Nouvelles du World Of Darkness (2 nouvelles)

Un monde de tenebre.

Il approcha du snack a pas feutré, blotti dans son imperméable bon marché. La pluie glaciale avait enfin cessé mais sa fraîcheur ne semblait pas prête de céder la place à la chaleur. Les bouches d’égouts exhalaient leur putride vapeur telle des dragons infects. La pluie avait au moins la décence de nettoyer la merde qui couvrait les rues, et ce, pas qu’au sens propre, il y avait quelque chose de malsain dans cette ville et les habitants n’y était pas étranger.

Pénétrant dans le snack, il jeta un œil circulaire, à une heure pareil il n’y avait que des paumés et des clodos. La caissière, une vieille pute sur le déclin, lui jeta un œil bovin. Au fond ce coup d’œil était sans doute la chose la plus intelligente qu’elle était capable d’accomplir. Pathétique. Tellement pathétique.

« j’vous sert un café, m’sieur ?
- volontiers, dit il de son ton le plus charmeur. »

Elle eu un petit rire niais, l’accent français était décidément un véritable aphrodisiaque dans ce pays de dégénéré. Quoi que... Quel pays n’était pas dégénéré de nos jours ? Il se mit à ricaner, tous des ignorants, de simple boite de jus, un jus rouge et collant. Collant comme la crasse omniprésente qui suintait de partout dans cette maudite gargotte. Une minable caravane reconvertie en snack en plein milieu d’un terrain vague dans ce qui devait être un des quartiers le plus pourri de Santa Monica.

« Dites, vous avez le journal, demanda-t-il poliment a la pute au tablier qui lui servait son café.
- bien sur, a coté du distributeur de capotes et de la poubelle. »

Bien entendu, capotes, déchets et médias d’information, ton sur ton. Finalement ils avaient du goût dans ce taudis. Il se leva et récupéra le journal donnant une pièce à la serveuse en échange. Il repris sa place et se mit a lire. Et ils appelaient ça des nouvelles ? Cinquante ans que les mêmes conneries étaient déblatérées par les media. Climat de peur, catastrophe annoncé, de quoi rendre le bon et libre citoyen bien malléable pour lui dicter comment jouir de sa sainte liberté. C’était risible. Plus besoin d’aller a l’arène pour voir des gens s’entretuer, allumer les infos suffit. Pourquoi annoncer de bonne nouvelle quand on peu déverser sang, sexe et violence a l’heure de grande écoute en prétextant que c’est de l’info. Autre temps, autre méthode mais finalement on en reviens toujours a la même chose. Au moins à Rome on avait la décence d’appeler les orgies et la décadence par son nom. D’un autre coté les journaux people nous faisaient « rêver » avec la vie des « star ». Star droguée et complètement détraquée a force de projecteur. Les gamines se mettaient à rêver de devenir comme ces starlettes. Drôle de rêve que de devenir une pute malade, accro au amphét’, qui a connu cinq avortements et quatre divorce. La pute anorexique et atrocement maigre et laide devenait le nouveau canon de beauté. Mais l’immondice était encore plus vicieuse, alors que ces connes se faisaient vomir pour devenir maigre la moitié de la population du monde crève de faim. Paradoxe. Il s’en mis à rire, c’était délectable de voir comment tout partait a la dérive. Il n’y avait pas moins de problème avant, seulement on les ignorait et ce n’était pas forcement plus mal pour la tête. Et pour ce défaire de ce mal de l’être il y a plein de méthode super ! L’amour numérique, l’amitié en ligne, les sms, depuis que l’humain à une débauche de communication il en devient de plus en plus seul et ce met à croire en ces conneries des medias, cause a effet logique.

Il reposa son journal, il en gardait un peu pour plus tard, pour rire encore un peu. C’était agréable de rire, surtout en observant une race aussi pathétique. Lui au moins avait des préoccupations plus saines. Se nourrir et rire. Survivre n’était plus vraiment son principale souci, il était arrivé a un age ou le problème ne se posait plus.

Entra alors une jeune fille au couette brune au rouge a lèvre scintillant, vêtu d’un petit haut découvrant son ventre tatoué et son string dépassant de son jean moulant taille basse. Elle approcha de lui et s’assis en face avec un sourire narquois.

« Tu es en beauté ce soir mon cher, dit il a la fille étrange. C’est une nouvelle mode de se faire passer pour une fille et une pétasse qui plus est ?
- Je trouvais ça plus original que mon apparence habituelle et avoue que c’est plus discret que mon vrai visage.
- certes. Alors dit moi l’endroit te conviens ?
- ce ne sera pas du grand luxe mais on fera avec, on ne peut pas s’amuser dans les palaces tous les soirs.
- parfait, dans ce cas hâtons nous avant qu’ils ne remarquent ton odeur.
- ho c’est vrai mon odeur, depuis que mon nez est tombé je n’y prête plus grande attention, dit la fille en ricanant. Enfin mon vrai nez, celui là est plutôt mignon avec son piercing.
- belle illusion. Allez offrons le repos éternelle a ces pauvres âmes.
- amen. »

Éclatant de rire la fille se leva et son image se mis a trembler avant de se dissiper laissant voir un cadavre ambulant. Le visage ravagé laissait voir os et chair morte, ainsi qu’un trou béant la ou se trouvait le nez, la peau de son corps était tiré et momifié et d’imposante canine garnissait ses dent a nue. Son compagnon se leva aussi affichant un sourire carnassier, lui aussi muni de puissante canine. Il claqua des doigt et des ténèbres jaillir de toute part telle une fumait acre et épaisse, une fumé devenant liquide et oppressante, froide, s’insinuant partout. Les clients hurlèrent en vain, les ombres dévoraient leurs cris. Les deux monstres rirent et se jetèrent sur eux avec avidité. La fête commençait. Et ce ne fut qu’une fois terminé que les ténèbre et les deux créature disparurent laissant la un spectacle d’horreur pur et sans nom, le sang couvrant les mur, les corps mutilé et ravagé gisant dans des positions improbables. Les visages étaient déformés par la douleur et une infinie terreur. Les deux compères c’était bien amusé et retournait à leur occupation a présent rassasié de sang.

[HRP: voila deux petits personnages dont j'aime bien narrer les aventures de temps en temps, Volmont le lassombra et Romeo (le moche) de la lignée des samedis, le tout se deroulant dans le monde de vampire the mascarade.]

(Ca manque de Malchavien et de demoiselles, tout ça ! Vivement d'autres histoires )

(mmmh, sympa, mais ça manque de malkavienne en effet, et un peu de Tzimisce aussi )

(Sympa et j'aime beaucoup la vision sur le monde du vampire... Même si il utilise un peu trop le mot "pute" a mon gout )

Romeo et Juliette... Et Valmont aussi.




Elle était assise dans la ruelle sombre, pleurant toute les larmes de son corps. Son mascara coulait sur ses joues d’ivoire. Elle serrai dans ses mains la crosse en bois d’un petit pistolet a barilier comme si c’était la dernière encre qui la rattachait a la réalité. Elle était si triste, si pitoyable, là en pleurer le cul dans une flaque d’eau. Il approcha furtivement dans une ombre et s’assis à coté d’elle. Elle sursauta et s’éloigna de lui en pointant son arme. Elle tremblait.

« Qui ? Qui êtes vous ?
- tu comptait te suicider et a présent tu as peur d’une ombre, défendant ta peau contre une chimère. Curieuse attitude ? Tu aurai perdu te de ta résolution petite ? Manque tu as ce point de volonté ma belle ?
- Qui êtes vous ?
- Qu’important. Pourquoi vouloir mourir ?
- Je…
- Regarde moi dans les yeux et répond moi, tu peu avoir confiance en moi, dit-il alors que ses yeux luirent d’une radiation rouge.
- Je me dégoûte…
- Qu’a tu fait ?
- drogue, sexe, alcool, fête… J’ai connu tous les paradis artificiels, j’ai cherché le bonheur et il m’a échappé… Ma quête est devenu un enfer… Je suis devenu accro, je ne suis qu’une souillure.
- Cela ne fait aucun doute mais dit moi pourquoi être devenu une catin droguée ? Qu’a tu connu dans ton existence qui puissent justifier cela ? Papa et maman d’interdisait de sortie et t’as voulu faire ta maline ? Tu as joué stupidement avec le feu et tu t’es brûlé. Et voila qu’au lieu de te repentir de chercher à changer de voie, tu te suicides connement ? Quelle guerre tu as connu ? Quelle misère ? Je vois a tes fringue que tu n’es pas dans le besoin, alors quoi ? Tu es vraiment qu’une petite créature sans intérêt ! Plus que cela, ton sang doit être infecte, une vraie merde imbuvable et impure.
- Quoi ? »

Un tentacule d’ombre jailli des ténèbre et s’enroula autour de son cou, étouffant le cri de la jeune fille qui en eu la trachée broyée.

« Elle n’est pas comestible ? demanda un homme en approchant.
- Nan, une putain droguée. Sans intérêt mon cher Roméo, il faudra trouver autre chose pour notre dîner. »

Ils se redressèrent et sortirent de la ruelle. Là une fille pale, avec des jolies couettes blondes et vêtue de manière courte dévoilant ses formes alléchante. Elle les regardait avec de grand yeux puis se mit a rire. Les deux hommes se regardèrent puis observèrent la fille.

« Elle est comme nous, Valmont. Son cœur ne bat pas.
- J’ai remarqué.
- Que c’est drôle ! s’exclama la fille, voila que la noiraude et l’ankou, sortie de leur geôle, se promène cote a cote sous la lune, vont il au bal ? Nooooon ils vont reprendre ténèbres et mort sur leur chemin, sans rancune, riant et se moquant. Une alliance curieuse qui fait peur au petit enfant, mais gare le méchant loup peu venir, et la petite fille blonde n’a pas peur, elle est pire. »

Il soupirèrent et se fixèrent d’un air désabusé disant en cœur :

« Malkavienne… »

La fille éclata de rire se tordant en deux.

« Laissons là, Roméo.
- Roméo ? Hooo Roméo mon Roméo ! Je suis ta Juliette ! Prend moi tout de suite en levrette et rions ensemble alors que la noiraude cachera notre obscène étreinte ! Amusons nous !
- Tiens, on vois qu’elle n’a pas vue ta gueule, ricana Valmont.
- Pourtant elle m’a appelé l’ankou, c’est l’incarnation de la mort chez les celtes.
- Oui ! Oui ! L’ankou ! La mort, comme toi ! Petit frère du baron samedi.
- Les malkaviens me font flipper parfois, comment elle a sue que t’était un samedi ?
- Franchement je me demande.
- L’animal mort laisse derrière lui sa vilaine odeur mais il ne bouge pas, mon Roméo bouge ! Mais il a la même odeur ! C’est étrange, n’est ce pas ?
- Je crois qu’elle dit que tu pues.
- Ca doit être ça. »

Elle continuait de sourire puis soudain son expression changea. Elle observait derrière eu. Un flic déboula alors son arme en mains.

« Bougez plus ! Les mains en l’air ! Je veux voir vos mains !
- Que se passe-t-il monsieur l’agent ? demanda paisiblement Roméo.
- La femme étranglé ! Ne bougez pas !
- tout va bien, dit Valmont en fixant l’agent dans les yeux. Baissez votre arme. »

Le flic baissa son arme, sa volonté le quittant, son visage gras et moucheté s’affaissant un peu plus dans une immonde caricature. Juliette éclata de rire.

« Flambi ! Flambi ! Le flanc a des yeux mais le flanc et savoureux ! Manger et déguster ! »

Elle sorti un long couteau de boucher et se jeta sur le policier le découpant de sa lame.

« Bon sang ! Mais elle est dingue !
- Elle est malkavienne. »

Il l’approchèrent et tentèrent de la tirer loin de sa victime mais le collègue du flic arriva et déversa sur Juliette un déluge de feu avec son arme. Il ne cessa ses tirs que lorsque son chargeur fut vide et que la moitié du visage de la belle fut emporté laissant dégouliner sang et cervelle sur le macadam humide. Sa poitrine et son ventre aussi étaient percés de part en part. Les deux hommes observèrent le corps puis soupirèrent alors que le deuxième flic, une brindille assez jeune, rechargeait son arme.

« Ça deviens ennuyeux… finissons en et partons, soupira Valmont.
- Je m’en charge, annonça Roméo.
- Ne soit pas trop dégoûtant.
- Moi ? Jamais ! »

Il se jeta avec la vélocité d’un éclair sur le policier et lui saisi le bras tenant l’arme. Le flic se mit à hurler de douleur alors que son bras se déformait, se tordait et s’atrophiait. Il hurlait. Son bras n’était plus qu’un bâton sec, un os avec de la peau séché dessus. Le policier observait son membre meurtri avec terreur.

« Que crois tu avoir vue de l’étendu des pouvoir infâmes des samedis mortel ? Nous sommes les héritiers du clan de la mort, l’usage de ses afflictions sur les corps et sur les âmes est mon outil. »

Il le saisi au cou, et lui nécrosa la chair du cou, l’étouffant dans les fluides impur qui envahissant ses poumons et les artère nécrosé n’alimentèrent plus le cerveau. Il s’écroulant dans un odieux gargouillis.

« Ça y est t’as fini de t’amuser Roméo?
- Ouaip, on peu y aller.
- Relève les cadavres, on part par les égouts. »

Il hocha la tête en ricanant et fit boire de son sang au trois cadavres, les deux flics et la fille étranglé. Les trois zombis se levèrent et suivirent leur maître aveuglement.

« Et pour ta Juliette on fait quoi ?
- Regarde la Valmont, elle dort, elle n’a plus une blessure. Elle saura se débrouiller. »

Il haussa les épaules et ouvrit une bouche d’égout sans le moindre effort, les trois zombis passèrent premier. Juliette se dressa d’un bond et regarda le spectacle en ricanant.

« La horde trébuchante va jouer avec les rats. Le bal des zombis et des rats mais gare à vos cerveaux petits rongeurs, les zombis sont affamés. L’ankou et la noiraude seront-il les maîtres de cérémonie ? Ho oui nous jouerons avec harmonie !
- Ouaip… Si tu veux… bon vient avec nous toi aussi.
- Je viens, mais ne demande rien, arpentons les chemins comme des vauriens !
- Elle me tape sur le système quand elle parle, pas toi ? Soupira Valmont.
- Au moins ça rime… »

Ils entrèrent dans les égouts, attendant le lever du jour pour sombrer dans la torpeur. Ils dissimuleraient les corps la nuit prochaine, en attendant ils écoutèrent Juliette débiter ses paroles insondables.

Comme pour les récits Starcraft de Sev ... ça fait du bien de temps en temps de lire autre chose que du Warcraft.

En plus c'est pas trop mal écrit et j'aime bien les trucs de vampires aussi ^^

(Par contre le JDR j'ai fait qu'en "one shot" dans des conventions ... donc je connais pas tellement les différentes factions et leur caracteristiques )

(J'aime bien aussi, mais pareil que Kaltezar, je ne connais pas les factions, donc pas facile pour tout comprendre )

quelque petits lines sur les trois clans cité dans le texte:

Malkavien

Lassombra (a noté que Valmont est un independant et qu'ils ne fait donc plus partie du Sabbat)

Samedi (Concernant cette lignée je ne partage pas totallement le point de vue du site qui oublie de noter que dans le clanbook Capadocien, les Samedi sont clairement identifié comme etant les infiotore capadociens et donc que leur liens avec les giovanni n'est plus un respect, mais plutot une haine, c'est d'ailleur precisé dans le sourcebook: gehenna. Autre point, les capadociens sont de mon clan preferé avec les lassombras donc je vous met le liens: Capadociens et leurs survivants de nos jour Les emissaires des crânes. Ce que j'adore avec l'histoire des capadociens et que malgré leur soit disant disparition ils font toujour aussi peur au vieux vampire. On murmure que le fondateur du clan ne serai pas mort et serait devenu le roi du monde des morts et que les emissaires des cranes aurai ete renvoyé dans le monde des vivant par lui avec l'aide de Lazarus( un capadociens dont la puissance est colossal). Dans le sabbat, les emissaires des cranes terrifient les plus puissant (cf. clanbook lassombras et Tzimisce). Oups j'ai ecrit tout ca... Bon j'arrete meme si cette univers me facine et que je pourrait ecrire des pages et des pages dessus :p

je renomme le poste pour favoriser la clareté et invité les gens a participer eventuellement.