Neamhan Finrhyse
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Neamhan Finrhyse
Neamhan Finrhyse
Original de telthona que j'ai modifié légèrement
Original de telthona que j'ai modifié légèrement
“Je suis Neamhan Finrhyse, fille de Del’bael Cathubodua et de Enma Finrhyse, hertière de la lance d’Aine, disciple de l’ecole Cathubodua! Moi, tueuse du chef troll Alaj’jin, executrice du champion Foudreguerre Hokar, pourfendeuse du puissant vrykule Skeggi, je vous defi! Qui sera assez digne de ma lance?!”
Informations techniques
Prénom : Neamhan
Nom : Finrhyse
Surnom : -
Raison du surnom : -
Race : Sin’dorei
Age : 48 ans ( 30 avril -13 )
Spécialité : Combattante d’infanterie à la lance (Polyvalence)
Alignement : neutre - neutre
Caractéristiques physiques :
Taille : 1m70
Corpulence : Athletique
Couleur de peau : blanche avec des taches de rousseurs , legerement hallé par le soleil
Couleur de cheveux : Roux
Couleur des yeux : Vert
Vision (port de lunette) : Elfique - Normal.
Gaucher ou droitier : Ambidextre
Etat de santé (problème passé, présent ou à venir) : aucun
Description
Neamhan est une femme elfe tout ce qu’il y a de plus classique, de taille moyenne, assez fine et élancé, une taille étroite, une poitrine moyenne, des hanches dessinées, de grands yeux verts, un visage juvénile. Elle est dans le moyen et les canons de son espèce mais, comme tout individu, elle a ces quelques petites particularités qui font toute son identité et cela passe bien évidemment en premier lieu par sa longue chevelure rousse et ondulée dont elle prend grand soin, de ses petites taches de rousseur ornant ses pommettes et une petite cicatrice du coté droit de sa bouche. elle a aussi une allure robuste due à son entrainement et son port de l’armure mais elle n’est pas pour autant sèche tant elle aime faire bombance et la bonne chère. Elle s’habille aussi de manière simple et utile, tout comme son matériel se révèle sobre et efficace. Cependant, elle a parfois sa petite excentricité. Regulierement, avant les grandes batailles, elle peint son visage en bleu, a la mode des rangers de la deuxieme guerre et nottemment ceux servant sous les ordres d’Alleria Coursevent. Elle possède enfin un corbeau qui lui sert d’éclaireur ou de messager au besoin.
Dans son attitude, elle est joviale et avenante, bien que prompte aux défis de toutes sortes qu’ils soient amicaux ou hostiles et qu’ils mesurent la force, la qualité des histoires racontés, la tenue a l’alcool ou un duel aux armes. Et en parlant d’histoire, elle adore raconter des histoires et en écouter, aimant à forger les légendes et entendre la mémoire du passé. Toute son attitude semble être dictée par cette volonté d’être l’héroïne de ballade de barde et de troubadour au point qu’avant un combat, elle en vient même à ce presenter en detail à ses ennemis avant de les affronter. Cependant, meme si elle semble impetueuse, elle sais parfaitement qu’une bataille se joue aussi sur la cohesion et la discipline. Enfin, elle se montre aussi étrangement superstitieuse et parfois un peu naïve en ce qui concerne la magie.
Profession et savoir-faire
Neamhan est une guerrière, rien de plus, rien de moins. Elle a passé sa vie, y compris son enfance, entouré de soldats et des rangers si bien qu’elle n’a pas d’autre talent que de combattre, entretenir son équipement, raconter des histoires ou jouer à des jeux divers, le quotidien de tout soldat. Elle ne sait ni forger, ni faire de potion, sa cuisine laisse à desirer et elle coud juste assez bien pour rafistoler son vêtement le temps de trouver quelqu’un sachant vraiment se servir d’une aiguille. En dehors de cela, elle est une combattante émérite se servant de lance pour combattre soit dans le but de mener des offensives, soit pour défendre la ligne, son équipement et son entrainement étaient assez complets pour justifier l’un ou l’autre de ses emplois. Elle sait aussi se guider dans la nature et y trouver sa nourriture utilisant son corbeau avec qui elle communique par des croassements.
Équipement
Armure : Neamhan a une armure assez particulière, celle-ci est un mélange de cuir et d’acier la couvrant intégralement. Sur son buste, elle porte une brigandine ajustée faite de tuiles de métal riveté entre deux couches de cuir tandis que le reste de son armure est composé de plaque d’armure classique qui a été doublé à l’intérieur et sur les bords de cuir bouilli a la colle forte pour limiter les bruits et renforcer la structure métallique un peu plus fine que sur les armures classiques. Cela forme ainsi une armure assez solide, relativement "légère" et plus discrète que la plaque classique.
Lances : L’armement principal de Neamhan est deux lances enchantées dénommées Foudre et Assail. Foudre est une lance courte au fer extrêmement effilé qu’elle utilise en main gauche ou en guise de javeline principale et Assail est une lance lourde au fer large et tranchant d’arcanite utilisé en main droite qu’elle peut parfois lancer mais réserve plutôt au combat à deux armes, à deux mains ou en complément de son bouclier. Les deux armes ont été enchanté pour revenir à sa main sur un simple commandement magique prouvant la valeur de ses armes dont elle est l’héritière.
Bouclier: la combattante privilégie le bouclier rectangulaire ou ovale relativement simple, qu’elle utilise avec un manipule (poignée) plutôt que sanglé a son bras comme habituellement. Elle les considère souvent comme des consommables n’ayant pas peur de les délaissés ou de les endommager au gré des combats. Ses boucliers sont généralement dotés de pinces de cuivre ou de fer afin qu’elle puisse clipser ou emmancher ses lances et javelines dans celui-ci pour transporter plus facilement son équipement où les avoir rapidement à porter de main dans la bataille, si elle ne les utilise pas directement.
Armes secondaires: En plus de ses lances, Neamhan possède deux petites javelines emmanchées à son bouclier qui lui sert d’arme de jet d’à point, d’une dague simple et d’un couteau. Elle possède aussi une épée à une main de soldat, de relativement bonne facture, l’arme est généralement simple, sans ornement, ni même un nom, il s’agit d’une arme d’appoint au cas où ces lances viendraient à faire défaut et elle n’y porte aucun attachement, changeant d’arme si nécessaire sans plus de cérémonie.
Style de combats et techniques
Combat a la lance : Neamhan est une lancière avant toute chose et elle possède trois types de combat précis avec sa ou ses lances. Le premier style est bien entendu le combat avec une seule lance. Elle utilise dans ce cas un style très géométrique pour contrôler son espace et jouant autant du fer que du talon de son arme dans des estocs, des taillants et des chocs pour défaire son ennemi jouant autant de l’allonge que de la maniabilité que procure l’arme. Chaque coup est parfaitement calculé pour qu'elle passe d'une garde à l'autre afin de ne pas être en défaut en cas de parade ou d'échec de son attaque.
Combat a deux lances : L’une des caractéristiques du combat de Neamhan est sa capacité à combattre avec deux lances en même temps, la longue Assail en main droite et la courte, Foudre, en main gauche. Dans ce style, elle harcèle l’adversaire de coup d’estoc ou de légère frappe de taille en tenant la lance dans une main et généralement coinçant la hampe sous son aisselle afin de la maitriser ou alors faisant de grand mouvement très puissant mais moins précis, gardant la seconde lance en réserve sur son épaule au cas où et passant de l'une a l'autre sans cesse. Souvent, il lui arrive de projeter la lance courte en guise de javelot ou de l’abandonner si l’adversaire nécessite d’être particulièrement précis ou si elle doit utiliser son bouclier. Foudre étant enchanté, il reviendra de toute façon à elle quand elle en aura besoin.
Combat a la lance et bouclier : Au bouclier, Neamhan adopte une attitude de défense agressive, le fait que son pavois ne soit pas attaché a son bras mais tenu par une manipule lui permet de frapper des bords ou du umbo sur l’adversaire pour le déstabiliser ou détourner ses attaques puis d’un coup de lance profiter de cet avantage. Régulièrement, si l’ennemi est particulièrement fort, elle utilise son bouclier pour temporiser et lui donner l’occasion de se reculer vivement dans le but de lancer une javeline sur son adversaire et ainsi revenir au corps-à-corps dans la seconde.
Autre : Elle sait utiliser l’épée à une ou deux mains bien que cela ne soit pas son arme de prédilection, généralement, elle est équipée d’une épée à une main qui lui sert d’arme d’appoint en cas de problème ou en remplacement si ses deux lances viennent à faire défaut. À ce sens, elle l'utilisera avec son bouclier presque exclusivement ou alors sans main gauche. La dague est son arme de dernier recours, elle l’utilise rarement au combat mais plutôt pour menacer un ennemi au sol ou achever ses adversaires voir pour menacer et maitriser des prisonniers. Elle ne maitrise aucune arme de jet excepté le javelot qu’elle emploi pour éclaircir la ligne ennemie ou user son équipement avant le corps-à-corps qu’elle privilégie. Parfois, elle lance un javelot et charge dans la foulée.
Background
Mon histoire? Voilà un sujet que je connais bien et que j’aime raconter! Et comme toute bonne histoire je vais commencer par le début. Je suis née au gite du corbeau, 13 ans avant l’ouverture de la Porte des Ténèbres a la frontière sud-est de Quel’thalas, oui juste à côté des humains et des trolls! Autant dire que les distractions ne manquaient pas à cet endroit. Ce gite de forestier était traditionnellement une des bases tenue par les Cathubodua mais accueillait n’importe quelle lignée. La famille était surtout dirigeante et une sorte de nom de clan pour tous ceux officiant ici. Ma mère était Enma Finrhyse, l’intendante du gite et mon père, un des rangers officiant ici, Del’bael Cathubodua,,, neveux de la commandante de cette troupe, Aine. Il va sans dire que l’histoire fit jaser en son temps dans notre petit microcosme et je fus la première naissance intra-muros de ce casernement militaire. L’on peut donc dire, dans un sens, que je fus recrutée d’office dans la troupe! Je vécus ainsi une enfance entourée de forestiers et de forestière de tous types. Dans l’imagerie des gens de la ville, les forestiers c’est des types en cape avec un arc, dans les faits c’est très différent! Certains portaient des armures de cuir, d'autres de maille et certains des armures lourdes et oui l’arc est très présent, les épées, les haches et les lances tout autant! Hors la méthode Cathubodua traditionnelle, implique autant, sinon plus, la lance que l’arc. D’ailleurs durant la deuxième guerre Lorthemar utilisait une lance à deux lames! mais je m’égare... J’ai donc grandi dans cet environnement, loin de tout, loin des villages et des villes, dans une ambiance de rigueur et de camaraderie guerrière, dans un sentiment de danger et d’exaltation. Il va sans dire que la petite fille rousse que j’étais devint vite une petite mascotte! Ma mère m’apprit à compter, à lire, à écrire et à réfléchir aux choses de la science tandis que mon père, ainsi que mes très nombreux tontons et tatas m’apprirent à combattre, chasser, jouer, me repérer dans la nature. Quand je grandis, ils m’apprirent à boire aussi, le pugilat, les jeux de hasard à raconter des histoires et j’étais déjà vaillante bien que je fus la petite dernière!
À mes treize ans, face à mon instance répétée, certains acceptèrent de me mener à la chasse, j’étais déjà bien entrainé, je tenais une lance dans ma main depuis que je savais marcher après tout! Nous nous sommes rendus dans les bois, j’avais une petite armure de cuir ajusté et spécialement faite pour moi, deux javelots et une lance. À mes côtés, se trouvait le beau et ténébreux Neit ainsi que trois autres rangers. Nous cherchions notre gibier et moi, désireuse de faire mes preuves, je traquais ce qui se faisait de plus féroce! Je prétextai alors un besoin pressant et je me faufilai dans les bois, discrète, isolée et cherchant une proie. Soudain, je fis face à un immense sanglier et un combat dantesque débuta. Je vous le raconterais peut-être un jour si vous voulez! Toujours est-il que mes compagnons, alertés par le bruit vinrent à moi et me découvrirent, la lance fiché dans le sanglier, souriant fièrement bien que tremblant de tous mes membres sous le coup de l’adrénaline. Ce fut mon premier sang et pas le dernier!
À peine quelques années après, notre gite fut la proie de tragédies. Bien sur, ayant toujours vécu dans cette petite caserne, n’allant que de manière très occasionnelle jusqu’à ce qui me paraissait une grande ville, Tranquillien, j’avais déjà vu des gens mourir. Une patrouille revenant avec un disparu ou un corps. Mais ce qui se passa à mes 16 ans… c’était différent, des patrouilles entières disparurent ou revinrent mutilées et décimées. Zul’jin venait d’unifier les trolls et de lancer une guerre totale. Les guerres trolls recommençaient, inlassablement. Moi, je brulais d’envie de partir au combat mais on me le refusa, j’étais encore une enfant a leurs yeux. Mais un jour, le gite lui-même fut attaqué et je vis pour la première fois un troll Amani… On a beau lire, voir des gravures, entendre des histoires... voir ces monstres en vrai, ça vous glace le sang. Ce troll, si puissant, si grand, si féroce tenta de me tuer, mon esprit, sous la terreur s’évanouir et mon corps prit le relais, se souvenant de tout ce qu’il avait apprît durant des années, depuis ma plus petite enfance, et je le terrassai avec une précision et une vélocité mortelle, sans même m'en rendre compte. Ce fut le premier mortel que je tuai, et clairement pas le dernier.
Après ce premier ennemi abattu, je fus employé plus régulièrement au combat, je me perfectionnai dans le maniement de la lance et le port de l’armure, au début du cuir, puis de maille, puis des brigandines. Ma peur de mon premier ennemi combattu avait fait place une excitation débordante dès le 2e combat puis une furieuse envie d'aventure fut mienne! Finalement, Zul’jin fut vaincu et emprisonné. Nous pensions que c’était enfin fini mais nous nous trompions, ce n’était qu’un début. Les orcs dont nous n’avions entendu que des rumeurs et de sombres histoires libérèrent le troll et s’allièrent aux amanis. Leur plus grande erreur. La première fois que je vis un orc, je fus amusée, ils étaient bien plus petits que les amanis, bien moins impressionnant et ils ne regêneraient pas. Pires, ils semblaient d’une incroyable stupidité a favorisé l’attaque frontale en hurlant plutôt que les pièges et tours vicieux de nos ennemis héréditaires. J’appris vite de mes erreurs… Ils étaient fort, bien entrainés et certains de leurs chefs particulièrement rusés et retordent et, surtout, leurs démonistes étaient d’une incroyable puissance. Notre gite fut détruit mais les pertes peu nombreuses, nous sommes des coureurs des bois et même si les Cathubodua sont des forestiers d’un type particulier, nous ne sommes pas attachés aux biens et bâtiments. La forêt est notre foyer. Nous avons donc cédé, en harcelant l’ennemi et rejoignions d’autres troupes. Quand enfin l’heure de la riposte sonna, l’armée de Quel’thalas fracassa les lignes orcs et l’Alliance mené par Turalyion vint achever le travail en les prenant de flanc. La bataille semblait gagnée d’avance et avec elle, la guerre! Mais une mauvaise surprise nous attendais et ce ne fut pas la dernière.
La bataille, gagné d’avance se termina sur une déroute, autant des orcs, logiquement, que de la nôtre, étonnamment. La Horde venait d’employer les dragons pour la première fois et dispersa nos forces. Pourtant l’engagement des elfes était acquis à l’alliance à présent. Les Cathubodua restèrent a Quel’thalas pour défendre le pays, traquer les orcs et les trolls au côté d’une partie des forces. Les autres partirent avec l’alliance reprendre Austrivage, les hinterlands, libérer Lordaeron, puis Kaz Modan. La défaite de la Horde a Quel’thalas avait changé le cours de la Guerre mais pas seulement. Les orcs qui attaquaient encore Quel’thalas, les Gueule-de-Dragon, les Marteau-du-crépuscule et les Foudreguerre, se divisèrent, Gul’dan et Cho'gall trahirent la Horde, laissant amanis et gueule-de-dragon seul. Des proies de plus en plus faciles, les dragons ne pouvaient passer le bouclier offert par le Puits-de-Soleil, les pierres runiques diminuaient terriblement la magie adverse et nous avions des méthodes de plus en plus efficaces pour nous défaire des grands reptiles sans parler que la guerrila était imparable pour les orcs. Seuls les amanis étaient un vrai problème mais nous étions habitué à les combattre. La guerre tourna donc finalement à la chasse et je m’enivrais de celle-ci. Finalement, la guerre s’acheva enfin mais ce ne fut pas la dernière.
À la fin des combats, nous avons refondé notre gite et je reçus de la part de la maitresse d’armes Scahal ma lance enchantée, Foudre, une lance courte aussi facile à utiliser à distance qu’au corps a corps avec un bouclier. Nous avons continué de nettoyer nos forêts et je ne fus pas émue de voir les elfes partir de l’Alliance. La volonté de Terenas de se donner bonne conscience en épargnant les orcs et les enfermant dans des camps était stupide et Kul’tiras et Gilneas d’ailleurs nous emboitèrent le pas! Mais j'avais d'autre chose en tete car au-delà des exploits guerriers, je fis une autre conquête de choix, le ténébreux Neit Cathubodua dont je parlais plus tôt devint mon amant! Nous nous aimions et nous avons sérieusement songé à nous marier, cependant nos liens de cousinages, bien que relativement éloigné, empêchèrent la manœuvre. La vie devint curieusement paisible pendant les années qui suivirent, trop paisible dans un sens. Nous pensions que nous avions mené nos derniers combats sérieux, mais non, définitivement, ce n’était pas les derniers.
Vous savez, un gite situé entre terres humaines et terres trolles est sans doute l’endroit le plus dangereux de Quel’thalas et nous le savions mais quand la mort elle-même est venu frapper par surprise… Nous n’attendions pas un tel adversaire. Le gite fut presque totalement vidé de ses habitants par l'attaque surprise et initiale du Fléau. Comme toujours nous ne nous sommes pas acharnés à le tenir, préférant mordre et fuir. Mais quand, a la nuit tombée, des patrouilles disparues revinrent, nous ne nous méfions pas jusqu’à ce qu’ils nous sautent à la gorge et que les morts ses relèvent sans cesse. Nous nous faisions décimer tandis que nous reculions. Mon père et ma mère furent tués, Neit disparu, mes amis, ma famille, devinrent des marionnettes décérébrées et nous les affrontions dans un combat désespéré, les yeux pleins de larmes amères. Aine, toujours notre cheffe, me confia alors sa lance, Assail, et me donna un message à remettre sans faillir à Tranquillien pour les prévenir de l'attaque. Je compris que je ne rêverais sans doute plus jamais la capitaine, ni la plupart de mes camarades. Je filai comme une fleche vers la ville, tentant d’être discrète, mais il était déjà trop tard… La ville était tombée et j’étais désemparé, je devais trouver quelqu’un! La mort rodait partout, au sens propre et je remontais vers le nord, passant le fleuve Elrendar vers des contrés à peine connu. Je retrouvai finalement un groupe de rangers qui accepta de m’incorporer, ils agissaient sous les ordres de Sylvanas Coursevent. Notre combat fut vain, Lune-d'Argent que je vis pour la première fois était assailli et tomba puis ce fut le Puits de Soleil. Tout était perdu… Je pensais que nous vivions nos ultimes instants mais heureusement ce ne furent pas les derniers.
Kael’thas revint et fit renaitre espoir. Il nous réorganisa, nous redonna un but, rassembla les survivants plus nombreux que nous le pensions dans Lune-d'Argent et reforma une armée, les solfuries. Il fit aussi l’impensable, il monta un piège contre le Fléau et les trolls à Quel’danas et fit exploser les restes corrompus du puits vaporisant la majeure partie des forces du Fléau encore à Quel’thalas et les forces amanis. Il nous donna un répit et après avoir cédé la défense à Lorthemar il partit en quête d’une aide salvatrice dans les terres humaines. Je fus affecté avec des survivants Cathubodua à une bande de rangers dirigés par Ailil Cathubodua et la vie reprit un court presque normal entre patrouilles, chasse, attaque sur l’ennemi. Notre gibier était different, mais nous avons vite compris comment affronter ces monstres: toujours viser le nécromancien, le reste tombe facilement dans la plupart des cas. Mais nous étions aux abois et les provisions étaient rares, sans parler du manque… Je ne le subissais pas autant que les habitants des villes, dans notre gite éloigné, la magie n’étais pas si puissante, pourtant je souffrais comme tout un chacun mais le salut finit par arriver en la personne de Rommath, il nous offrit la ponction, de nouvelles magies, restaura la moitié de notre capitale et reconquit le pays jusqu’au fleuve Elrendar. Des volontaires furent alors demandés pour reconquérir la partie sud et crois moi, de tous les volontaires je ne fus pas la dernière!
Les Cathubodua dont je faisais pleinement partie s’engagèrent à la reprise de Tranquillien et des Terres Fantômes, ce qui nous tint éloignent des vicissitudes politiques de la ville et des préoccupations des Solfuries et des Clairvoyants. Nous ne pensions qu’à la revanche et à la restauration de notre pays. Je ne vis donc jamais l’Outreterre ni même grande chose d’Azeroth en ce temps-là, mon peuple avait besoin de moi, de mes lances mais aussi de mes histoires! Chaque soir à Tranquilliens, je racontais histoire et légendes à mes compagnons pour leur remonter le moral et les jeux, la danse et les chants revinrent peu à peu, comme une nouvelle vie qui s’opposait à la mort. Au bout du compte, les sin’dorei furent vainqueurs et avec de nouveau alliés en prime, la Horde. Puis ce fut le Puits-de-Soleil qui revint à nous. Quel'thalas à peu près sûr à présent, les Cathubodua et moi-même avons commencé à envisager de voir du pays et quand le branle-bas de combat fit décréter pour envahir Norfendre, crois- moi, on fut de la partie. On est comme ça les Cathubodua, on est rancuniers et on était bien décidé à faire payer aux nécromanciens jusqu’au dernier!
La petite bande de Cathubodua, toujours dirigé par Ailill, embarqua donc avec les forces reprouvées et une fois sur place commença son travail contre le fléau et ses alliés ainsi que de nombreuses autres menaces parmi les terribles créatures de Norfendre. Mais, parmi les autochtones, nous avons surtout découvert les vrykules, certains étaient hostiles, d'autres non et ils furent des plus curieux! Comme les gens de notre maisonnée, ils aiment boire, chanter, raconter des histoires et se battre, ils étaient tout à faits fascinant. Une decouverte bienvenue dans cet enfer glacé où je vis encore certains de mes frères tombés. Cependant il y eut tant d’affrontement dantesque et d’exploit durant cette campagne! Je vous raconterais ça aussi un jour, comme pour le sanglier, les trolls et les orcs, ça nous occupera de longues nuits, a condition d’avoir de quoi boire et un bon feu bien sur! Toujours est-il qu’a la fin de cette guerre, vainqueur et épuisé nous sommes revenu a Quel’thalas et ne nous sommes en rien préoccupés du monde pendant le cataclysme, nous avions fait notre part et les trolls semblaient de plus en plus agite. Comme toujours nous nous sommes mobilisé contre nos meilleurs ennemis et encore un retour de Zul’jin, que nous espérions être le dernier.
Je ne sais pas si vous avez déjà vu des Zandalaris, ils sont étonnants! Ils sont beaucoup plus fin, petit et altier que les amanis mais tellement plus fort et intelligent. Les affronter était vraiment difficile mais notre bande a encore connu bien des gloires et notre chef Ailill était d’autant plus déterminé contre cet ennemi. Après ça, le calme revint et nous sommes resté a Quel’thalas pendant le reste des affrontements contre le marteau et le début de l’invasion de la Pandarie. C’est quand Lorthemar mobilisa Quel’thalas que nous avons embarqué vers ce continent et ce que j’en retiens c’est que les pandarens ont un bon alcool et que les mogus sont de digne adversaire. En prime, nous avons même eux droit à quelques zandalaris à nous mettre sous la dent! Les orcs par contre… Ils confirmèrent mon avis que nous aurions dû les massacrer après la 2e guerre et nous avons encore payé la bêtise de Terenas mais au moins, au côté de Lorthemar nous avons pu piller Orgrimmar durant la rébellion contre Garrosh et avons ramassé un butin conséquent grâce auquel Aillil refonda un nouveau gite Cathubodua. C’est pour ça que nous n’étions qu’une poignée a passé le portail noir avec Liadrin. Ce qui nous motivait, ma foi, c’était la gloire et l’aventure comme toujours, nous y avons pris gout! Mais mes camarades ont fini par se lasser après la mort de quelques-uns et ils sont repartie a Quel’thalas quand des portails ont commencé à être stable. Je les comprends, ce n’est pas vraiment notre combat ou celui de Quel’thalas mais j’ai encore envie de me battre et de découvrir. La fougue de la jeunesse qu'ils dirent et ils me donnèrent leur bénédiction, espérant me revoir rapidement. Du coup, de tous les Cathubodua partie en Draenor, je suis la dernière.
Ce qu'on dit de lui/elle :
“Elle est encore jeune et impetueuse mais c’est une bonne fille, elle fera du bon boulot je suis sure. Par contre mefiez vous des defis d’alcool, elle tiens mieux qu’elle en a l’air.” Ailill Cathubodua - Chef de la branche armée de la maison Cathubodua
“J’ai rien comprit… J’etais là, a me marrer avec des camarades sur une troupe d’elfe qui venait d’arriver puis la une petite roukmoute se plante devant moi, me gueule son pedigré a la face et me parle de defi. Bon bah moi, j’suis un orc, je me defile pas d’vant une crevete! J’me fout d’sa gueule et puis pu rien, j’me suis reveillé a l’infirmerie avec une bosse sur le crane…” Grork - Guerrier d’Orgrimmar
“Qui ça? Je ne connais, non.... Cela dit, il reste peu de Cathubodua et meme eux je ne les connais pas pour la plupart alors leur sous fifre vous pensez bien… Huhuhu. C’est ma famille vous dites? Je sais oui, quelle importance, hum? D’ailleur, pourquoi cet interet pour mon lignage? vous avez un soucis avec le votre? Allons dites moi tout. Parlez moi de votre pere...” Hekathi Cathubodua - Psychomancienne des Fils de Quel’thalas.
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Atia- Divinité
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