Un pèlerin.

La porte s'ouvrit après quelques instant laissant apparaitre une jeune elfe en armure de cuir et de maille portant le tabard écarlate au soleil levant d'or. elle fixa l'homme avec un air un peu étonné puis lui demanda:

"Vous désirez?"

Presque aucun sons ne provenait des lieux, comme si elle était seule ici.

Il se tenait sur le seuil et considérait sous son cache tête le visage nacré de cette Elfe empreint d'une certaine dignité. Après un court mutisme à la vue de son interlocutrice il souria nerveusement et expliqua sa situation.

- Bal'a dash noble dame, Anar'alah-kaldorei. Il dit qu'il venait du sud et qu'il avait traversé bien des lunes dangereuses pour venir jusqu'ici...
Reprenant et tâchant de maîtriser la confusion dans son esprit dû à la lassitude de son voyage. Dans sa gabardine marquée par la boue et les intempéries vous voyez la silhouette voûté et abruti de fatigue. Vous constatez qu'il n'était pas blessé mais qu'il était cependant totalement hébété car pantois et claudicant sur place. Ses vêtements où plutôt ses oripeaux étaient trempés. Vous l'imaginez boitant sur les sentiers.
Difficile de distinguer quelque chose pour le moment de sa figure, entre deux rictus vous entendez qu'il avait entendu parler d'une noble caste au nord d'Azeroth.

- shindu dame.. Pardonnez mon accoutrement. Vous décelez alors quelque chose de familier chez cet individu. Ce tenant le cœur qui cognait dans sa poitrine il s'appuya sur un bouclier décrépi qu'il tenait en bandoulière. L'héraldique avait entièrement disparu et aucune arme ne l'accompagnait.
Le pèlerin toussota, s'étouffa puis repris sa respiration normale.

- Vous êtes une dignitaire de Quel'Thalas je suis Sin'dorei et je suis perdu...  Par Anar'endal dracon je viens vers vous et vous offre mes humbles services si tant bien que vous l'ai acceptiez...
Sa tête dodelina entre ses larges épaules et il du s'aider de ses deux mains sur son bouclier pour tenir d'aplomb.
En se maudissant dans son harassement et tout en regardant le gonfalon symbolique de gueule et d'or il sollicitait dans sa gestuelle un espoir de commisération.

La garde l’écouta silencieusement, le regardant de pied en cape, hochant la tête à son récit puis, quand il eut terminé, elle se permit de réfléchir quelques instants avant d'annoncer.

"Je ne suis pas une dignitaire et je n'ai malheureusement pas le pouvoir de décisions pour décider si vous pouvez nous rejoindre. La compagnie que je représente est en opération extérieur depuis le mois de mai, elle combat au coté des révolutionnaires Sombrelance la tyrannie de Garrosh a Kalimdor, au dernières nouvelles ils étaient à la Croisée dans les Tarides du Nord."

Elle se tue alors puis l'avisa a nouveau faisant une petite moue.

"Souhaitez vous des vêtements de rechange et un repas chaud? Je sais que notre Légat refuserais de laisser un autre Sin'dorei dans le besoin... Vous pourrez alors décider de ce que vous souhaitez faire."

Entendant le perpétuel bruissement des feuilles dans la brise et en comparaison de la bruyère et du lierre qui serpentaient parmi les pierres crevassées, la rétorque au timbre féminin était claire et explicite. Il opina révérencieusement.
Fût à un autre moment il aurait hasardé de la joie à l'entendre ainsi stoïque. Mais à l'heure  il était farouche et triste à cause de son voyage long et fastidieux, il lui faudrait quelque temps pour retrouver de la joie.

- Il y a certes longtemps que je n'ai pas vu un des miens. Dit t'il en soutenant l'expression de la garde.
J'ai eu vent de l'intolérable hégémonie de l' Orc Hurlenfer. Il se surpris à serrer le poing en soupirant d'une froide colère. Le fait d'ouïr que vous participez à cette opposition m' apporte réconfort et soulagement. Peut-être parlait t'il le cœur troublé: il ne savait pas bien à vrai dire. Écu à la main il vaguait son regard entre la garde et la bâtisse derrière elle. Se remémorant ce qu'elle venait de dire il acquiesça.

- Sinu a'manore, elle à beau avoir eu lieu dans l'heure je vous remercies et accepte votre faveur. Vendel'o eranu ainsi je serais votre débiteur. Malgré sa torpeur il s'inclina profondément.

- Je me nomme Zeldy.