[Event] Malaise à la Boulonnerie

Malaise à la Boulonnerie
Le 29 novembre de l'an 46

Suite à un rapport officiel de la Horde remis par notre ami Obsid, les Fils de Quel’Thalas furent mandatés pour enquêter sur une étrange maladie qui sévissait dans une boulonnerie gobeline installée sur une île relativement isolée des voies habituelles.

Accompagnée de nombreux renforts auxiliaires pour l’occasion, la troupe se rendit sur place au moyen d’un portail sucré de Sandiel qui ne laissa pas indifférents les dits renforts. Une fois arrivés, nous rencontrâmes Xinily qui était également présente. Cette dernière ayant discuté de la chose avec Miryel avant notre départ, elle avait souhaité apporter son assistance à son peuple et s’était montrée plus rapide que nous.

L’endroit était fidèle aux installations gobelines standards, sale, bruyant et malodorant. L’endroit idéal pour développer toutes sortes de maladies communes ou même inédites, ce qui risquait de nous compliquer la tâche pour découvrir celle qui inquiétait les autorités.

Après avoir pris les précautions d’usage contre une éventuelle contamination, nous rencontrâmes le responsable des lieux, un certain Grosses-Bourses au menton aussi large que des épaulières orques, ce qui lui valait sans doute son statut au même titre que ces dernières chez les Orcs. Il nous expliqua que ses employés étaient soudainement tombés malades, en dépit de toutes les règles sanitaires évidemment en vigueur, et que la dite maladie ressemblait à celle communément nommée « des os de verre ». En effet, les Gobelins étaient pour la plupart épuisés, apathiques et le moindre choc suffisait à leur fracturer un os.

Nous eûmes un exemple concret avec un Gobelin qui se cassa une dent alors que nous discutions. Xinily l’ausculta et put lui prodiguer des soins appropriés mais néanmoins temporaires en attendant de découvrir la racine, sans jeu de mots, du mal. Nos autres soigneurs se proposèrent également d’apporter leur concours dans l’attente.

Plusieurs hypothèses furent émises quant à cette origine, Grosses-Bourses nous assura que  cette maladie était arrivée soudainement et qu’elle ne touchait ni la flore ni la faune environnantes. Toutefois, il avait remarqué que les symptômes avaient commencé à se manifester après que ses employés aient signalé la présence d’un étrange cerf aux bois translucides. Peut-être est-il lui-même malade ? La maladie des os de verre pourrait-elle devenir celle des bois de verre ?

L’entrevue terminée, nous nous installâmes en dehors de l’infrastructure, montant notre campement à l’écart de tout contact prolongé avec nos patients. Nous nous répartîmes les tâches entre tours de garde, pêche et chasse ainsi que dissection et analyses préliminaires des prises. Naturellement, interdiction a été donnée de consommer les produits péchés ou chassés ni même la nourriture de la cantine de la boulonnerie, nous devrons nous contenter de nos rations réglementaires par précaution.

Sénéchal Arévas Summerbreeze

Mystère résolu dans la mine
Le 01 décembre de l'an 46

Deux jours après notre arrivée sur l’île, nous mîmes les conclusions de nos observations en commun. Tout laissait à supposer que l’étrange maladie trouvait sa source sous terre et contaminait la flore et la faune petit à petit. Afin d’avoir de plus amples informations quant à l’endroit exact d’où pouvait provenir, nous décidâmes d’interroger les Gobelins à l’auberge.

Sur place, nous profitâmes de l’absence de Grosses-Bourses, trop occupé à mériter son nom avec l’employée du mois à l’étage, pour offrir la tournée générale à ses employés. Usant de la boisson et du charme de nos personnels féminins, nous finîmes par apprendre que bon nombre d’ouvriers étaient rentrés particulièrement malades après avoir travaillé dans une mine en particulier, abandonnée depuis.

Nous nous rendîmes sur les lieux et une fois équipés de boucliers sacrés, nous pénétrâmes dans la cavité obscure et humide. Elanoria fut la première à montrer des signes de malaise au fur et à mesure que nous avancions, preuve que nous étions sur la bonne voie. Nous dûmes utiliser une foreuse laissée sur place afin de nous frayer un chemin jusqu’à parvenir à une grotte au milieu de laquelle trônait un monolithe phosphorescent.

En nous approchant de l’objet, nous remarquâmes qu’il dégageait une aura malaisante et nous en conclûmes qu’il était radioactif, terme utilisé par les ingénieurs pour désigner ce phénomène, et qu’il s’agissait sans doute de la source de tous les problèmes de l’île. Nous décidâmes de laisser la chose sur place et de rentrer afin d’en rendre compte à Grosses-Bourses, charge à lui ensuite de faire le nécessaire en détruisant le monolithe ou en condamnant la mine, ceci avec toutes les précautions nécessaires mais rien n’est certain avec les Gobelins sur ce sujet. Pour notre part, notre mission est accomplie.

Sénéchal Arévas Summerbreeze