme pour la rassurer de ce qui pourrait suivre.*

-La majorité de la horde présente sont des thalassiens...on peut...oui...je peux leur demander de se rendre ! On évitera des morts pour rien ! Avec eux on pourra au moins négocier !

*Un sentiment d’apaisement parcourt son esprit et récupère une autre lame qui traine mais qu’importe, le plus important étant d’aller en ville accomplir une volonté de Vereesa. Elle ne prend pas le temps de mettre son armure, pensant déjà être en retard pour soutenir les siens et se présente donc en robe à l'extérieur, dans la rue ou les combats font rage. Son regard se pose sur des piliers de glace contenant des saccages-soleils, à sa grande surprise. Jaïna semble se déchaîner, ce doit être grave.*

*Puis elle remarque un elfe de son groupe qui lui fait signe et court vers lui, se sent rassurée de ne pas être seule sur un champ de bataille incertain. Il lui dit qu’il faut entrer, un Sin’dorei est à l'intérieur et elle ouvre la porte avançant la première et évite une boule de feu de justesse. Elle n’a rien et fonce vers lui pour tenter de le soumettre mais lui gèle les pieds. Voilà donc un magicien compétent, mais à Dalaran, rien de surprenant. Son collègue fonce sur le mage pour tenter de le tuer mais finit en mouton qui recherche quelques brins d’herbe à déguster. En mauvaise posture et chante pour sa survie afin de se renforcer et se libérer de la glace.*

-♫ Vous, magicien qui défendez votre vie, je vous propose de vous rendre. Je vous guiderais sans mépris, ne souhaitant pas vous pourfendre. *Chante t’elle dans une certaine joie, voulant se convaincre que c’est possible*

-Tu n'es PAS dans une position de faire cette demande, traîtresse. *confiant sa rage dans cette déclaration déterminée*.

*Le voilà canalisant une autre boule de feu mais l’elfine se libère et réduit l’écart entre les deux corps tel le courant d’air et transperce l’homme. La tristesse prend place et remonte à ses yeux qui deviennent une fontaine pendant une courte durée et déclare au futur trépassé qu’elle s’excuse, elle ne voulait pas ça mais qu’il voulait la tuer. l’homme s'effondre sur elle et offre dans son dernier soupir “Quelle maudite guerre”.

*Elle reste là un moment, avant qu’un mouton lui rappelle sa mission en lui broutant les cheveux et reprend forme elfique peu de temps après…pour l’aider à se débarrasser du poids mort qui est sur elle. Le corps soulagé mais l’esprit troublé d’avoir dû faire ça, comme un geste rapide et nécessaire regardant sa main qui a pris la vie, laissant l’arme dans le corps de l’homme. Son coéquipier l’aide à se relever pour repartir dans un autre lieu non loin, tâchant de sourire à son camarade même si l’esprit n’est pas en joie.*

-Je vais chercher une amie, une Sin’dorei, pour la mettre à l'abri, tu veux bien venir avec moi ? Je veux voir s' il ne lui est rien arrivé. *Demande Elanoria, à son équipier du moment*

-Une Sin’dorei ? Oui, oui bien sûr…allons la voir. *Répond le quel’dorei en souriant*

*Après un court instant de déplacement dans les rues de la cité volante, les deux entrent dans une herboristerie détenue par un couple de Sin’dorei reconnue. Un lieu que Elanoria connaît bien vu qu’elle se rend souvent dans cette boutique pour acheter des produits thalassiens, quand elle le peut. Elle cherche du regard la vendeuse et n’y voit aucune trace de lutte ce qui la soulage*

-Luniel, c’est Elanoria. Si tu es là, dit le moi, je te promets de l'emmener en lieu sûr, si il le faut au fort pourpre le temps que ce bordel soit fini.

*A ces paroles, des grincements de bois se font entendre et une porte s’ouvre et une tête puis un corps se montre qui commence à descendre les escaliers et sauter dans les bras de l’elfine*

-Je suis si contente, si c’est toi je sais que je ne crains rien ! Ma fille est ici, tu veux bien nous…

*Un filet de sang sort de sa bouche, et un regard de surprise apparaît sur le visage de l’elfine aux yeux de jade. Elanoria ne comprend pas, surprise elle aussi. Son regard azur paniquée cherche une réponse*

-Luniel ? Luniel ! Tu es malade ? Luniel !

*Puis elle commence à la toucher un peu partout et passe sa main dans le dos, la main en contact avec du sang et fronce les sourcils de rage, hurlant sur l’elfe non-loin*

-Pourquoi ? Pourquoi ! Elle était inoffensive, on allait la mettre en sûreté, en prison, pourquoi tu as fait ça ! Elle n’était pas un danger !

-Mais, Elanoria, c’est une purge. La prison étant à Dalaran…il ne doit y avoir aucun membre de la horde dans la ville.. *S’exclame son coéquipier, dans un rire et se tourne vers les escaliers pour aller dans les étages. La Sin’dorei mourante, regarde la blonde étincelante et lui offre quelques mots*

-Tu ne m’as pas trahie, mais ton ami oui...sauve ma fille, je t’en conjure..

*Le corps de son amie s'affaiblit et veut rejoindre le sol, ce qu’elle fait et accompagne le corps et récupère une potion de soin vu plus tôt qu’elle dépose près de son amie courant à l'étage. Elle entend une jeune fille pleurer et des pas violent sur le parquet. Elle se présente à la porte voyant la petite bloquée dans un coin, non loin d’une lame tendue vers elle*

-Laisse la, c’est une enfant ! Tu as déjà frappé une femme qui se rend, tu ne vas quand même pas tué une jeune fille ? On est plus dans le même camp, on reste thalassien ! *D’une voix fébrile dû à l’émotion, la lame a la main mais qui ne menace pas son allié*

-Elanoria, je l’ai dit c’est une purge…et la purge ça veut dire…plus personne. La horde est une nuisance, et ils en font partie. Quand elle sera grande, elle voudra te tuer.

*Il s’avance de nouveau vers la jeune fille afin que le métal épouse son frêle corps mais Elanoria saute sur son coéquipier, devenu son ennemi à ses yeux. Lui a le temps de trancher la jambe de sa nouvelle adversaire mais elle, n’hésite pas et pourfend d’une estoc la gorge de son frère d’armes, sans aucune pitié. Elle s’écroule et s’approche de la jeune fille apeurée, rampant légèrement*

-Cynthiel, c’est Elanoria. Ta mère est blessée, il faut partir. J’ai promis de te sauver. Viens dans mes bras, je vais te confier aux elfes de sang, tu rentreras à Lune d’argent voir ton père ! Hein ? Promis ?

*La petite hoche la tête et fonce dans les bras de son ami de jeu. Les deux descendent et regardent la mère qui voit sa fille dans les bras d’Elanoria et finit par sourire. La petite elle se met à pleurer et se libère de l’emprise de la Quel’dorei pour aller proche de sa mère*

-Ela…je ne survivrais pas, la blessure et le poison sont trop profond et je vois que tu es blessée. Si c’est par sa lame, prend cet antidote et enfui toi avec ma fille.

-Luniel, je suis désolée…je ne voulais pas ça, tu as ma promesse, elle rentrera à Lune D’argent, même si je dois mourir, pour me racheter ! Je ne voulais pas…

*Elle récupère l’antidote indiquée qui lui brûle le corps et récupère la jeune fille des bras de sa mère qui frappe la quel’dorei avec ses petits poings. Elle garde Cynthiel contre elle, au niveau du torse malgré les sévices subies, peu agréable et s’avance vers le côté rouge de la cité, d’un pas lent et angoissée. Déposer la petite oui, mais au fond d’elle, elle pense que ce sera sa dernière mission, personne ne l’écoutera au vu de la situation actuelle.*

*Au fur et à mesure de sa progression, elle perçoit des paroles en thalassien. Des paroles qui parlent de fuir dans un bâtiment en retrait des rues principales. Elle demande à Cynthiel de ne plus pleurer pendant quelque temps, sinon les deux pourraient mourir. La jeune âme accepte et reste silencieuse malgré le flot de lames qui continue de se déverser sur la robe. Les deux s'aventurent encore plus prêt et Elanoria passe sa tête pour voir qui sont les personnes sur place. Des Sin’doreis et un portail vers Orgrimmar. Elle prend son courage à deux mains et tout en restant cachée, parle en thalassien*

-Ecoutez, je suis Quel’dorei, seule, avec une jeune Sin’dorei. Sa mère est morte, son père est normalement à Lune d’argent. Je n'ai rien à cacher, laissez la passer et je m’en vais. S’il vous plaît.

*Les voix cessent et les pas se rapprochent, le coeur D’Elanoria s'affole, elle commence à transpirer, la peur l’envahit. Elle n’a qu’une arme, sans armure et ils sont plusieurs. Elle prend l’initiative de regarder sa partenaire de voyage du moment, et lui offre un sourire pour pas l’inquiéter*

-Faites venir la jeune fille, sinon on vient vous chercher ! *somme un des gardes Sin’dorei*

*Elle déchire un morceau de sa robe, blanche et l’agite pour montrer sa reddition et se montre, en partie et montre sa jeune amie aux gardes en la poussant légèrement vers eux*

-Nos chemins se séparent ici, Cynthiel. Ils vont te ramener en lieu sûr, vers ton père. Va avec eux. Je reste tant que tu ne passes pas le portail. Après, je m’en irai.

*La jeune fille hésite puis court vers les gardes qui la pousse vers le portail, elle se retourne et agite la main vers sa sauveuse, un au revoir avant de l’utiliser. Après son départ de la cité, la situation se tend. Une quel’dorei n’ayant qu’une lame contre plusieurs gardes de la horde, en armure et prompt à réagir. Elle agite son bout de tissu blanc pour faire comprendre qu’elle se rend, ayant bien comprise qu’elle ne s’en sortirait pas. L’un des gardes la gifle puis hausse la voix*

-Pourquoi tu viens tuer les nôtres mais sauver une jeune fille ? Où est le piège, ton unité ? Parle ou je te tue.

-Je viens de rentrer de faction du Norfendre, je prend mon repas, on me parle d’une guerre à Dalaran…un ordre pour nettoyer cette ville de la horde…J’en ai marre que des gros cons font de la merde et font qu’on se frappe dessus. Tuez-moi, j’en ai plus rien a faire, ça en fera une de plus. Je voulais pas vous tuer, j’ai déjà…

*Elle reprend ses larmes, abattue, l’adrénaline du sauvetage se dissipe. Elle essaie de garder contenance, chantant dans sa tête de rester une fière efline mais rien n’y fait. Elle est bien trop émotive pour résister à ce flot d’émotions*

-J’ai déjà perdu une amie, une Sin’dorei ! Vous comprenez pas qu’a Dalaran cette rivalité de merde concerne que ceux qui y croit ? Vous m’avez bannie de mes terres, vous agissez sous la bannière rouge des bourrins mais c’est moi la connasse a vouloir accomplir la volonté de mon amie…sauver son enfant. C’est pas comme si vous alliez me laisser partir…finissez le travail…

*Son interlocuteur hésite, mais son voisin non. Il ne lui porte pas le coup de grâce. Elle sent son autre jambe se faire percer et tombe à genoux, a présent bien incapable de courir et s’enfuir. N’ayant aucune capacité de soin, elle tente de bander sa jambe en arrachant un autre long morceau de sa robe mais elle n'a pas le temps, il perce la seconde jambe, à l'ancienne blessure. D’un regard de défi, le sourire aux lèvres, elle joint ses deux jambes pour faire un bandage pour les deux en même temps. Quitte à ne pas pouvoir bouger, autant économiser le tissu. Un garde ricane et s’approche du portail*

-On la ramènera à Lune d’Argent. Si tu as de la chance, les traitres du concordat te trouveront. Si tu n’en a pas, des membres de la horde vont s’amuser ou te tuer. Je te laisse ça comme sort.

*Les gardes traversent le portail et laissent l’elfine seule, les larmes continuant à couler puis renifle fort pour se remettre d'aplomb ce qui n’a aucun effet. Elle se traîne pour s’adosser contre un mur et débute un chant lugubre, en phase avec ses sombres pensées se sachant presque condamnée. Les bandages de fortune ne sont pas suffisants pour la maintenir en éveil, le tissu s’imprime de rouge, le rouge sang. Le corps devient lourd, froid, son chant macabre ralenti puis s’éteint. Elle s’écroule au sol, évanouie, dû à sa condition médicale*

*Le scénario de la purge, pour elle, est finie*