Un nouveau client pour l'auberge du Dragon Faucon !

Alors que l'auberge est silencieuse, quelques clients jouants aux cartes dans un coin, un intellectuel lisant près du feu, l'aubergiste somnolant devant son évier, en train de faire la vaisselle, la porte s'ouvre bruyamment.

Un Haut-Elfe, à en juger par son teint pâle, sa grande taille, ses longs cheveux blonds qui recouvrent à peine deux oreilles pointues.

Une personne habituée aux arts de la guerre, si l'on fait attention aux multiples cicatrices qui lacèrent ses bras, sa double lame accrochée sur le côté, son bouclier dans le dos.

Il claque la porte derrière lui, faisant sursauter le lecteur, près du feu.En trois enjambées le nouveau venu est déjà devant le comptoir.

- Allons bon ! Je viens tout droit des Marches de l'Ouest ! Il fait faim ! Et soif ! Servez moi ce que vous avez de meilleur !

il rajoute quand même à voix basse, avec un clin d'oeil au tavernier et de moins cher, hein !

Regardant autour de lui, il arrête son regard sur l'unique table occupée. Il jauge les joueurs quelques instants, restant silencieux. Un grand sourire se dessine alors sur son visage. C'est bien ceux qu'il cherchait...

Il s'avance vers la tablée, en demandant, en parfait thalassien :

- Messieurs ! Permettez moi de me joindre à vous !

Kanzer Mav est en cuisine, il prépare son hachis de veau à la souce mentholé et verdâtre à souhait de Zul'Aman. Apparement d'autres frères de races sont aussi dans la Taverne. Kanzer jete un coup d'oeuil par la porte ouverte de la cuisine et vit le noble étranger d'apparence racial mais ne dit mot à ses palabres bien bruyantes.

Attendant que les autres présent à table se manifeste, il va descendre à la cave chercher un vin de bonne cuvée de Silvermoon.

[HRP] Bienvenue ]

Après avoir regarder encore plus attentivement les joueurs de carte qu'il ne l'avait fait, Halenndor haussa les épaules en comprenant son erreur. Depuis le temps qu'il projetait de rencontrer des frères et soeurs de race, il en voyait partout. C'était sans doute des humains avec une ascendance elfique assez lointaine, et qui, donc, ne comprenait pas ce qu'il venait de dire, malgré leur apparence.

Il prit la table d'à côté, s'assit face au comptoir, en attendant que le serveur revienne.

Lui, il était Haut Elfe, il en mettrait ses oreilles à couper !

*Bon ! Il fait nuit ! Espérons que les résidents ne se soient pas lasser de m'attendre, depuis le temps que je leur avais annoncé ma visite ! A moins qu'ils aient changé d'adresse ... *

Il posa ses deux lourdes bottes sur le siège en face de lui, et alluma à l'aide de la bougie posée sur la table une pipe bien bourrée, sortie de sa sacoche miteuse qui pendait sur son côté.

Kanzer observa l'étranger s'approcher du comptoir ou une petite fumée montait , l'odeur des saucissons grillés étaient proche et kanzer tenait dans sa main, une fourchette en bois à moitié brulée, quand il se décida d'interpeller le passant proche du comptoir.

Vous savez, ici la nuit n'est pas très agitée. Nous ne sommes pas du genre à chevaucher des panthères la nuit dans ce c'oin ! Voyez la taverne, une simple partie de cartes, on cuisine simplement mais avec doigté des produits frais, l'odeur de saucisse parcourant la taverne éclairée à la chandelle. C'est à la fois volupteux pour les sens, mais pour les habitués, c'est bien plus...

Kanzer retourna ses saucisses, la fourchette en bois était gravée d'une parôle en Thalassien " Quel'Dabah Nesha". Sans cuisine, pas de soldat attentif.

Comme à son habitude Anariël était assise discrètement dans le coin le plus sombre de la pièce.
Depuis un moment elle observait l’étranger …Il semblait presque brutal …un soldat sans doute
Il parlait le thalasssien…et sans accent…. et si c’etait…un frère de race ?..avec ses horribles manières ! Comment était-ce possible ?
Elle en était là de ses réflexions quand Kanzermav s’approcha avec sa fourchette en bois qu’il agitait comme une arme. Une bonne odeur venait de la cuisine .
En imaginant le cuisinier sur une panthère au beau milieu de la nuit …elle ne put réprimer un fou rire

(hrp : bienvenue)

*Ah ! Une personne qui a de la discussion !*

"Ou je me trompe, ou vous avez cuisiné pour les plus grands, vous !"

Laissant sa sacoche sur la table, Halenndor se rapprocha du comptoir et s'accouda dessus. Il sourit en regardant la virtuosité du tavernier dans la cuisson de ses saucisses. Chez lui, cuisiner est devenu un art ! Mais son regard est vite attiré par le manche de la fourchette.

*Sans cuisine, pas de soldats attentifs.*

"Et vous avez toute mon attention !"

Quand un rire étouffé atteignit ses oreilles, il se retourna immédiatement et scruta derrière lui. Il n'avait pas vu cette femme. Dissimulée dans un coin sombre, elle ne s'y serait pas pris autrement si elle voulait ne pas se faire remarquer. Ses yeux brillaient dans la pénombre : une Quel'Dorei ! Mais pourquoi riait-elle ? Pourquoi se moquait-elle de lui ?

Halenndor fit signe au tavernier d'approcher. Il se pencha par dessus le comptoir et chuchota :

"Dites... La dame, là bas... qui est elle ?"

Malgrè son apparence d'Elfe de la nuit, les yeux de Kanzer brillèrent d'espoir et de fierté quand l'étranger sut lire la devise de la fourchette en bois ecrit en Thalassien. Un instant, il le regarda dans les yeux avec l'envis de dire un chaleureux poème Quel'dorei en signe d'accueil mais se contenta d'ajouter des fines herbes aromatiques sur les saucisses, une odeur de romarin et d'herbes sauvages de Quel'Danil remontait dans la taverne, telle un nuage vert.

Par la lumière, Kanzer regarda Anariël un court moment J'ai servie ceux qu'un peuple estimait être les plus grands, des noms comme Windrunner ou Sunstrider mangeait mes mets. Mais maintenant, on fait avec ce qu'on a. Pour preuve, je ne vit même plus de la cuisine.

Kanzer regarda ses saucisses avec un air nostalgique puis repondit la tête baissé sur ses cuissons aux questions du soldat.

La Dame là-bas mérite tous les hommages dues à sa gentille personne et à sa tâche de Pretresse du Soleil. La regardez dans les yeux c'est comme regardez le soleil, à la fois aveuglant et magique.

Les yeux d'Halenndor brillèrent d'admiration à l'écoute des noms des anciens maitres du chambellan.

"Nous avons donc plus d'une chose en commun, l'ami ! On m'appelle Halenndor ! J'ai aussi servi sous les ordres d'un Sunstrider, mais j'ai préféré la voie de l'épée à celle de la marmite ! Votre maître était sans doute le Prince Kael'Thas, n'est-ce pas ?"

Le guerrier ne peut réprimer un sifflement d'étonnement quand il apprend la vocation de l'élégante dame, qui se cache ainsi dans l'ombre alors qu'elle devrait recevoir les plus grands égards.

"Prêtresse du Soleil, dites-vous ? ça ne court pas les rues, en ce moment... enfin, je veux dire, des prêtresses du Soleil toujours affiliée aux...

Il se tut alors, ne voulant pas penser tout haut. Halenndor fronça les sourcils, et se retourna brusquement vers la Clerc. C'était bien elle qui... Pourquoi, et comment, n'était-elle pas partie lors de cette terrible nuit ?

Il prit une gorgée du vin. Si bon... si... silvermoonien.

Ce serait un déshonneur de manquer d'égard à une Prêtresse du Soleil ! Surtout ci elle faisait partie de l'entourage de son ancien maître ! L'idée de lui proposer des saucisses étaient peut-être par contre un peu déplacée... mais si ce que dit ce tavernier est exact, ce ne sont pas des simples saucisses cuisinées par un banal cuisinier.

Tout à coup, il se retourna, s'avança gravement vers la Prêtresse, d'une manière beaucoup moins rustre et beaucoup plus solennelle qu'à son entrée dans la taverne. Il s'inclina, puis invita la Prêtresse à se joindre à lui, toujours dans un parfait thalassien.

"Je vous salue, Prêtresse du Soleil. Il ne sera pas dit qu'Halenndor, c'est mon nom, manquera d'égards à une Dame de votre rang alors qu'elle réside sous le même toit que lui. Je vous prie de vous joindre à moi et de partager un modeste dîner, à la mesure de mes moyens, Dame Anariël."

Il insista bien sur le dernier mot. Le langage raffiné et les invitations en bonne et dû formes n'étaient pas son point fort, préférant le langage militaire, direct et concis. Cependant il était assez fier des mots qu'il avait choisis.

Les yeux d’Anariël brillaient dans l’ombre d’un éclat trop bleu pour ceux d’une humaine
Elle répondit dans la même langue , en souriant

Vous avez fait parler Kanzermav ..messire Hallendor ….il exagère toujours ..
Il n’y a plus de « rang » ici juste des réfugiés ,et je serais ravie de me joindre à vous . Cette odeur qui monte de la cuisine donne faim n’est ce pas ?…
Vous nous conterez votre histoire.

La jeune femme sortie de l’ombre ou elle se trouvait révélant ses cheveux d’or trop pale

Kanzer laissa La Pretresse discutée avec cette amies des Haut-elfes et continua à s'occuper de ses saucisses en surveillant leur cuisson. Une oreille attentive, un regard sur les mets en préparation, sa main débouchonant du vin supplémentaire. Puis il reprit les dires de Anäriel pour la taquiner.

Vous avez fait parler Anariel, soldat Hallendor, elle est toujours très humble.

Asseyez-vous, vous deux, je vous apporte un pichet de vin sur la table sous peu, vous m'en direz des nouvelles. Le vin lui aussi subit l'exil, les prochaines cuvées de Quel'Danil seront j'espère encore très fruitée.

Halenndor s'assit en face de Dame Anariël et lui servit un verre de vin de Quel'danil quand le tavernier, qu'elle avait appelé Kanzermav, déposa la bouteille sur la table. Il se remplit également sa coupe, puis la porta à ses lèvres.

"Aux Cuvées de Quel'Danil !"

Il but quelques gorgées. Oui, elles étaient toujours aussi fruitées.

Quand Kanzermav amena les saucisses parfaitement cuites, il entreprit de réciter son histoire, ainsi que lui avait demandé la Prêtresse du Soleil.

"Selon l'usage, c'est à l'étranger de se présenter en premier.

Comme je vous l'ait déjà dit, je suis Halenndor. Je suis né à Silvermoon, un peu avant la fin de la guerre que menait notre peuple contre les Trolls. J'ai commencé par suivre des études concernant les Arcanes, conformément au souhait de ma mère. Mais je n'étais pas trés doué pour les arts de la magie. Je suis donc entré dans l'Académie militaire, et grâce à ma petite connaissance des Arcanes, combinée à mes talents de guerrier, j'ai pu entrer dans l'ordre d'élite des combattants Brisesorts."

Petite pause. Halenndor avait toujour était fier de cette fonction, et laissa un silence planer. Il en profita pour reprendre un petit peu de vins. Décidemment, Quel'Danil n'avait rien perdu de ses charmes. Un rapide coup d'oeil sur ses auditeurs pour voir s'ils étaient assez captivés par son récit pour continuer tout de suite.

"Mais bientôt une nouvelle menace apparue. Vous connaissez naturellement l'histoire : l'arrivée des Orcs, la formation de la Horde, la chute d'Azeroth. (baissant les yeux) La mise à sac de la Citadelle Pourpre. Où résidait ma mère, fervent défenseur de l'Alliance. (nouvelle gorgée. Il releva la tête). J'ai pris part au combat, bien sûr. Fidèle jusqu'au bout à Kael'Thas. (se tourna vers la prêtresse) Cette histoire là, Dame Anariël la connait également, puisqu'elle était avec nous. Notre prince nous mena de victoires en victoires. Nous sommes restés à Dalaran même après la rupture de Quel'Thalas avec Lordaeron. Bien sûr, si mon Prince avait préféré retourner en notre contrée, je l'aurais suivi. Peut-être d'ailleurs aurait il du le faire... (se reversa encore du vin. sacrément bon. fait chaud au coeur d'ailleurs.) S'ensuivit l'arrivée du Fléau.

Le brisesort reposa bruyamment le verre sur la table. Il était sanguin, peut-être même autant qu'un humain.

"Nous étions en train de chercher des traces de la Nouvelle Horde pour mettre un terme à sa formation. On a appris bien plus tard qu'ils avaient filé depuis longtemps, là-bas, en Kalimdor. Au moment où l'on commençait à désespérer de ne plus les retrouver, nous avions établi un campement dans les ruines de Durnholde. C'est à ce moment là que quelques soldats ont commencé à la sentir. Cette soif. (nouvelle gorgée) Puis ça a été général. Le Prince, avait ordonné un repli express vers Silverpine. Il devait se tramer quelquechose de grave en notre capitale, comme nous nous en apercevîmes en foulant ce qui restait de notre terre.

Inutile d'en faire un tableau détaillé : vous connaissez ça autant que moi : le sol flêtri, les arbres décrépis, les fantômes... Et la souillure. On s'est rendus compte que le Fléau avait foutu le camp depuis trois jours."

Halenndor s'interrompit. Son langage ne devait pas se dégrader, quelque soit le prétexte. Il parlait à des gens de qualité, et il ne voulait pas les lasser par ses histoires.

Clemanas avança , chacun de ses pas faisant résonner le son de son armure dans la salle principale , il prit un verre au comptoir , salua Anariël ,
Kanzer Mav puis l'étranger , d'un regard étonné et le décrivant comme si il s'agissait d'un monologue

Une forte carrure ... un guerrier ... brisesort ... ça changera des mages érudits.

Puis , questionnant l'arrivant

Haut-elfe ou elfe de sang ?

Un léger ricanement s'éleva de l'entrée de la salle commune après les dires de Clemanas. Un mage d'apparence humaine, aux traits étonnament fins et aux cheveux étonnament pâles se tenait dans l'embrasure de la porte d'entrée.

Sire Summerdrake, vous oubliez donc que les brisesorts recoivent une formation très poussée dans les connaissance de l'Arcane? Les brisesorts doivent maîtriser l'art des sortilège jusqu'à un degrès où ils deviennent immunisés contre les effets des plus puissantes magies. Ceci couplé avec de féroces techniques de combats, leur immunité à la magie en fait des adversaires implacables quand il s'agit d'affronter des ennemis utilisant des pouvoirs magiques. Cependant, je crois que la plus étonnante aptitude qu'ils maîtrisent est celle de voler les enchantements bénéfiques de l'ennemi et d'en faire bénéficier leurs camarades. Cette abilité astucieuse a fait tourner le cours de maintes batailles en faveur du peuple de Quel'Thalas, ne l'oubliez pas.

Alors faites tourner un peu plus votre langue dans votre bouche avant de traîter des les mages d'érudits poussiéreux, Clemanas. Et souvenez-vous que l'arcane a été ce sur quoi Quel'Thalas s'est battie.

Syldur s'avance vers le nouveau venu, avec un sourire sur le visage.

Ishnu-alah, Halenndor... je crois que nous nous sommes déjà croisé par le passé, n'est-ce pas?

Halenndor s'était arrêté pour goûter une des saucisses. Merveilleuse.

Il ne se leva pas quand le guerrier arriva, mais le salua tout de même d'un signe de tête.

"J'allais y venir, messire, j'allais y venir. Asseyez-vous, je vous en prie ! Quand il y en a pour trois, il y en a pour quatre.

J'ai bien évidemment rejoint les rangs des Elfes de Sang. Les maudits Mort-Vivants devaient payer pour ce qu'ils avaient fait. J'étais heureux quand j'ai brûlé un nécromancien avec sa propre énergie démoniaque. Quand je l'ai vu danser, torturé par la douleur, pousser des cris inhumains, j'ai souri. J'avais le sentiment de venger mon peuple quand nous avons repris Dalaran. J'étais sûr - et je le suis encore - d'avoir eu raison de nous révolter de Lordaeron lorque nous avons été ignoblement trahi par des racistes aveugles et incapables de protéger leurs propres alliés, chose promise depuis plusieurs décénnies. Je ne regrette pas d'avoir été l'un des premiers à enfoncer ma lame dans le corps de Kassan, notre geôlier.

Par contre, ce que je regrette, c'est d'avoir été de ceux qui ont pactisé avec les serpents."

Le brisesort, repoussa son gobelet. Sa saucisse était terminée. Il regardait dans le vide. Ils auraient peut-être dû mourir de la mains des bourreaux, au lieu de s'enfuir. Maintenant, mes frères sont damnés. Pour la plupart ils ne valent rien de plus que des démons.

"Dans la bataille des cachots, je... j'ai été blessé... et mes Frères sont partis sans moi. Tant mieux, en fin de compte..."

Kanzer restait derrière le comptoir de la taverne, à préparer des plats et à remplir des verres de Vin. Il écoutait attentivement les protagonistes, souriant aux parôles de clemanas.

Une saucisse, gouteuse soit-elle ne suffit pas à satisfaire un Brise-sort de votre qualité. Je vais préparer un cochon farcit au caramel.

En tout cas, pour un Elfe de sang, vous n'avez pas la de haine dans vos parôles, moi-même ayant des affinités avec les fidèles de Kael'thas, je suis heureux que vous ayez gardée un certain flegme bien Quel'Dorei.

Le cuisinier se retient d'evoquer son aide pour l'ambassadeur Elfe de sang de Rempart du Néant et ses divers contact gobelins.

Quelque'soit votre bravoure aux combats, cela ne me concerne pas, clemanas peut-être raillera de vous si vous avez fuit le combat, moi pas. Vous etez un frère de sang, tous ici dans cette taverne sommes unies dans notre coeur dans l'exil, vous aussi.

Clemanas adressa un sourire à Kanzer mav

Non , sire Halenndor , vous etes un des notres et votre passé , aussi horrible soit-il , ne vous interdira pas mon aide aussi souvent que je le pourrais.

Mon nom est , comme l'a si bien dit notre fin cuisinier , Clemanas Summerdrake .

Clemanas s'asseya à la table occupé par Halenndor et attendit le cochon de Kanzer

"Je me suis sans doute mal exprimé... je n'ai pas fui le combat, mais je disais que l'armée de Kael'Thas était partie sans moi.

Pour ce qui est de la haine, j'en voue une sans limite à la vile race naga, qu'elle ait été ou non notre parente il y a un temps qu'aucun d'entre nous ne connait.

Mais, vous, messires, quels sont vos histoires ?"

Kanzer a une histoire bien plus passionante que la mienne , elle est faite des saucisses que vous aimez tant.

Clemanas sort un couteau de chasse et le pose à côté de son assiette , attendant encore le porc promis

Kanzer tournait depuis plusieurs minutes un gros cochon farcie dans la cheminée, les braises du feu de bois ruisselaient de couleur orangées qui sautillait dans la cuisine. Ceci n'empécha pas, kanzer de sortir le cochon caramélisée de l'antre de la cheminée. Il le posa avec fracas et grand bruit sur le promontoir de la taverne et le posa sur la table avec le regard impatient des convives.

Le cuisinier commence à découper les parties bien garnies du Porc et peu à peu mit dans chaque assiète un morceau finement coupée. Une odeur de romarin et de jus de viande sucrée montait dans la pièce. Kanzer avait le visage rougit par la chaleur, et ses gants était imbibés de jus de cuisson.

Tenez messires. Je pense qu'il est bien cuit, comme nos forets...

Ma vie est passionante ? Arretez de cacher vos mérites Clemanas. Moi je suis juste un cuisinier en exil, transformée après une mauvaise croisière en Kaldorei et servant Madame amélie comme Majordome maintenant. Si ça c'est palpitant ! Elle a belle allure alors l'armée de Silvermoon !

Kanzer mav s'empecha bien de dire qu'il servait aussi les Gobelins puit fit un sourire en coin et ramèna le sel sur la table .