Les Fils de Quel'Thalas
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[récit] Une trêve dans l'aube nouvelle

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Message  Krithias Dim 4 Nov 2012 - 17:15

Cela faisait bientôt un mois que nous avions quitté notre patrie pour partir en expédition vers ces terres d'au-delà des brumes et pourtant, j'avais la désagréable impression d'avoir été éloigné de ma Quel'Thalas bien aimée depuis de nombreux siècles déjà. Même si je me refusais à faire étalage de mes sentiments devant mes compagnons d'armes je ne pouvais me mentir à moi-même et devais chaque matin affronter cette triste et morne vérité. Je souffrais tant d'être séparé de ses sublimes forêts luxuriantes, de ses majestueuses flèches s'élevant fièrement dans le ciel de la capitale, testament à la gloire et ténacité de mon peuple et de la douce chaleur que me procurait le mystique Puits de soleil à chaque instant béni où la magnificence de son éclat entrait en contact avec ma peau. Oui, être séparé de la magnifique et éternelle Quel'Thalas ouvrait un trou béant dans ma poitrine mais parmi tout ce dont j'avais dû me défaire pour cette quête, il n'y avait rien ni personne dont l'absence me faisait autant souffrir qu'Elle.

Il était donc évident que lorsqu'une occasion de revenir dans la haute demeure m'était offert que je la saisirais sans aucune hésitation, la simple perspective de revoir les terres éternelles de Quel'thalas ne serait-ce qu'une journée valait bien les multiples voyages par l'intermédiaire de portails qui nous attendaient moi et quelques-uns de mes frères qui avaient eux aussi choisi de prendre un répit bien mérité chez nous. Une fois après avoir emprunté le portail qui nous transféraient de la Pandarie vers Orgrimmar. Nous primes un très court temps pour reprendre nos esprits, ce dont nous avions vraiment besoin, la nature déjà très désagréable des voyages arcanique mêlée à l'odeur nauséabonde des Orcs n'arrangeait en rien les hauts le coeur que je parvins non sans peine à cacher à mes compagnons qui partaient déjà en direction d'un second portail mené par la Légat. Magnifique ! Cela ne faisait que commencer ! m’écriais-je intérieurement tandis que je m’apprêtais à passer la brèche mystique qui me conduirait enfin chez moi. C'est bientôt terminé, il ne faudra plus attendre encore très longtemps me répétais-je avant de traverser le portail pour me retrouver la seconde d'après dans un lieu qui m'étais si familier.

Nous étions dans une pièce immense plongée à moitié dans l'obscurité, quelques chandelles aux flammes d'un bleu surnaturel luisaient suspendus dans les airs par la magie, le sol sous nos pieds était complétement couvert par des runes elfiques brillant d'une lumière incandescente formant des figures d'une géométrie complexe et si magnifique, les murs de la pièce étaient tous cachés par d'énormes étagères poussiéreuses remplies de livres anciens dont les odeurs de cuir et de parchemins si familières me titillaient les narines. Aussitôt après m'être remis une fois de plus des effets que procuraient "les joies des voyages arcaniques" je me dirigeais promptement vers la porte de ce que je savais pertinemment être la bibliothèque arcanique de la Flèche de Solfurie, manquant de renverser plusieurs des arcanistes qui avaient attendu notre arrivée. Quelques excuses auraient été de rigueur pensais-je en courant presque vers l'entrée principale du Palais mais les déploiements de bonne convenance et autres discussions interminables pleines de fausse modestie propre à notre race devraient attendre, il y avait une chose que je tenais à faire plus que tout avant cela.

Mes jambes paraissaient s'engourdir au fur et à mesure que je me frayais un chemin à travers les nombreux couloirs du Palais, le chemin vers la sortie se déroula de lui-même dans mon esprit tant j'avais passé les dernières années qui s'étaient écoulé entre ces murs, mais aujourd'hui je ne sait pas si c'était à cause de la fatigue causée par ces nombreuses traversées spatiales ou l’excitation de la revoir, Elle, après ce qui m'avait paru être une éternité mais aujourd'hui j'avais l'impression que la Flèche était bien trop occupée à mon gout, je manquais à plusieurs reprises de faire valdinguer dans les airs les quelques domestiques qui avaient eu le malheur de ne pas m'avoir entendu arriver et qui ne s'étaient pas écartés à temps de mon chemin. Je ne courrais pas comme un dératé bien entendu mais la simple idée de revoir enfin tout ce qui m'avait tant manqué depuis un mois bientôt me fit comme pousser des ailes et j'arrivais enfin à l'entrée principale de la Flèche qui était comme à son habitude gardée par une douzaine de gardes armés de leurs glaives de combat et portants fièrement des armures d'or et d'écarlate que la lumière du soleil se levant tranquillement sur la capitale soulignait encore plus la magnificence. Enfin ! m'écriais-je intérieurement avec joie lorsque une fois après avoir dépassé les deux rangées de gardes je finis par arriver à une terrasse donnant une vue d'ensemble sur la Cour du Soleil, je pouvais enfin faire ce que j'avais tant attendus depuis des semaines déjà.

Malgré les multiples nausées et autres désagréments provoqués par le voyage je ne regrettais pas le moins du monde ma décision devant ce qui se tenait devant moi, elle était là, La glorieuse, La magnifique, La somptueuse cité de Lune-d'argent ! Elle n'avait en rien perdu de la grandeur que j'avais gardée en souvenir, je contemplais allègrement ce spectacle captivant de mes yeux d'émeraude nettement plus incandescent au contact de l'énergie volatile qui parcourait chaque infime parcelle de cette cité. Le joyau de Quel'Thalas s'étendait devant moi, ses sublimes avenues, ses magnifiques Flèches défiant la gravité, rien n'avait changé et je ressentis un profond sentiment d’allégresse devant ce véritable testament à la gloire et à la puissance de mon peuple bien-aimé qui m'avais tellement manqué et qui s'éveillait doucement aux premières lumières de l'aube qui illuminait les bâtisses de marbre d'un blanc éclatant. Devant cette beauté indescriptible je me relevais, observant les deux statues titanesques d'elfes bordant la Cour du Soleil, j'inspirais alors une immense bouffée de cet air si pur et saturé en énergie arcanique qui s’insinua comme un raz-de-marée dans mes poumons et me provoqua une sensation de bonheur indescriptible traversant chaque parcelle de mon être. Enfin chez soi ! murmurais-je avec un sourire amplement satisfait et deux yeux d'un vert émeraude plus incandescent que jamais.
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